SĂ©loigner des gens heureux c'est comme quitter un climat qui serait bon pour la santĂ©. Les vallĂ©es suivent fidĂšlement les fleuves, mais les fleuves, j'en suis sĂ»re, ont bien souvent envie de quitter les vallĂ©es. Lorsqu'on quitte une femme avec fureur, on la reprend presque toujours. Comprendre les fragilitĂ©s Perte d’autonomie Comprendre les fragilitĂ©s Auteur RĂ©daction Temps de lecture 10 min Date de publication 29/05/2012 0 commentaires Hommage d’Agevillage Les hommages de sa famille, de ses proches, de ses amis, des personnalitĂ©s politiques, professionnelles, Ă©taient unanimes ce 25 mai aux obsĂšques de Maurice Bonnet, 87 ans, Ă  bout, Maurice nous aura montrĂ© que les combats pour les droits de l’homme, notamment ĂągĂ©, fragilisĂ©, handicapĂ©, ne sont ni vains, ni jeune rĂ©sistant, issu d’un milieu social ouvrier, il a gravi petit Ă  petit les Ă©chelons sociaux, brandissant fiĂšrement son diplĂŽme d’HEC Hautes Ă©tudes communales.Ouvrier, militant syndical, responsable de caisse de retraite, il a lancĂ© des Ă©tudes sur la vie des plus ĂągĂ©s et montrĂ© les besoins en terme de dĂ©fense de leur citoyennetĂ©, de professionnalisation des services d’aides et de soins. ViscĂ©ralement opposĂ© aux attitudes charitables et compassionnelles, Maurice Bonnet fut l’un des pionniers des politiques gĂ©rontologiques innovantes sur Grenoble. Il devint prĂ©sident d’associations de services Ă  domicile professionnelles UNASSAD devenu UNA, vice-prĂ©sident du CNRPA comitĂ© national des retraitĂ©s et personnes ĂągĂ©es et rapporteur au Conseil Ă©conomique et social devenu CESE, Ă  75 l’ai rencontrĂ© en 1994 lorsqu’il prĂ©sidait le CNRPA, dans sa bataille contre la PSD livre noir vers l’APA livre blanc ​“qui n’était pas un vrai 5eme risque autonomie”, regrettera-t-il, jusqu’au Ă©lĂ©gant, souriant, malicieux, mais aussi volontiers moqueur et provocateur, Maurice Bonnet aimait Ă©changer, Ă©couter et pousser les initiatives qui bousculent les idĂ©es reçues. Il Ă©tait ainsi contre les ​“conseils des sages”, car il ne voulait surtout pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un ​“vieux sage”, mais ​“vieux indigne et fier de l’ĂȘtre avec les pas encore vieux qui le deviendront fiĂšrement !” comme lui Ă©crit GeneviĂšve Laroque, de la FNG. Comme elle, il m’a personnellement toujours soutenue> dans le dĂ©lire des ​“Dimanches savoureux” qui osaient proposer de faire la fĂȘte et d’ouvrir les maisons de retraite, le mĂȘme jour, pour changer leur image aux yeux du public.> dans le lancement d’ premier mĂ©dia Internet sur le grand Ăąge en 2000. En 2004 il a mobilisĂ© la presse, les acteurs publics, pour son rapport au CES ​“Pour une prestation Handicap-IncapacitĂ©-DĂ©pendance” prĂ©mice d’un potentiel 5Ăšme risque> face aux discours politiques et aux campagnes Ă©lectorales qui oubliaient les enjeux du vieillissement, autour du Collectif ​“une sociĂ©tĂ© pour tous les Ăąges” > dans sa dĂ©couverte parmi les approches non-mĂ©dicamenteuses de la maladie d’Alzheimer de l’Humanitude, qui lui arrachait les larmes. ​“L’Humanitude secoue les idĂ©es reçues, me disait-il. On peut donc ĂȘtre vieux et trĂšs malade et malgrĂ© tout vivre debout jusqu’au bout. Encore faut-il batailler pour que l’approche et ses techniques soient connues, appliquĂ©es”. Ce message d’espoir, il a tenu Ă  le soutenir jusqu’au bout de ses forces, venant secouer l’assemblĂ©e des 900 professionnels lors de notre dernier colloque en novembre dernier Ă  Maurice pour ton attitude positive, dynamique, optimiste, digne, secouant les ​“conventions” allant Ă  l’encontre de la libertĂ©, de la fraternitĂ©, de la Maurice de n’avoir jamais baissĂ© les bras et nous avoir montrĂ© que la guerre n’est jamais gagnĂ©e contre les discriminations liĂ©es Ă  l’ Maurice, tu as Ă©tĂ© un homme debout, jusqu’au bout. Ta vie nous sert d’exemple. Tu nous manques nous de poursuivre tes cite ici GeneviĂšve Laroque ” A sa compagne, Ă  ses enfants, vont nos pensĂ©es tristes, amicales, fidĂšles ils ont eu la chance de vivre prĂšs d’un vrai hĂ©ros de notre temps, solide, modeste pour lui, ambitieux pour revoir Maurice !” Hommage de GeneviĂšve Laroque Ă  Maurice Bonnet Maurice Ă©tait un ami, Ă©tait un exemple pas un modĂšle, il Ă©tait trop unique pour celaMaurice Ă©tait le cƓur et l’intelligence. L’intelligence de celui qui a appris pendant toute sa vie parce qu’il savait que pour agir il faut savoir mais aussi parce qu’il savait que pour penser il faut agir. Maurice avait agi toute sa vie pour le mieux des hommes, pour la libertĂ© appuyĂ©e sur la fraternitĂ© sources de l’égalitĂ©. Il avait bĂąti des organisations d’aide et de soutien aux plus fragiles, pas dans la compassion, dans le respect Ă©gal de ceux qui apportent et de ceux qui reçoivent ils Ă©changent. Maurice s’est battu toute sa vie pour faire passer cette conception trĂšs haute des hommes, de leur intelligence, de leur volontĂ© d’avancer mais aussi de chacun, y compris faible, y compris handicapĂ©, fondement de cette solidaritĂ© incassable, abrupte, exigeante mais aussi affectueuse sans honte de la et moi, dans des actions communes, Ă©tions les anciens, les aĂźnĂ©s, les vieux indignes et fiers de l’ me sens un peu seule, Maurice sans ton appui, ta stimulation. On essaiera d’ĂȘtre longtemps des vieux indignes et fiers de l’ĂȘtre avec les pas encore vieux qui le deviendront fiĂšrement !A sa compagne, Ă  ses enfants, vont nos pensĂ©es tristes, amicales, fidĂšles ils ont eu la chance de vivre prĂšs d’un vrai hĂ©ros de notre temps, solide, modeste pour lui, ambitieux pour revoir Maurice !GeneviĂšve Laroque Message des Ministres Mesdames Touraine et Delaunay pour les obsĂšques de Maurice Bonnet C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons la disparition de Maurice Bonnet dans la nuit de lundi Ă  mardi. Figure incontournable du secteur de la gĂ©rontologie, il a Ă©tĂ©, de 1995 Ă  2002, le trĂšs respectĂ© vice-prĂ©sident du ComitĂ© National des RetraitĂ©s et Personnes ÂgĂ©es. Ouvrier, il fut un infatigable militant de la CFDT dans les annĂ©es 1960, avant de consacrer sa vie aux politiques sociales, en particulier Ă  destination des personnes en situation de handicap et des personnes ĂągĂ©es. De trĂšs nombreux Ă©lus et associations de ce secteur ont nourri leurs actions de terrain des travaux de Maurice Bonnet et continueront de le faire. Sa profonde humanitĂ© et la sincĂ©ritĂ© de son engagement manqueront terriblement Ă  l’ensemble des acteurs de la sphĂšre adressons Ă  sa famille nos plus sincĂšres Touraine, Ministre des affaires sociales et de la santĂ© MichĂšle Delaunay, Ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e des personnes ĂągĂ©es et de la dĂ©pendance AndrĂ© Flageul de l’UNA, les AinĂ©s Ruraux, Janine Dujay – Blaret, Pascal Champvert de l’Ad-PA 
 hommages Ă  Maurice Bonnet de membres du Collectif ​“Une sociĂ©tĂ© pour tous les Ăąges” Maurice, tu nous as quittĂ©s. Nous Ă©prouvons une grande tristesse. Mais tu nous as laissĂ©s un tel hĂ©ritage que tu vas rester longtemps parmi nous. Si un jour dans ce pays » ton expression coutumiĂšre, une loi du 5Ăšme risque voit le jour, nous saurons Ă  qui nous le devons. Visionnaire tu Ă©tais, puisque dĂšs 1987 Ă  l’UNA avec ton ami Georges Malo, tu revendiquais la mise en place d’un risque de sĂ©curitĂ© sociale pour rĂ©pondre aux besoins des personnes ĂągĂ©es. Je ne retracerai pas ici tout ton parcours, de l’ouvrier militant au rapporteur Ă©minent du Conseil Economique et Social en passant par la PrĂ©sidence de l’UNASSAD et la vice PrĂ©sidence du CNRPA. Tes travaux sont Ă  notre disposition et je voudrais aujourd’hui reprendre tes convictions. Ta conviction premiĂšre Ă©tait de considĂ©rer qu’il n’y a pas de fatalitĂ© aux problĂšmes, aux situations-problĂšmes que nos concitoyens rencontrent dans leur parcours de vie. A la fatalitĂ© tu opposais en permanence - La force du savoir et de l’analyse - La force de l’action le savoir qui est indispensable Ă  l’Action et l’Agir qui nourrit le savoir - La force du collectif, le travail en Ă©quipe - La force de l’engagement dans la durĂ©e, la tĂ©nacitĂ©. La clĂ© de voĂ»te de ta pensĂ©e Ă©tait la reconnaissance de la place des personnes en difficultĂ©, le respect de l’autonomie Ă©tant la condition premiĂšre de l’exercice de leur citoyennetĂ© et du maintien de leur dignitĂ©. Tu as mis tout cela en application lors de ta prĂ©sidence de l’UNASSAD. D’un syndicat employeur tu as Ă©tĂ© un des artisans de la convention collective 83, tu en as fait un mouvement revendiquant sa participation Ă  la construction des politiques publiques, et des entreprises de l’économie sociale capables d’articuler pratiques militantes et expertises professionnelles. J’essaie encore aujourd’hui de poursuivre ton Ɠuvre, moi Ă  qui tu as mis Ă  plusieurs reprises le pied Ă  l’étrier. Chacun dans sa vie fait des rencontres dĂ©terminantes qui vous construisent, qui vous grandissent, qui vous boostent ». Ma rencontre avec Maurice appartient Ă  cette catĂ©gorie. Nous avons mis du temps Ă  nous trouver, Ă  nous reconnaĂźtre
 Attirance, mĂ©fiance rĂ©ciproque ? J’étais sĂ©duit par ton charisme et je le craignais. Tu n’aimais pas trop les intellos psychos auxquels tu m’assimilais rapidement. Une fois dĂ©passĂ©es les premiĂšres reprĂ©sentations, nous nous sommes vraiment trouvĂ©s et quel parcours commun fait de connivences, mais aussi de diffĂ©rences, voire de tiraillements. Ah les piques amĂšres de Maurice !. De cette rencontre militante et professionnelle est nĂ©e une amitiĂ© avec toi et aussi avec ta compagne Maryse. Et alors se sont succĂ©dĂ©s les moments d’échange, de ballades, de fĂȘte l’humour de Maurice ! et aussi d’entraide dans les coups durs. Je me revois, je nous revois quelques annĂ©es en arriĂšre. J’étais en convalescence d’un gros problĂšme de santĂ©. Tu Ă©tais venu passer deux jours en tĂȘte-Ă -tĂȘte avec moi dans ma maison de montagne. Mon jardin du ciel t’avait dĂ©finitivement convaincu que je n’étais pas qu’un intello ! Pendant ces deux jours, nous nous sommes tout dit de nos accords, de nos dĂ©saccords et nous avons fait une compĂ©tition de cuisine
 un expert extĂ©rieur aurait Ă©tĂ© prĂ©sent, tu aurais gagnĂ©. C’est dur de te perdre Maurice, toi qui brandissait ton diplĂŽme de HEC Hautes Etudes Communales, tu auras Ă©tĂ© malgrĂ© tes dĂ©clarations un vrai intellectuel. Tu en avais la qualitĂ© premiĂšre la pensĂ©e critique, sur les systĂšmes, les organisations, les institutions et sur toi-mĂȘme. Pour moi, tu seras toujours l’exemple qui montre et qui dĂ©montre qu’un individu quelle que soit son origine, peut ĂȘtre crĂ©ateur et porteur d’histoire. Te rendre hommage c’est continuer ton combat, c’est ce que nous allons tous Flageul, prĂ©sident de l’UNA — — — — — — — — — -Le prĂ©sident GĂ©rard Vilain, Janine Dujay Blaret, et le conseil d’administration des AĂźnĂ©s ruraux – FĂ©dĂ©ration nationale s’associent Ă  la peine de la famille et des amis de Maurice Bonnet. Il a jouĂ© un rĂŽle moteur dans la reconnaissance des problĂ©matiques liĂ©es au vieillissement et Ă  la perte d’autonomie, notamment lors de son passage Ă  la vice-prĂ©sidence du CNRPA. Son action ne sera pas oubliĂ©e et son souvenir sera un puissant moteur pour continuer Ă  travailler dans les directions qu’il avait pensĂ©es pour lui et ses prochesLes AĂźnĂ©s Ruraux — FĂ©dĂ©ration nationale, Maguy Bouhin,dĂ©lĂ©guĂ©e gĂ©nĂ©rale— — — — — — — — — –Nous perdons un ami fidĂšle, capable de soutenir avec force ce qu’il savait ĂȘtre bon non seulement pour les personnes ĂągĂ©es mais pour toute personne en souffrance . Je compatis Ă  la peine de sa famille et suis avec eux par la pensĂ©e. Janine Dujay – Blaret— — — — — — — — — –Maurice nous a une grande perte pour les siens auxquels nous pensons une grande perte pour les personnes ĂągĂ©es et tous ceux qui les aident au quotidien quand elles sont fragilisĂ©es, car Maurice Ă©tait un infatigable militant de la cause des grande perte pour nous, car nous avons perdu un ami, et plus que cela une voix, un repĂšre, un nous avait dit un jour que nous Ă©tions les soldats de l’aide aux personnes ĂągĂ©es. Lui, Ă©tait notre sommes aujourd’hui orphelins, mais nous continuons l’action, car son Ă©nergie et sa gĂ©nĂ©rositĂ© sont toujours lĂ  pour nous l’AmiSalut l’ArtisteMerci Ă  toiPour l’AD-PA, Pascal CHAMPVERT, prĂ©sident— — — — — — — — — - Oui, Maurice Ă©tait un ami, un exemple, un hĂ©ros des temps modernes et il nous manque dĂ©jĂ  ! Françoise TOURSIERE, Directeur FNADEPA, FĂ©dĂ©ration Nationale des Directeurs d’Etablissements et services pour Personnes AgĂ©es — — — — — — — — — -Merci d’apporter mes pensĂ©es et ma peine sur le dernier chemin de Maurice. AuprĂšs de lui pendant quelques annĂ©es au ComitĂ© national des retraitĂ©s et de personnes ĂągĂ©es ainsi qu’au Conseil d’administration de la CNAVTS j’ai admirĂ© son engagement total Ă  amĂ©liorer la vie des femmes et des hommes sur le chemin de l’ñge. On sentait cette volontĂ© trĂšs ancienne prise avec les formations de jeunesse de l’ conduite mĂ©rite largement d’ĂȘtre priĂšres le Maloisel Hommages du Collectif ​“Pour un vrai 5Ăšme risque” Ă  Maurice Bonnet Chers amis, Maurice nous laissera le souvenir d’un serviteur de la RĂ©publique, tenace en ses convictions, et militant jusqu’à s’excuser de n’avoir pas pu participer davantage Ă  nos travaux. Au nom de notre collectif, rendons lui hommage par une pensĂ©e affectueuse et davantage. Bien amicalement JosĂ© Gongora — — — — — — - Maurice est restĂ© un homme-debout toute sa vie. J’avais Ă©tĂ© touchĂ© quand il m’avait dit qu’il ne suffisait de rĂ©sister mais qu’il fallait militer, aussi. J’espĂšre pouvoir ĂȘtre digne de ses leçons. Mes amitiĂ©s Ă  sa compagne Jean-Michel Caudron Sur le mĂȘme sujet Unmessage de tendresse pour ma mamie qui nous a quittĂ© et laissera un grand vide dans mon cƓur. Merci pour tous les beaux souvenirs que je garde avec toi. Repose en paix, je t'aime. Meredith ♄. RĂ©pondre. Meredith GUY Le 02/07/2022. Commentaire. Un message de tentresse pour ma mamie qui nous a quittĂ© et qui laissera un grand vide dans
Ă  toi qui nous quitte aujourd’hui ! La mort est venue, elle t’a emportĂ© en toute simplicitĂ© et ton dĂ©part va créé un vide c’est certain. Le chagrin et la tristesse emplissent nos coeurs et pourtant c’est une Union Divine que nous devrions pouvoir cĂ©lĂ©brer. Les souffrances que tu as endurĂ©es durant ta vie, toi seul, les as ressenties, traversĂ©es. Nous n’avons pu que les imaginer, et Dieu sait combien loin nous sommes avec notre imagination, de la rĂ©alitĂ© ! A aucun moment nous n’avons pu allĂ©ger ton bagage bien que nous l’aurions voulu. Nous Ă©tions Ă  tes cĂŽtĂ©s impuissants ! Aujourd’hui c’est Ă  nous de traverser la riviĂšre de nos Ă©motions et nous laisser rĂ©conforter par les GrĂąces Divines. Avec ton dĂ©part tu nous laisses un enseignement de taille ! Ne pleurez pas alors que je suis retournĂ© dans l’Union de Dieu » CĂ©lĂ©brez l’Amour divin en vos Coeurs et rĂ©jouissez-vous ! Louez Dieu pour Sa Grandeur et remerciez-Le. Remerciez-le de tout ce qui arrive dans votre vie quand bien mĂȘme vous ne le comprenez pas. Gardez votre confiance en Dieu IL EST TOUT » RĂ»mĂź, dans son enseignement, a choisi d’utiliser la mĂ©taphore de l’ocĂ©an disant ceci La mer est comparable Ă  l’OcĂ©an de Dieu, Ă  la Grande FĂ©licitĂ©, et l’écume créée par ses vagues, est l’image du monde Ă©phĂ©mĂšre dans lequel nous vivons ». Si nous observons ce phĂ©nomĂšne, nous comprenons alors que nous ne sommes sĂ©parĂ©s de rien ni de personne mĂȘme dans la mort ! L’écume quand elle se retire, rejoins l’eau naturellement, elle s’annihile dans l’OcĂ©an sans retenue, elle se dissout en LUI et reste partie intĂ©grante de ce qui constituait l’écume sur le rivage ! OcĂ©an d’Amour Divin ! C’est lĂ  la vĂ©ritable nature de l’homme ! Toi qui nous quitte aujourd’hui c’est Ă  ces Noces que tu nous invites ! Comment ne pas les cĂ©lĂ©brer ? Comment rester prisonniers de nos peines et de nos chagrins ? Avec Toi, nous nous rĂ©jouissons et entrons dans la Salle du Banquet Divin ! C’est ainsi que nous pourrons faire le Deuil. C’est ainsi que nous pourrons continuer Ă  voir la manifestation de l’Amour qui t’animais en chaque chose, en chaque lieu oĂč notre regard se posera ! Merci ĂŽ toi qui nous quitte ! Merci pour tant d’Amour manifestĂ© ! Louanges soient rendues Ă  Dieu ! Podcast et intermĂšde musical Hommage Ă  toi qui nous quitte Haut de page
Nonseulement nous sommes amis, mais il suit Ă©galement la page FB de JSUM. Ça me touche. Quand je vois qu’il a aimĂ© ou commentĂ© un de mes statuts, en voyant son prĂ©nom, je ne peux que penser Ă  lui, mon pĂšre mon papa. Ça me rappelle le passĂ© et pour la fille nostalgique et sensible que je suis, ça me fait du bien.
PensĂ©es
 Ă  ceux qui vous sont chers Ă  l’adresse suivante contact et nous le publierons. ! “20 avril 2020 Une pensĂ©e pour Lhadj Azouaou Mohend ChĂ©rif” “ Hommage , 19/20 avril 2014-19/2O avril 2020 
O6 ans que tu nous a quittĂ© cher Grand-pĂšre! Le temps passe mais rien ne s’efface.. L’immense peine de t’avoir perdu cher Grand_pĂšre❀ Repose en paix Allah_irahmou 🙏. “ “20 avril 2020 Une pensĂ©e pour Babou Feroudja Ă©pouse Azouani Rachid” Tes enfants, tous tes proches Tous ceux qui t’ont connu et apprĂ©ciĂ© Pensent Ă  toi aprĂšs 20 ans depuis le 20 avril 2000 Que tu es partie Tu es partie et depuis nos cƓurs pleurent L’inconsolable douleur Nos yeux te cherchent et te chercheront dans les cieux Pour toujours tu seras dans nos cƓurs Tu as laissĂ© un vide immense derriĂšre toi Tu nous manques Reposes en paix chĂšre mĂšre Mourir n’est rien quand on est aimĂ© aussi fort Que Dieu continue Ă  t’accueillir dans son vaste paradis Merci de partager si vous aimez!
Jesais que ce sentiment d'injustice te brise le coeur comme il brise le mien. Nous sommes bien démunis face à une telle tragédie et je n'ai pas de mots pour t'exprimer ce que je ressens. Sache que je serai toujours là pour toi et que je ne l'oublierai pas." Perte d'un enfant "Tu étais tout ce que l'enfance a de beau et de pur. Ton

bonjour ma ans ce soir que tu es partie...cinq ans de douleur,de vide,de te parle,mais je ne t entend voudrais te serrer dans mes bras,t embrasser,rire avec toi,t ecouter me raconter tes petits aimerais te voir maintenanttu dois etre encore plus belle que lorsque tu nous a aurais 18 m a dit que tu avais changé,quelle chance elle a de pouvoir te voir!JE T AIME MA ME nous manques a tous,papa,aurelie,florian, et a tous ceux qui t nous a fait un beau portrait de et moi avons c est toujours dur cette periode...merci pour le signe que tu m as fais,celui là ne pouvais me faire continue s il te plait,ne m oublie pas meme si tu es tres heureuse de l autre coté,pense encore a moi,a nous qui t aimons comme tu ne peux l T AIME OLYANA. une année de plus depuis que tu es partie,mais cinq ans de moins avant que je ne te rejoigne. JE T AIME. MAMAN

UnepensĂ©e Ă  tous ceux qui nous ont quittĂ© On ne vous oublie pas En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le dimanche 3 juin 2018 0634 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 Bonjour Ă  toutes et Ă  tousDAISY,comment va ton minou ce matin.....et toi..ton Moral ??j'espĂšre du mieux pour lui et toi Bon Dimanche Ă  tous. Bisous. denise Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le lundi 4 juin 2018 1431 Inscrit le 02/03/2006Messages 13 388 BonjourTemps mitigĂ©, pluie ou pas, de gros nuages en alternance avec le soleil, Ă  l'ombre presque frais, au soleil il fait trĂšs chaudQuel temps bizarreDenise je pense que tu t'actives au jardin avec le temps un peu plus sec Daisy pauvre minou, je compatis, ma petite minette aussi elle est partie il y a plus d'un an, le vĂ©to m'avait annoncĂ© cela brusquement et ça fait un choc.. Elle me manque Bouboule 20a.. il titube un peu quand il marche mais se maintient, je l'ai toilettĂ©samedi, ses poils sont tous emmĂȘlĂ©s je les lui coupe pour ne pas que ça tire mange et boit beaucoup... mais trĂšs maigre, je profite de lui au maximum..Bonne aprĂšs midiC\Users\Helene\Pictures\helene Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le mardi 5 juin 2018 0635 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 Bonjour Ă  toutes et Ă  tousJe vous souhaite un Bon Mardi. Bisous. denise Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le mardi 5 juin 2018 1030 Inscrit le 02/03/2006Messages 13 388 Bonjour Ă  tousBon mardi et merci Ă  Denise pour ce cafĂ© et jolie roseC\Users\Helene\Pictures\helene Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le mardi 5 juin 2018 2056 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 Bonsoir Ă  toutes et Ă  tousBonne soirĂ©e, suivie d'une bonne Nuit. Bisous. Denise Retour en haut Daisy a 15 En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le mercredi 6 juin 2018 1005 Inscrit le 27/07/2010Messages 3 006 Bonjour Denise, HĂ©lĂšne, Marika Merci pour votre soutient Merci pour les coquelicots Denise Je lui ai donnĂ© son mĂ©dicament il l'a bien pris Je lui ai Ă©crasĂ© dans une assiette j'ai pris un peu de thon Et il a tout avalĂ© vendredi je dois encore lui faire Demain j'ai rendez vous a l'hĂŽpital pour AndrĂ© J'espĂšre savoir comment ca va aller avec sa maladie Si il va dans un home ou chez moi L'infirmiĂšre qui vient m'a dit ce serais mieux pour moi Si il allĂ© au home comme je suis trop fatiguĂ©eJe suis en train de remettre toute la maison en ordreSurtout les armoires et les vĂȘtements Un peu a la fois je vois le bout du tunnel oufVanessa vient pour faire le wc mettre le Rubson et en couleur2 de mes beaux fils vienne bĂącher la tonnelleQui se dĂ©chire un peu a la fois Bonne journĂ©e, bisou et Ă  + Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le jeudi 7 juin 2018 0614 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 Bonjour Ă  toutes et Ă  tousHier en fin d'aprĂšs-midi encore un orage avec coups de tonnerre, j'ai tout dĂ©branchĂ©....et ne suis plus revenue matin il fait doux dehors, tout et mouillĂ©, j'ignore s'il a plu cette nuit ??Cette annĂ©e la pluie aura fait beaucoup de dĂ©gĂąts et dans certaines rĂ©gions beaucoup de sinistrĂ©s avec ces torrents de boue....tragique pour ceux qui perdent tout.....!!!!!!!DAISY,c'est bien que le Minou prenne son mĂ©dicament. avec du thon.....ou du pĂątĂ© Pour ANDRE ce serait mieux pour toi qu'il ne soit pas Ă  la Maison, car tu es dĂ©jĂ  fatiguĂ©e et un homme malade c'est difficile Ă  gĂ©rer, il vaudrait mieux pour lui et pour toi qu'il soit aidĂ© par un personnel compĂ©tent ...! Bon courage.....VANESSA vient t'aider ainsi que tes beaux-fils c'est bien....Bonne journĂ©e. Bisous. denise Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le jeudi 7 juin 2018 0856 Inscrit le 02/03/2006Messages 13 388 Bonjour Denise un bon cafĂ©, et de belles roses, un petit coup de soleil dans la fileDaisy peut ĂȘtre mieux pour toi que AndrĂ© soit dans une maison, et qui rĂ©intĂšgre ensuite sa maison si sa santĂ© le permet. Mais peut ĂȘtre loin pour toi pour aller le voir aussiJ'espĂšre que ton minou ne souffre pas, il est docile pour prendre son medicamentBonne journĂ©e pour nous sous la grisaille de nouveau et la pluie attendue avec desorages cette aprĂšs midiC\Users\Helene\Pictures\helene Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le vendredi 8 juin 2018 0655 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 Bonjour Ă  toutes et Ă  tousIci temps maussade...toujours....je n'ai rien pu faire au jardin comme tous ces jours derniers !!! Tout est trempĂ© ! Bon nous verrons ça plus tard.....Je vous souhaite une belle journĂ©e en ce Vendredi. Bisous. denise Retour en haut Daisy a 15 En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le vendredi 8 juin 2018 0922 Inscrit le 27/07/2010Messages 3 006 Bonjour Denise, HĂ©lĂšne, MarikaMe voilĂ  avec des nouvelles concernant AndrĂ©Hier chacun a parlĂ© et j'en sais + maintenantIl doit aller dans un home pour se reposerDons je dois attendre qu'une placePrĂšs de chez moi pour pouvoir y allerMerci pour la belle rose Denise Bonne journĂ©e , bisou et Ă  +Mardi Flicxie a bien pris son mĂ©dicamentAujourd'hui il a pris que la moitiĂ© Je ne l'ai pas laissĂ© sortir quand il aura fini il pourra sortir + Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le vendredi 8 juin 2018 0948 Inscrit le 02/03/2006Messages 13 388 Bonjour Denise ta rose est splendide... Peut ĂȘtre vas tu pouvoir jardiner, le soleil Ă  l'air prĂ©senttout autant que les orages ne reviennent pas en soirĂ©eCe week end il devrait faire beau, mais frisquet ce matin, un petit air vivifiantDaisy te voilĂ  fixĂ©e, AndrĂ© sera bien suivi, et pour toi plus de repos, et d'aprĂšs ce que je comprends prĂšs de chez toiBon vendredi et bon week end Ă  tousC\Users\Helene\Pictures\helene Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le vendredi 8 juin 2018 1944 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 Bonsoir Ă  toutes et Ă  tous Bonne soirĂ©e. A demain. Bisous. denise Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le samedi 9 juin 2018 0609 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 Bonjour Ă  toutes et Ă  tousDAISY, espĂ©rons qu'ANDRE pourra avoir une place trĂšs rapidement prĂšs de chez toi...Ton Minou prend ses mĂ©dicaments; c'est bien....il faut ruser pour leur faire avaler des comprimĂ©s. Mais quelquefois Ă  la longue ils se mĂ©fient......mĂȘme du thon Bon Samedi Ă  Vous. Bisous. Denise Retour en haut Daisy a 15 En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le samedi 9 juin 2018 1037 Inscrit le 27/07/2010Messages 3 006 Bonjour Denise, HĂ©lĂšne, MarikaOui Denise je m'en suis aperçueHier j'ai eu du mal a lui faire avaler la piluleIl voulais sortir je lui ai dis si tu sortira Quand tu aura pris ton mĂ©dicament Il l'a prise vers 10 h et c'est depuis 7 h du matin Donc il faudra que je cherche comment je pourrais lui donner Oui moi aussi j'espĂšre avoir une place pour lui Le plus rapidement possibleDemain on va le voir en Belgique c'est la fĂȘte des pĂšresClaudia lui a achetĂ© des mouchoir Il va falloir que je les marques encore du boulotJe ne sais pas mettre d'imageDonc nĂ©anmoins je vous dis bonne journĂ©e, bisou et + Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le dimanche 10 juin 2018 0835 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 Bonjour Ă  toutes et Ă  tousJe vous souhaite un bon Dimanche. Bisous. Denise Retour en haut Daisy a 15 En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le dimanche 10 juin 2018 0930 Inscrit le 27/07/2010Messages 3 006 Bonjour Denise, HĂ©lĂšne, MarikaHummmmmmmmm un bon cafĂ©Ca se refuse pas et avec un croissant Merci Denise et toujours de belles fleursJ'attend toujours une place pour AndrĂ© Demain je vais tĂ©lĂ©phoner a l'assistante socialDe l'hĂŽpital pour savoir ce qu'il ont dit le temps ici ciel gris et nuageux et j'ai froidJe vous souhaite un bon dimancheBisou et Ă  + Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le dimanche 10 juin 2018 1015 Inscrit le 02/03/2006Messages 13 388 Bonjourbon cafĂ© fleuri.....Daisy chez nous pas froid, mais humide, et le soleil a encore disparu.... bon dimanche Ă  tousC\Users\Helene\Pictures\helene Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le lundi 11 juin 2018 0708 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 Bonjour Ă  toutes et Ă  tousDAISY,j'espĂšre qu'ANDRE aura une place trĂšs rapidement.. ici une averse tout Ă  l'heure, mais Ă  prĂ©sent c'est terminĂ©....pour combien de temps ???HELENE,tu es toujours par monts et par vaux......mais c'est ainsi quelquefois par la force des choses !!Nous n'avons plus de nouvelles de MARIKA ???EspĂ©rons qu'elle ne soit pas malade...Bon dĂ©but de semaine Ă  Vous. Bisous. Denise Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le mardi 12 juin 2018 0639 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 Bonjour Ă  toutes et Ă  tousCe matin je vais aller au jardin assez tĂŽt pour finir de tailler ce que j'ai commençé hier comme j'ai pu en fonction du temps. Il y avait Ă  un moment donnĂ© des bourrasques de vent pas croyables, puis plus tard accalmie Bon Mardi Ă  tous. Bisous. denise Retour en haut Daisy a 15 En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le mardi 12 juin 2018 1006 Inscrit le 27/07/2010Messages 3 006 Bonjour Denise, HĂ©lĂšne, Marika Le temps ici de la pluie, des nuages gris Ciel couvert mais du soleil prĂ©vu pour cet aprĂšs midi La tempĂ©rature de 11 Ă  17 ° Pas fameux pour un mois de juin J'espĂšre que vous allez bien Aujourd'hui Flicxie n'a pas voulu prendre son mĂ©dicament entier Alors quand il aura faim je lui donnerais son assiette Pourtant je lui ai mi avec du thon Il est sur le lit il dort Pas loin de moi Bonne journĂ©e, bisou et Ă  + Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le mardi 12 juin 2018 1534 Inscrit le 02/03/2006Messages 13 388 BonjourDenise un bon cafĂ© avec une tulipe assortie Ă  la tasse... et de beaux crocus...la file est un jardin qui change tous les jours Denise je voudrais bien rester tranquille, et encore qu'actuellement je fais beaucoup moins de route..Daisy ton minou se fait dorloter il a bien raison, mais pas facile de leur faire avaler unmĂ©dicament, il le sent..Le soleil a l'air de vouloir s'installer chez nous, du vent, des nuages qui passent, il fait bon et trĂšs chaud au soleil. J'espĂšre que pour toi il en sera de mĂȘmebonne fin d'aprĂšs midiC\Users\Helene\Pictures\helene Retour en haut glaglassdu91 En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le mardi 12 juin 2018 1613 Inscrit le 05/12/2006Messages 22 625 BonjourJuste pour vous dire que ce matin, j'ai appris avec beaucoup de peine de dĂ©cĂšs de MichĂšle ArdĂšche, je pense que certaines de vous l'ont blog d'images Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le mercredi 13 juin 2018 0701 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 Bonjour FRANCOISE,Il y a trĂšs longtemps que je n'ai plus eu de tes nouvelles...j'espĂšre que tu vas bien ainsi que ton Ă©poux. OUI, sur la File de PAULINE, je me souviens de "MichĂšle ArdĂšche", mais plus trĂšs bien...! c'est triste d'apprendre son dĂ©cĂšs ainsi que celui de personnes que nous avons pu cĂŽtoyer en faisant de la te souhaite une bonne journĂ©e. Bisous. Denise Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le mercredi 13 juin 2018 0702 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 Bonjour Ă  toutes et Ă  tousJe vous souhaite un Bon Mercredi. Bisous. Denise Retour en haut Daisy a 15 En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le mercredi 13 juin 2018 1001 Inscrit le 27/07/2010Messages 3 006 Bonjour Denise HĂ©lĂšne, Marika , Glaglass du 91HĂ©lĂšne hier j'ai eu du mal de lui faire avaler sa piluleJ'ai du prendre un tanche de jambon J'avais mis son mĂ©dicament avec du thonDons j'ai pris un peu de jambon j'ai enroulĂ© avec le thon Et son mĂ©dicament et c'est ainsi qu'il l'a pritPour l'instant il est sous la tonnelle il dortSur une chaise de jardin que j'ai mis un gros coussinBonne journĂ©e a vous bisou et Ă  + Retour en haut marika83 En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le mercredi 13 juin 2018 1049 Inscrit le 06/03/2006Messages 21 479 Bonjour Ă  vous j'ai lu tous vos Ă©crits !! je n'avais rien d interessant ni de rejouissant Ă  dire donc je ne suis pas venuemalgrĂ© une operation du dos l'an dernier je ne vais pas mieux !le mĂ©nage et le jardin sont tres pĂ©nibles et ça m'est dur a accepter .bon je vois que Daisy tu vas pouvoir enfin te reposer quand ANDRE sera suivi oui françoise vous l'a dit notre MichĂšle a eu une crise cardiaque fin Mai ;aprĂšs tous ces dĂ©cĂšs c est dur de remonter .ma Pauline me manque beaucoup fait du soleil mais tres souvent la pluie ce qui fait que l herbe pousse sans arret !!mon homme s'est blessĂ© au pied !depuis une semaine il souffre il boite etc..et la radio n'a rien dit hier !!le medecin...??il retroune le voir ce jour !!des heures d'attente dans le cabinet !!!voila je vous souhaite une bonne journĂ©e Denise Daisy HĂ©lĂšne et Françoise MOUTIER MIALLET MAFRAND LAMOURE 19 83 Indochine 59 28_ 43 75 15 63 MERLE BOREL BUISSON CHADENIER ROQUES BAUDOUX .... Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le mercredi 13 juin 2018 1111 Inscrit le 02/03/2006Messages 13 388 BonjourMichĂšle nous a quittĂ©, et nous a anĂ©antis nous ne nous y attendions pas..Elle va nous manquerMarika bien difficile d'apprendre toutes ces disparitions.. Pauline nous manque aussi, et Ă  travers toi on la retrouve un peuDenise merci pour le cafĂ© et fleurs, il me remettra un peu d'aplombDaisy tu prends bien soin de ton minou, il doit pas de place pour AndrĂ© ?bon je continue, pas trop la forme je fais tout au ralentibonne journĂ©eC\Users\Helene\Pictures\helene Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le jeudi 14 juin 2018 0638 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 Bonjour Ă  toutes et Ă  tousCoucou MARIKA......j'espĂšre que ça va aller mieux pour toi et ton Homme. Bon courage !Une pensĂ©e pour notre PAULINE qui nous a quittĂ©e l'an dernier Ă  cette Ă©poque-ci si mes souvenirs sont exacts . J'y pense souvent en venant sur sa File....c'est une façon de lui rendre hommage .......DAISY, tu prends bien soin de ton Minou, et il s 'en doute bien.....Belle journĂ©e en perspective..mais....sait'on jamais... Le ciel est clair pour l'instant et je compte bien aller au jardin de bonne heure pour tondre la quasi totalitĂ© soit une trĂšs grande partie de la journĂ©e....Un cafĂ© ?? et un bouquet de fleurs, une des choses les plus belles qui nous soient offertes Ă  la vue en ce bas monde ! A + tard. Bon Jeudi Ă  Vous. Bisous. Denise Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le jeudi 14 juin 2018 0831 Inscrit le 02/03/2006Messages 13 388 BonjourBon jeudi, Denise les fleurs sont un ravissement tous les jours, j'apprĂ©cie, elles sont toutes plus belles par leur couleur, leur forme, leur senteurbonne journĂ©e Ă  tousC\Users\Helene\Pictures\helene Retour en haut Daisy a 15 En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le jeudi 14 juin 2018 0845 Inscrit le 27/07/2010Messages 3 006 Bonjour Denise , HĂ©lĂšne, Marika et AdeletteMerci Denise pour le cafĂ© avec un petit biscuitMerci pour les fleurs elles sont superbeClaudia vient pour le nettoyage Et on va voir mon Ăšpoustoire aprĂšs midBonne journĂ©e sous le soleil Bisou et Ă  + Retour en haut marika83 En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le jeudi 14 juin 2018 1528 Inscrit le 06/03/2006Messages 21 479 Bonjour Ă  vous entre soleil et pluie comme d'habitude !!ça ne gĂšne pas les chats !!par contre les plantes ont chaud et les herbes poussentj espere que vous allez bien ;du mieux possible ! MOUTIER MIALLET MAFRAND LAMOURE 19 83 Indochine 59 28_ 43 75 15 63 MERLE BOREL BUISSON CHADENIER ROQUES BAUDOUX .... Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le jeudi 14 juin 2018 2056 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le vendredi 15 juin 2018 0631 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 Bonjour Ă  toutes et Ă  tousBon Vendredi Ă  Vous. Bisous. denise Retour en haut Daisy a 15 En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le vendredi 15 juin 2018 1016 Inscrit le 27/07/2010Messages 3 006 Bonjour Denise HĂ©lĂšne Marika J'ai tĂ©lĂ©phonĂ© hier a la vĂ©tĂ©rinaireElle devait venir cet aprĂšs midiEt comme elle est venue 2 fois a FrameriesElle m'a demandĂ© si le chat Ă©tait lĂ  Je lui ai dis oui , il Ă©tait parti faire son tour Comme d'habitude et comme il est revenu Dans le jardin j'ai Ă©tais le chercher Sans savoir qu'elle allĂ© venir Donc c'est fait mon beau fils est venu Il a fait le trou et j'ai Ă©tais mettre Flicxie dedans Mai c'est trĂšs dur c'est le 1er que je conduit ainsi Bonne journĂ©e, bisou et Ă  + Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le vendredi 15 juin 2018 1621 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 Bonsoir Ă  toutes et Ă  tousJe ne savais pas pour ton Minou"Flicxie" !!!! C'est trĂšs dur de perdre un petit compagnon de route...je comprends ta peine. Heureusement que ton beau fils est venu !Flicxie est allĂ© au Paradis des Animaux, mais il sera Ă  tout jamais dans ton ..................Courage ! Bisous. Denise Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le samedi 16 juin 2018 0608 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 Bonjour Ă  toutes et Ă  touson dirait qu'il fera beau... ! Ce Samedi matin les courses puis je verrai selon la forme et l'humeur du moment. Hier finalement avec le temps chaud au jardin je n'ai pas fait grand chose. ... .Bonne journĂ©e de Samedi. Bisous. denise Retour en haut Daisy a 15 En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le samedi 16 juin 2018 0927 Inscrit le 27/07/2010Messages 3 006 Bonjour Denise, HĂ©lĂšne, MarikaC'est une journĂ©e bien triste pour moiMais ca va je pleure moins que quand c'Ă©tait BoubaMais elle me l'a laissĂ© une semaine afinQue je puisse me faire a l'idĂ©e de son dĂ©part Je l'ai portĂ© jusque sa derniĂšre demeure C'est la premiĂšre fois que j'ai eu le courage de faire ça Je lui ai mis des fleurs artificielles Il me manque dĂ©jĂ  il Ă©tait mon bb Bonne journĂ©e , bisou et Ă  + Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le samedi 16 juin 2018 1022 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 DAISY,je sais tout le mal que ça nous fait de perdre un petit compagnon qui fait partie de notre Famille, et mĂȘme plus proche que certains parents.....Mes deux chiennes qui m'ont quittĂ© il y a deux ans maintenant j'y pense tous les jours et j'ai leur photo prĂšs de mon ordinateur. Elles ont lĂ  bien prĂ©sentes elles me manquent car elles Ă©taient toujours avec moi. Mais peu Ă  peu je me suis habituĂ©e, et me suis fait une raison. Personne est Ă©ternel........Mais mes petits compagnons, tous autant qu'ils sont m'auront donnĂ© tant d'Amour......!!VoilĂ ....DAISY, petit Ă  petit tu auras moins de chagrin...!mais tu n'oublieras jamais Flicxie et les autres..... ainsi va la Vie. Courage. Bisous. Denise Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le samedi 16 juin 2018 1252 Inscrit le 02/03/2006Messages 13 388 BonjourDaisy bien triste nouvelle pour Flicxie, mĂȘme peine quand j'ai perdu Mimine et pourtant je ne l'avais que depuis trois ans"Bouboule a 20a tant bien que mal il se maintient... mais je m'attends au pire, il est trĂšs maigre mais toujours vif et debout...Denise nos petits compagnons font partis de notre vie et c'est toujours bien dur d'en ĂȘtre sĂ©parĂ©Bonne fin d'aprĂšs midi C\Users\Helene\Pictures\helene Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le dimanche 17 juin 2018 0618 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 Bonjour Ă  toutes et Ă  tousBonne FĂȘte Ă  tous les papas.......Il fait trĂšs bon fenĂȘtres ouvertes et toutes les senteurs du Jardin remontent vers moi, les tilleuls en fleurs, ainsi que les Seringats et GenĂȘts qui persistent encore un peu....J'ai lavĂ© et Ă©tendu mes draps....le soleil arrive tout doucettement sur les collines en face de chez Dimanche Ă  Vous. Bisous. denise Retour en haut marika83 En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le dimanche 17 juin 2018 0947 Inscrit le 06/03/2006Messages 21 479 bonjour a toutes et bonne fete Ă  tous les papas !!triste nouvelle pour toi DAISY ;tout ce que dit Denise est bien vraimoi aussi j'ai accompagnĂ© notre Ă©pagneul jusqu'au bout et dans un sens on sait qu ils ont eu beaucoup d'amour ..il me reste des deux petits chats semi sauvages et ça fait ma joiemon SAM est ds notre jardin on a mis des fleurs artificielles et plantĂ© des pensĂ©es .ce jour il fait un grand soleil rien n'est prĂ©vu !!j'ai ramassĂ© mes p de terre et hier tondu l herbe qui pousse trop vite !!bisous MOUTIER MIALLET MAFRAND LAMOURE 19 83 Indochine 59 28_ 43 75 15 63 MERLE BOREL BUISSON CHADENIER ROQUES BAUDOUX .... Retour en haut marika83 En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le dimanche 17 juin 2018 0948 Inscrit le 06/03/2006Messages 21 479 - Natacha Harry, prĂ©sidente de la SociĂ©tĂ© protectrice des animaux, annonce au JDD qu'elle dĂ©missionne de son prĂ©sidente de la SPA Natacha Harry annonce dans le JDD qu'elle a "dĂ©cidĂ© de dĂ©missionner" du poste qu'elle occupe Ă  titre bĂ©nĂ©vole depuis 2013. "Je fais ce choix d'abord pour protĂ©ger l'association des violentes attaques dont je fais l'objet", dĂ©clare-t-elle dans cette interview. MOUTIER MIALLET MAFRAND LAMOURE 19 83 Indochine 59 28_ 43 75 15 63 MERLE BOREL BUISSON CHADENIER ROQUES BAUDOUX .... Retour en haut Daisy a 15 En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le dimanche 17 juin 2018 1152 Inscrit le 27/07/2010Messages 3 006 Bonjour Denise, HĂ©lĂšne Marika Merci pour votre soutiens mais c'est trĂšs durJ'ai encore Juliette qui va sur 19 ans et est encore trĂšs alerteC'est la sƓur de Bouba donc il aurait eu le mĂȘme ĂągeLe soleil a du mal a se lever , il n'a pas mit son rĂ©veilleBonne fĂȘte a tous les papasBonne fĂȘte de la musiqueBonne journĂ©e, bisou et Ă  + Retour en haut marika83 En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le dimanche 17 juin 2018 1950 Inscrit le 06/03/2006Messages 21 479 pas vu avant le message de DENISE que je remercie ; Pauline est partie le 30 mai !il n y a pas un jour ou je ne pense Ă  mes parentsUne pensĂ©e pour notre PAULINE qui nous a quittĂ©e l'an dernier Ă  cette Ă©poque-ci si mes souvenirs sont exacts . J'y pense souvent en venant sur sa File....c'est une façon de lui rendre hommageAujourd hui c'est la fete des pĂšres !! plus de pĂšre non plus mais bonne fete Ă  tous les papas !!bonne soirĂ©e !!ma journĂ©e fut jardinage ! MOUTIER MIALLET MAFRAND LAMOURE 19 83 Indochine 59 28_ 43 75 15 63 MERLE BOREL BUISSON CHADENIER ROQUES BAUDOUX .... Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le lundi 18 juin 2018 0615 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 Bonjour Ă  toutes et Ă  tousj'ai bien avançé le travail de la maison, comme ça je pourrai aller au jardin de bonne heure.... Bon Lundi Ă  Vous. Bisous. denise Retour en haut Daisy a 15 En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le lundi 18 juin 2018 1054 Inscrit le 27/07/2010Messages 3 006 Bonjour , Denise, HĂ©lĂšne , Marika Merci Denise pour le cafĂ© et toujours accompagnĂ©De si belles fleursTemps mitigĂ© et maussade et pas de soleilJ'ai dĂ©jĂ  bien travaillĂ© aussi je suis contente de moiMon beau fils est venu boire sa tasse de cafĂ© 3Ma grande petite fille est venue avec bbElle est partie nettoyer chez sa maman ClaudiaTant qu'elle est au travaille Bonne journĂ©e, bisou et Ă  + Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le mardi 19 juin 2018 0733 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 Bonjour Ă  toutes et Ă  tousHier j'ai pas mal souffert de la chaleur au jardin....j'ai coupĂ© un tas de branches de toutes sortes qui jonchent le sol.....Ă  prĂ©sent reste Ă  les ramasser et Ă  les jeter .....mais je le ferai petit Ă  petit.....Le Soleil commence Ă  bien chauffer ici...pour travailler au jardin pas le top. Il est prĂ©fĂ©rable de rester Ă  l'ombre si on peut.....Bon Mardi Ă  tous. Bisous. Denise Retour en haut Daisy a 15 En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le mardi 19 juin 2018 1045 Inscrit le 27/07/2010Messages 3 006 Bonjour Denise, HĂ©lĂšne, MarikaMerci pour le cafĂ© et la fleurJe crois que c'est une tulipe perroquet J'ai une journĂ©e trĂšs chargĂ©e donc je fait courtBonne journĂ©e, bisou et Ă  + Retour en haut marika83 En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le mardi 19 juin 2018 2126 Inscrit le 06/03/2006Messages 21 479 tres chaud ce jour j'ai tondu et puis trop trop chaud bisous a vous MOUTIER MIALLET MAFRAND LAMOURE 19 83 Indochine 59 28_ 43 75 15 63 MERLE BOREL BUISSON CHADENIER ROQUES BAUDOUX .... Retour en haut En attendant Ă©changes,Peinture,Paysages ...... EnvoyĂ© le mercredi 20 juin 2018 0623 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 910 Bonjour Ă  toutes et Ă  tous,coucou MARIKA.......OUI DAISY, c'est une Tulipe Perroquet......Ce matin le temps est clair ce qui nous promet une belle journĂ©e. Mais il va faire chaud comme hier et ça ne m'arrange pas du tout pour jardiner d'autant plus que j'ai toujours ma dĂ©broussailleuse en panne.....Beaucoup Ă  faire en ce moment entre le bricolage, la maison...on n'a pas le temps de s'ennuyer mais c'est trop Ă  la fois mĂȘme en Ă©tant assez rapide....!Je vous souhaite une agrĂ©able journĂ©e. Bisous. Denise Retour en haut Cest si dure la vie sans toi, mais je sais que de tout la haut tu voudrais nous voir heureux et Ă©panouies. Je sais aussi que de tout la haut tu veilles sur nous. Mais sache papa chĂ©ri, que je t'aime de tout mon coeur et que dans mon coeur Ă  jamais tu resteras. Chaque Ă©toile qui scintille dans le ciel est un bisou que je t'offre.
En ce temps-lĂ , Pierre se mit Ă  dire Ă  JĂ©sus Voici que nous avons tout quittĂ© pour te suivre. » JĂ©sus dĂ©clara Amen, je vous le dis nul n’aura quittĂ©, Ă  cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frĂšres, des sƓurs, une mĂšre, un pĂšre, des enfants ou une terre sans qu’il reçoive, en ce temps dĂ©jĂ , le centuple maisons, frĂšres, sƓurs, mĂšres, enfants et terres, avec des persĂ©cutions, et, dans le monde Ă  venir, la vie Ă©ternelle. Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers. » Marc 10,28-31 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris Dire, quitter, recevoir, ĂȘtre voilĂ  les verbes que le Verbe emploie dans cette parole fondamentale Ă  ses disciples. Et chacun Ă  son importance. Le “dire” de JĂ©sus, c’est toujours la vĂ©ritĂ©. Nous avons Ă  nous y rĂ©fĂ©rer encore et encore pour discerner le chemin de nos vies. Le Christ JĂ©sus est lui-mĂȘme Chemin, VĂ©ritĂ© et Vie Jean 14, 6. Comment ne pas le choisir comme le plus sĂ»r guide de nos pĂ©rĂ©grinations terrestres si nous voulons goĂ»ter prĂšs de Lui la vie Ă©ternelle ? Mais pour cela, il nous faut “quitter”. Quitter nos conforts et nos certitudes qui ne sont pas enracinĂ©es en Lui. Quitter nos dĂ©terminismes sociaux et familiaux. Nombre de grands saints comme François ou Claire d’Assise ont renoncĂ© Ă  des conditions de naissance privilĂ©giĂ©es pour choisir la pauvretĂ© Ă  la suite du Christ. Des catĂ©chumĂšnes issus de familles areligieuses choisissent le baptĂȘme pour mener une vie Ă©vangĂ©lique. Et ĂȘtre issu d’une famille dĂ©jĂ  catholique ne signifie pas forcĂ©ment en accepter tous les rites et conventions sans les remettre, au moins un temps, en question. Suffit-il d’ĂȘtre chrĂ©tien par hĂ©ritage et habitude pour ĂȘtre un baptisĂ© prenant Ă  cƓur sa mission de tĂ©moignage ? Suffit-il d’ĂȘtre “en rĂšgle avec l’Eglise” en recevant tous les sacrements si on ne dĂ©veloppe pas ensuite une foi agissante ? Quitter aussi, quand on veut un engagement radical Ă  la suite du Seigneur JĂ©sus, des lieux et des personnes, comme on doit quitter son pĂšre et sa mĂšre pour s’attacher Ă  une Ă©pouse, Ă  un Ă©poux. Le Seigneur apprĂ©cie l’amour total pour sa Personne. Le choisissant Lui plutĂŽt que toute autre, on est plus assurĂ© de ne pas ĂȘtre partagĂ© dans ses choix de vie. MĂȘme un Ă©poux peut dĂ©tourner une Ăąme du choix d’une vie vĂ©ritablement Ă©vangĂ©lique. Un Ă©poux peut concevoir de la jalousie vis-Ă -vis du Christ JĂ©sus quand une Ăąme le chĂ©rit. C’est lui d’abord, l’époux terrestre, qui veut ĂȘtre admirĂ© voire adulĂ© par son Ă©pouse ! Depuis vingt siĂšcles, les femmes qui se consacrent au Seigneur dans la chastetĂ© ont compris cela. Elles fuient les partenaires qui pourraient les maintenir clouĂ©es au sol du matĂ©rialisme et de la dĂ©pendance affective. Donner toute sa vie au Seigneur permet Ă  l’ñme de s’élever totalement libre vers Lui. A condition toutefois de ne pas tomber dans la dĂ©pendance d’un “berger” ou directeur spirituel jouant les gourous, qui pourrait tout aussi bien kidnapper l’ñme consacrĂ©e Ă  son profit. Cette libertĂ© de quitter les attachements terrestres pour vivre vĂ©ritablement de l’amour du Seigneur, Lui sait la rĂ©compenser au centuple en se faisant guide, compagnon de route, conseiller, consolateur. N’est-Il pas Lui-mĂȘme la plus belle des rĂ©compenses, quand Il s’offre tout entier, aimant et candide, Ă  l’ñme qui lui a offert maints renoncements ? Oui, c’est alors qu’on peut “recevoir”. Recevoir la grĂące de Dieu au centuple de ce que l’on avait espĂ©rĂ©. Sortir de l’ariditĂ© spirituelle quand le Seigneur aura dĂ©cidĂ© que le moment en est venu. Recevoir les effluves incomparables de son amour qui surpasse tout amour humain. Et sans l’avoir mĂȘme demandĂ©, recevoir parallĂšlement des amis Ă  aimer, des cƓurs Ă  chĂ©rir et Ă  consoler, et mĂȘme, parfois, des consolateurs dans les persĂ©cutions qui pour sĂ»r ne manquent pas. JĂ©sus nous en a prĂ©venus ! Alors vient le temps de “l’ĂȘtre”. Etre dans l’ineffable joie de la foi assurĂ©e. Etre, davantage que faire et avoir. Etre assurĂ©e de ne plus demeurer seule quelles que soient ses circonstances de vie. Etre dans l’espĂ©rance permanente des bienfaits de l’oraison, dans la certitude des consolations divines. Etre forte mĂȘme dans l’apparente faiblesse. Etre en Ă©tat de grĂące. Etre dans l’exultation Ă  la pensĂ©e que cette plĂ©nitude de la sĂ©rĂ©nitĂ© et de la joie spirituelle ne soit que les prĂ©mices de l’ineffable bonheur d’une Ă©ternitĂ© dans les bras de Dieu.
Tues toi. Ce que nous étions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours. Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné. Parle-moi comme tu l'as toujours fait. N'emploie pas un ton différent. Ne prend pas un ton solennel ou triste. Continue à rire de ce qui nous

Le deal Ă  ne pas rater Cartes PokĂ©mon oĂč commander le coffret PokĂ©mon Go Collection ... € Voir le deal DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE TĂ©moignages, discernement, cas concrets ╬ +6TourterellefleurdorangerBricecĂ©bĂ©Arnaud Dumouchflorence_yvonne10 participantsAuteurMessageflorence_yvonne Messages 23554Inscription 12/02/2007Sujet Madame D nous a quittĂ© 6/1/2008, 2046 Madame D Ă©tait une dame qui habitait la maison de retraite oĂč je travaillait avant, j'avais gardĂ© l'habitude d'aller la voir derniĂšre fois que je lui avais rendu visite, elle Ă©tait embĂȘtĂ©e, le savon de Marseille que son fils lui avait apportait ne sentait pas le vrai savon de Marseille, ce soir, je suis passĂ©e lui porter du vrai savon de Marseille et pour lui souhaiter une bonne annĂ©e, mais, j'ai appris qu'elle est dĂ©cĂ©dĂ©e vendredi Ă©tait trĂšs croyante, trĂšs douce et trĂšs gentille, elle se disait Ă©vangĂ©liste et priait pour moi, elle est partie et je suis que j'Ă©crit en orange est Ă  prendre au deuxiĂšme suis contre l'avortement. Il y a de meilleurs moyens - La Un soutien financier de la future Un soutien psychologique pour quelle puisse rĂ©sister Ă  la La responsabilitĂ© du pĂšre dont on ne parle L'accouchement sous Veuillez considĂ©rer comme nouveau tout sujet que j'ouvrirais en tenant compte de mes problĂšmes d'amnĂ©sie Ma mort est Ă  moi. Arnaud Dumouch Messages 91743Inscription 19/05/2005Sujet Re Madame D nous a quittĂ© 6/1/2008, 2125 Elle continue son chemin. Priez pour cĂ©bĂ©Messages 2334Inscription 07/09/2007Sujet Re Madame D nous a quittĂ© 6/1/2008, 2129 Florence-Yvonne, les priĂšres de Madame D rĂ©sonnent pour toujours dans le coeur de ĂȘtre fidĂšle Ă  cet "hĂ©ritage", il vous suffit de penser Ă  Madame D dans le Royaume qui l' vous garde dans mes priĂšres, ainsi que madame D qui comptait pour vous. Brice Messages 504Inscription 25/08/2007Sujet Re Madame D nous a quittĂ© 6/1/2008, 2210 Quel mĂ©tier difficile, accompagnez les gens jusqu'a leur dernier souffle, je compatit de tout mon coeur avec vous. fleurdoranger Messages 646Inscription 10/12/2006Sujet Re Madame D nous a quittĂ© 6/1/2008, 2311 je compatis avec toi florenceyvonne. Tourterelle Messages 4217Inscription 27/11/2005Sujet Re Madame D nous a quittĂ© 7/1/2008, 0635 Citation La derniĂšre fois que je lui avais rendu visite, elle Ă©tait embĂȘtĂ©e, le savon de Marseille que son fils lui avait apportait ne sentait pas le vrai savon de Marseille, ce soir, je suis passĂ©e lui porter du vrai savon de Marseille et pour lui souhaiter une bonne annĂ©e, mais, j'ai appris qu'elle est dĂ©cĂ©dĂ©e vendredi matin. Se fut une dĂ©licate attention savon et souhait de bonne annĂ©e qu'elle aurait certainement aprĂ©ciĂ©e... florence_yvonne Messages 23554Inscription 12/02/2007Sujet Re Madame D nous a quittĂ© 7/1/2008, 0855 Cette dame ne faisait pas parti de ma famille et pourtant, je ressens un grand vide Ă  la pensĂ©e que je ne la reverrais plus, que je n'entendrais plus sa que j'Ă©crit en orange est Ă  prendre au deuxiĂšme suis contre l'avortement. Il y a de meilleurs moyens - La Un soutien financier de la future Un soutien psychologique pour quelle puisse rĂ©sister Ă  la La responsabilitĂ© du pĂšre dont on ne parle L'accouchement sous Veuillez considĂ©rer comme nouveau tout sujet que j'ouvrirais en tenant compte de mes problĂšmes d'amnĂ©sie Ma mort est Ă  moi. isa Messages 68Inscription 12/10/2007Sujet Re Madame D nous a quittĂ© 7/1/2008, 0944 Le plus important, ce n'est pas de penser au vide que sa mort occasionne, mais de dĂ©sirer indĂ©fectiblement le salut de son peut y participer par une priĂšre fervente. Pour ma part, je ne connaissais nullement cette dame, mais je prie pour elle. Arnaud Dumouch Messages 91743Inscription 19/05/2005Sujet Re Madame D nous a quittĂ© 7/1/2008, 1006 Bienvenu, chere Isa _________________Arnaud Tourterelle Messages 4217Inscription 27/11/2005Sujet Re Madame D nous a quittĂ© 7/1/2008, 1722 Citation Cette dame ne faisait pas parti de ma famille et pourtant, je ressens un grand vide Ă  la pensĂ©e que je ne la reverrais plus, que je n'entendrais plus sa voix. C'est certain ma belle... Lorsqu'une personne de qualitĂ© part, elle laisse un grand vide. Mais quelque chose d'elle restera en toi... Si j'ose dire, elle Ă©tait certainement une bonne maman et pas seulement pour ses propres enfants... Non? Et la vraie amitiĂ© c'est aussi trĂšs profond... florence_yvonne Messages 23554Inscription 12/02/2007Sujet Re Madame D nous a quittĂ© 7/1/2008, 1934 Je suis certaine qu'elle Ă©tait contente que j'aille lui rendre visite, que je ne l'ai pas oubliĂ© en quittant mes fonctions au sein de la maison de que j'Ă©crit en orange est Ă  prendre au deuxiĂšme suis contre l'avortement. Il y a de meilleurs moyens - La Un soutien financier de la future Un soutien psychologique pour quelle puisse rĂ©sister Ă  la La responsabilitĂ© du pĂšre dont on ne parle L'accouchement sous Veuillez considĂ©rer comme nouveau tout sujet que j'ouvrirais en tenant compte de mes problĂšmes d'amnĂ©sie Ma mort est Ă  moi. Pierre Aubrit St Pol Messages 1072Inscription 11/11/2007Sujet Re Madame D nous a quittĂ© 10/1/2008, 2344 ChĂšre Florence-Yvonne,Je compatis Ă  votre tristesse mais vous vous ĂȘtes gagnĂ© une avocate, si elle a besoin de priĂšres, elle elle prie pour vous continument dans son Ă©ternitĂ©. Puissez votre consolation dans le bien que vous lui avait fait et dans celui que vous continuez de faire...Dieu sourit toujours Ă  la bontĂ©...Soyez en paix, et laissez l'amour de Dieu entrer chez vous, lui qui est le mendiant d'amour, celui qu'on ne veut guĂšre! _________________" EST CE QUI EST - OBÉIR A LA VÉRITÉ POUR SERVIR LA CHARITÉ "Pierre La lettre catholique ThĂ©odĂ©ricMessages 18198Inscription 21/08/2007Sujet Re Madame D nous a quittĂ© 11/1/2008, 0356 Bonjour Florence, Vu que la mort n'existe pas pour ceux qui vivent en christ, cette dame est donc entrain de chanter la haut de tout son cƓur dĂ©bordant du Christ les Ă©vangĂ©lique sont de trĂšs bon chanteur , la louange c'est au moins 60% du culte chez eux! alors console toi elle a quittĂ© un vieux vĂ©tement pour un habit de fĂȘte !et pour sourire je crois qu'elle est partie de peur que tu lui passe un savon !! ; florence_yvonne Messages 23554Inscription 12/02/2007Sujet Re Madame D nous a quittĂ© 11/1/2008, 0705 J'aurais aimĂ© la revoir au moins une derniĂšre que j'Ă©crit en orange est Ă  prendre au deuxiĂšme suis contre l'avortement. Il y a de meilleurs moyens - La Un soutien financier de la future Un soutien psychologique pour quelle puisse rĂ©sister Ă  la La responsabilitĂ© du pĂšre dont on ne parle L'accouchement sous Veuillez considĂ©rer comme nouveau tout sujet que j'ouvrirais en tenant compte de mes problĂšmes d'amnĂ©sie Ma mort est Ă  moi. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re Madame D nous a quittĂ© 15/1/2008, 2021 Florence, je suis avec toi et je comprends ta peine pour le dĂ©part brusque de cette dame D que tu aimais , elle n'est pas loin de toi et je suis sĂ»re qu'elle veille sur toi maintenant respect13Messages 470Inscription 28/12/2007Sujet Re Madame D nous a quittĂ© 16/1/2008, 1736 florence_yvonne a Ă©crit Cette dame ne faisait pas parti de ma famille et pourtant, je ressens un grand vide Ă  la pensĂ©e que je ne la reverrais plus, que je n'entendrais plus sa voix. "celui ki te kitte nest pas celui ke tu kitte. si celui ki te kitte est un frere pour toi, alors il ne ta pas kittĂ©, car toi meme tu ne las pas kittĂ©.""un seul etre vous mank, et tout est depeuplĂ©"pour ke sa pensĂ©e te survive, dis toi ke la tienne doit subsister a travers celle ki ta tant chemin est dur, mais elle est certes surement mieux si elle recoit la grace respect13Messages 470Inscription 28/12/2007Sujet Re Madame D nous a quittĂ© 16/1/2008, 1738 florence_yvonne a Ă©crit J'aurais aimĂ© la revoir au moins une derniĂšre fois. la sensation dun dernier adieu aboutit a un ce nest surement pas ce ke tu souhaite chere florence yvonne?dis toi ke c'est un aurevoir. et un aurevoir, on ne le voit pas comme un a la dame D, et la paix de ce kelle etait aboutira a un souffle paisible en toi. ne sois pas triste. amicalement Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Madame D nous a quittĂ© Madame D nous a quittĂ© Page 1 sur 1 Sujets similaires» ECOUTONS NOUS VRAIMENT DIEU, nous qui nous plaignons qu'll ne nous Ă©coute pas ?» Pourquoi nous, catholiques, nous Ă©crasons-nous devant l'État et les autres religions ? » Devrons-nous nous convertir Ă  l’islam pour que l’Église nous vienne en aide ? »» Pape François nous devons nous libĂ©rer de nos rĂ©sistances Ă  la grĂące» Un repenti revenu de l'Enfer oĂč nous allons tous si nous ne nous convertissons pas !Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumDOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE TĂ©moignages, discernement, cas concrets ╬Sauter vers

Cest une demande que vous nous faites depuis la sortie de La Passeuse de mots, c’est un secret que l’on vous cache depuis presque aussi longtemps. On a le plaisir et la joie de vous annoncer la parution de l’édition collector du tome 1 de La Passeuse de mots de @AJ_twice_ 7. 26. 67. Show this thread. LesReinesdelaNuit Retweeted. Collection &H @CollectionEt_H · Jun Ce mercredi 18 aoĂ»t 2021 se dĂ©roulaient les funĂ©railles de Lydie Roche, compagne de Fabrice Duwez et qui nous a malheureusement quittĂ©s brutalement le samedi 14 aoĂ»t. Lors de la cĂ©rĂ©monie religieuse, Ă  la demande de Fabrice Duwez et des frĂšres de Lydie - Reynald, Dominique et Éric - deux textes ont Ă©tĂ© lus pour lui rendre hommage. Le premier par David Hecq et le second par son amie de toujours, Martine LĂ©zier. Voici les transcriptions. Premier texte Lydie c’était avant tout un sourire. Quand vous la croisiez, c’était la premiĂšre chose qu’elle vous offrait, sans rien attendre en retour. Tout simplement parce que c’était naturel chez elle. Il y a des personnes sur cette terre qui quand elles naissent, sont destinĂ©es Ă  ĂȘtre de belles personnes, Lydie en faisait partie. Il aurait d’ailleurs fallu agrandir les murs de cette Ă©glise pour accueillir toutes les personnes qui l’apprĂ©ciaient et qui souhaitaient lui rendre hommage. Seule fille dans une fratrie de quatre enfants, Lydie avait un grand frĂšre, Reynald et deux petits-frĂšres, Dominique et Eric. L’avantage d’ĂȘtre la seule fille, c’était d’ĂȘtre la chouchoute. Elle Ă©tait forcĂ©ment surprotĂ©gĂ©e par ses frĂšres mais elle devait aussi s’imposer dans leurs jeux de garçons turbulents. Mais surtout c’est Ă  elle que revenait la charge, ou plutĂŽt le plaisir, de faire le lien entre ces enfants aux caractĂšres tous diffĂ©rents, de jouer les avocates auprĂšs des parents et d’arbitrer les chamailleries. Elle aurait pu ĂȘtre diplomate tant elle arrondissait les angles pour apaiser la situation. Sans vous en rendre compte sur l’instant, vous, sa famille avez forgĂ© son caractĂšre. Elle adorait ses frĂšres et en parlait toujours avec fiertĂ©, s’inquiĂ©tant pour eux quand ils n’étaient pas en forme, se rĂ©jouissant quand ils allaient bien. Reynald perd sa petite sƓur, Dominique et Eric perdent leur grande sƓur. C’est une part de vous-mĂȘme qui s’en est allĂ©e et nous nous sentons bien impuissants face Ă  votre dĂ©tresse. Les mots, les gestes amicaux semblent inutiles pour vous rĂ©conforter. C’était votre boussole, votre organisatrice en chef d’évĂ©nements familiaux et il vous faudra demeurer soudĂ©s pour perpĂ©tuer sa mĂ©moire. Vous lui devez bien ça, enfants vous lui aviez malencontreusement cassĂ© sa dinette. Cette facultĂ© innĂ©e de crĂ©er du lien s’est transposĂ©e dans son mĂ©tier, qu’elle vivait avec passion aux cĂŽtĂ©s de sa meilleure amie, Martine. 42 ans de complicitĂ©. Ce mĂ©tier, au plutĂŽt cet engagement total au sein d’un service de tutelle lui a aussi permis de rencontrer l’amour de sa vie, Fabrice. Un ours un peu bougon mais adorable qu’elle a su apprivoiser et qu’elle aimait de tout son cƓur. En premier lieu nos pensĂ©es vont vers toi Fabrice car nous savons tous ici combien elle comptait Ă  tes yeux et combien tu l’aimais. Nous sommes tous ici incapables de mesurer le vide de son dĂ©part prĂ©cipitĂ©. Comme pour ses frĂšres et pour les membres de sa famille, nos mots n’ont pas la force de te rĂ©conforter et nous en sommes tous dĂ©solĂ©s. Sachez que nous sommes lĂ . Fabrice, nous avons aussi une pensĂ©e pour tes enfants Camille, Pierre et Antoine. Vous ĂȘtes devenus ses enfants et quand elle parlait de vous, son visage s’illuminait immĂ©diatement. Si Fabrice est peu dĂ©monstratif par nature, Lydie parlait pour lui et nous racontait vos parcours, vos soucis et vos bonheurs. Elle vous aimait de tout son cƓur mais est-ce utile de le dire ? Vous le savez au fond de vous-mĂȘme. Quand vous ĂȘtes devenus parents Ă  votre tour, elle ressentait une extrĂȘme fiertĂ©. Elle nous montrait sur son tĂ©lĂ©phone les photos de Louis, de Sacha et de Maelle. Elle se plaisait Ă  leur tricoter des vĂȘtements et lĂ  encore, elle ne manquait pas de nous montrer le rĂ©sultat en photo regarde comme ils sont rigolos, regarde comme ils sont dĂ©gourdis, regarde comme ils sont beaux ! ». Tout comme Fabrice, son petit bonheur intime, Ă©tait de les voir grandir. Au sein du service tutĂ©laire dans lequel vous travailliez, vous avez accompagnĂ© un nombre incalculable de personnes dĂ©sƓuvrĂ©es. Pour vous la solidaritĂ© n’était pas un mot en l’air mais une rĂ©alitĂ©. Vous viviez la solidaritĂ© au quotidien. Dans un monde parfois sombre, vous apportiez une lumiĂšre bienveillante Ă  des personnes qui en avait grandement besoin. DerniĂšrement, et bien qu’elle soit en retraite de son mĂ©tier, Lydie me disait que la situation sanitaire actuelle modifiait profondĂ©ment les relations humaines, la base mĂȘme de votre profession. Une distance se crĂ©ait entre les individus et s’ajoutait Ă  la souffrance des personnes que vous suiviez. Cela la contrariait. Lydie Ă©tait comme ça. Soucieuse des autres, vigilante et attentive. Mieux que quiconque, elle savait dĂ©tecter dans le regard, dans l’expression d’un visage, la petite chose qui vous minait l’esprit. Avec des mots simples, avec sa bienveillance, avec sa chaleur naturelle et son sourire amical, elle aidait les personnes Ă  se sentir mieux et Ă  se sortir de situation qui nous sembleraient Ă  tous inextricables. Quand Fabrice m’a rejoint dans l’aventure municipale en 2008. Ce n’est finalement pas un conseiller municipal que j’ai recrutĂ© dans l’équipe mais deux ! A l’instar de son grand frĂšre, Reynald, maire de Guemappe, Lydie aimait la vie publique et l’engagement au service des autres. Elle faisait de la politique au sens noble du terme, au sens Ă©tymologique, celui qui signifie s’occuper de la citĂ© et des citoyens. Comme pour notre regrettĂ© GĂ©rard Lorenc, pour Lydie, un Ă©lu devait ĂȘtre sur le terrain, proche des gens et de leurs prĂ©occupations. Quand Fabrice arrivait dans une manifestation communale, Lydie Ă©tait Ă  ses cĂŽtĂ©s. Et qu’importe si elle n’était pas officiellement Ă©lue, le statut lui importait peu, ce qui comptait c’était les actes. Je ne vous le cache pas, le duo Fabrice et Lydie Ă©tait redoutablement efficace au sein de l’équipe municipale. Pour toutes les questions sociales de la commune, notre Ă©quipe savait compter sur eux repas de l’amitiĂ©, colis des aĂźnĂ©s, centre communal d’action sociale, aide aux personnes en difficultĂ©, aide Ă  trouver un logement. Quant Ă  leur implication dans la vie associative, c’est bien simple ils Ă©taient prĂ©sents Ă  toutes les manifestations. Souvent accompagnĂ©s par leurs voisins et amis de toujours, la famille Pitou. Et mĂȘme quand ils Ă©taient en vacances et qu’ils en manquaient une, ils me tĂ©lĂ©phonaient pour savoir si cela c’était bien passĂ©. Fabrice + Lydie c’était l’équation parfaite. Je me reposais complĂštement sur eux et ils avaient toute ma confiance. Combien de fois Lydie me tirait l’oreille tu devrais rendre visite Ă  untel, ça lui ferait plaisir de te voir ». Bien sĂ»r je m’exĂ©cutais ! Non pas parce qu’elle m’intimidait mais tout simplement parce que je n’avais pas envie de la dĂ©cevoir et parce qu’elle avait raison, il faut rester attentifs. MĂȘme quand nous n’avons plus Ă©tĂ© Ă©lus, elle a Ă©tĂ© la premiĂšre Ă  s’investir dans la rĂ©serve sanitaire pour apporter un soutien aux personnes ĂągĂ©es lors du premier confinement. Elle leur mijotait des bons petits plats, faisait leurs courses, confectionnait des masques, Ă©coutait patiemment leurs petits tracas. Et tout ça bĂ©nĂ©volement, sans rien attendre en retour. Un simple sourire rendu suffisait Ă  son bonheur. Elle aimait les gens, tout simplement. Encore la semaine derniĂšre, Lydie et Fabrice continuaient de rendre visite aux anciens de la commune, pour leur apporter un peu de rĂ©confort et prendre de leurs nouvelles. Quand j’ai appelĂ© ces personnes pour leur annoncer le dĂ©part brutal de Lydie, pour beaucoup d’entre eux, c’était comme si je leur annonçais la perte d’un proche. Lydie tu vas terriblement nous manquer. Les personnes de ton envergure sont rares sur cette planĂšte. LĂ  oĂč tu es, pense Ă  nous envoyer un peu de ta bontĂ© et de ta gĂ©nĂ©rositĂ©, notre monde en a grandement besoin. Je terminerai par une citation dont l’auteur demeure inconnu. Mais cela pourrait trĂšs bien ĂȘtre un message de Lydie adressĂ© Ă  Fabrice. T’ai-je vraiment promis de ne pas mourir ? A supposer que je me sois laissĂ© arracher cette promesse, penses-tu sincĂšrement que c’était pour te faire pleurer ? Si je meurs, pour moi ça ne sera pas l’enfer, juste un ailleurs. Pourquoi ma mort serait-elle donc un enfer pour toi ? J’ai tant aimĂ© la vie, je t’ai tant aimĂ©. Et je transformerais, moi, ta vie Ă  toi en enfer ? Je ne veux pas de ça. Je ne serai plus mais les choses et les gens que j’ai aimĂ©s avec toi resteront Ă  tes cĂŽtĂ©s. L’amour que je t’ai donnĂ©, il est en toi. C’est une source de vie et ce feu ne s’éteindra pas quand je te quitterai. Par contre je compte sur toi pour le nourrir et le rendre Ă  celles et ceux que nous aimons. AprĂšs un temps de dĂ©sarroi, tu apercevras que ce monde de larmes qui te semble invivable aujourd’hui est aussi un monde de joie, de beautĂ© et d’amour. Laisse alors la vie t’envahir. Je ne te quitte pas ; je me suis confondu Ă  cette partie de toi qui toujours s’émerveille. Second texte Lydie, une femme de cƓur, une femme de bien », une femme de lien » Comme disait JJ Goldman, tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang, celle que j’ai choisie, celle que je ressens » Pour avoir eu le privilĂšge, oui, le privilĂšge de partager 42 ans de ma vie avec toi, prĂ©sente rĂ©ellement, authentiquement, pour toutes mes grandes joies mais aussi mes grandes peines, je veux dire Ă  toi, ta famille et tes nombreux amis pour lesquels tu as toujours su te rendre disponible, combien ma peine est immense et lourde aujourd’hui. Ce ne sont hĂ©las pas des mots de convention, ni de politesse, crois le bien, mais tu le sais, de lĂ  oĂč tu es dĂ©sormais. Notre parcours commun d’éducatrice commencĂ© en 1979, s’est poursuivi durant 42 ans, avec une sensibilitĂ© sociale identique, socle de notre longue et fidĂšle amitiĂ©. Pour ton anniversaire en fĂ©vrier, je t’avais offert un livre Ă  toi, la fervente lectrice !, dont le titre Ă©tait Rien ne t’efface » de M Bussi. Jamais je n’aurais pensĂ© que ce titre pouvait ĂȘtre prĂ©monitoire. Alors, merci infiniment pour tout Lydie, toi qui ne me laissais jamais deux jours sans nouvelles
 Tu resteras irremplaçable Ă  jamais
 Je souhaite Ă  Fabrice, Ă  ta famille et Ă  tes nombreux amis, proches et lointains, de pouvoir continuer leur route sans toi ici-bas avec courage, et avec autant de dĂ©termination que celle dont tu as fait preuve toute ta vie durant. Je t’embrasse, Lydie, du fond du cƓur. **** La famille remercie l'Ă©quipe paroissiale pour leur implication dans la cĂ©rĂ©monie et toute les personnes qui ont tĂ©moignĂ© leur sympathie Ă  la famille. UneĂ©norme pensĂ©e pour toi Sylvie , en souvenir de tous ces bons moments passĂ©s Ă  tes cĂŽtĂ©s chez Forum Voyages 2. PostĂ© par Cyrille Cord'Homme le 11/04/2016 17:56 | Les derniĂšres condolĂ©ances Yann Krieger au nom de JosĂ©-Manuel Del Valle Il m'est difficile de penser que nous ne te verrons plus entrer dans notre bureau le matin, tu arrivais et comme par enchantement le soleil brillait mĂȘme si le temps Ă©tait mauvais Ă  l'extĂ©rieur. Tu dĂ©gageais une telle Ă©nergie que nous Ă©tions pris dans un tourbillon. Tu vas nous manquer Yann et passe le bonjour Ă  tous ceux qui nous ont quittĂ©s. Avec mes sincĂšres condolĂ©ances. JosĂ© Christian Gapany au nom de Sandra Hofstetter VoilĂ  ça fait 10 ans aujourd'hui que tu es parti. 10 ans que tu as Ă©tĂ© soulagĂ© de tes souffrances. Les annĂ©es passent mais les souvenirs restent et aident Ă  soulager un peu la peine. Ta Sincou. Thomas Ricard au nom de Stephane Fauve Bonjour, je viens d'apprendre la triste nouvelle; j'en suis trĂšs touchĂ©. J'ai travaillĂ© avec Thomas il y a une dizaine d'annĂ©es. Il transmettait son Energie et sa passion, et j'ai beaucoup appris avec lui. SincĂšres condolĂ©ances Secondina Hochstaettler au nom de Anne-Françoise Stucki En pensĂ©es avec vous durant cette douloureuse Ă©preuve qu'est la sĂ©paration. Avec toute ma sympathie. Meilleurs messages. Mimi Yvette Eschmann RossĂ© au nom de Ernest Reusser Cher Aloys et familles. Je vous prĂ©sente toutes mes condolĂ©ances j'ai appris le dĂ©cĂšs de ta femme. Je te souhaite de tout coeur la force pour continuer ton chemin. Bonnes salutations et peut-ĂȘtre Ă  bientĂŽt. Ernest Reusser 1442 Montagny Françoise Chabloz-Pittet au nom de Madeleine Amstein C’était le bon temps quand Mme Françoise Chabloz venait nous rendre visite au bureau avec ses petits-enfants. Nous n’avons que de bons souvenirs de cette Ă©poque qui a durĂ© une dĂ©cennie. SincĂšres condolĂ©ances Ă  toute la famille. Madeleine Amstein & Marie-Louise Hofer Josiane Altina au nom de AngĂ©lique PĂ©trits C’est avec grand regret que je viens d’apprendre cette triste nouvelle. Je voudrais rendre hommage Ă  cette femme extraordinaire, intelligente, cultivĂ©e, dynamique, raffinĂ©e qui a Ă©tĂ© la compagne de mon oncle, Dimitri, pendant plusieurs dĂ©cennies. Ma chĂšre Josiane, tu as Ă©tĂ© pour moi une tante comme aucune autre, le lien indĂ©niable Ă  mon oncle que j’adorais. C’était avec grand plaisir qu’on faisait chaque fois le dĂ©tour par Lausanne pour te rendre visite. Notre prochain rendez-vous Ă©tait prĂ©vu pour le 10 septembre. Tu as laissĂ© derriĂšre toi un vide qu’il est impossible de combler. Annette Berthet-GilliĂ©ron au nom de Alain et Françoise Jeanmonod Que de beaux souvenirs qui s'envolent! Nous sommes de tout coeur avec vous pendant ces pĂ©nibles moments. AmitiĂ©s Alain et Françoise Philippe Lederrey au nom de Jean-François Chappuis ChĂšre Famille, c'est avec tristesse que j'ai appris la nouvelle. En pensĂ©es avec vous en ces moments pĂ©nibles et sincĂšres condolĂ©ances. Anne-HĂ©lĂšne Ketterer au nom de AndrĂ© et GeneviĂšve Crausaz A Patrick, MichĂšle, Chantal, Dennis et familles Nous sommes en pensĂ©es avec vous aprĂšs le dĂ©cĂšs de Anne-HĂ©lĂšne. SincĂšres condolĂ©ances GeneviĂšve et AndrĂ© Crausaz LeDJ mixe des airs que nous aimons bien, qui nous mettent l'ambiance, nous nous levons, et sur Une soirĂ©e comme nous en partageons tant d'autres depuis des semaines. Nous sommes la team, nous nous attablons, puis nous commandons, on a nos habitudes. Le DJ mixe des airs que nous aimons bien, qui Editer l'article Suivre ce blog Administration Connexion + CrĂ©er ForumAnimaux6 rĂ©ponses /Dernier post 26/10/2011 Ă  1926Eeuriel_209086326/10/2011 Ă  1005Hier soir a 22h30 terrassĂ© par une crise cardiaque a 4mois et demiJe suis anĂ©anti, mon homme aussi on l'aimĂ© tellement. Je me repasse en boucle ses dernier instant dans ma tete c'est douloureu et j'arrive pas a arreter sa, j'ai pleurer toute la ma poupĂ©e tu va nous manquerOn t'aimeras toute notre vie et personne ne te remplacera <3 Isys <3 Votre navigateur ne peut pas afficher ce tag vidĂ©o. Nniatou_209119626/10/2011 Ă  1035-Je n ai pas de mot ... Mais juste une grande pensee pr vous ... - - - - -22465820326/10/2011 Ă  1444Les parolesn'exitent pas pour te consoler, mais je pense Ă  toi, et je compatis du plus profond de mon Ă  1615cryTriste nouvelle..Je suis de tout coeur avec toi, dans ton immense sommes impuissantes avec ces saloperies de est montĂ©e bien trop tĂŽt, au Pont de l'Arc en Ciel, rejoindre tous nos bb d' Ă©toile de plus courage dans ce terrible .Une pensĂ©e pour ta fifille . AMOUR Eeuriel_209086326/10/2011 Ă  1828Merci..Ce matin On lui a dit un dernier au revoir et on se reconforte comme on peut en ce disant quelle a rejoin sa soeur deceder a 2mois et demi dun accident quelle sont toutes les 2 apaiser et qu'Isys ne souffre plusElle continuera a vivre en nous On ne l'oublira pasPublicitĂ©, continuez en dessousFfannie_204032126/10/2011 Ă  1926Une grande pensĂ©eĂ  vous deux. Les mots n'enlĂšvent pas la peine mais je suis de tout coeur avec vous. Pauvre pupuceVous ne trouvez pas de rĂ©ponse ? Jepense Ă  toi ! 47. Une pensĂ©e pour toi pour te dire que je te soutiens dans ta dĂ©cision. Tu es quelqu’un de fort et tu t’en sortiras seul(e). DĂšs que tu en as le besoin, je suis Ă  un SMS de toi ! 48. Une personne qui quitte ce monde, ne le quitte jamais vraiment entiĂšrement, car elle reste vivante dans nos cƓurs et nos mĂ©moires. Elle vit Ă  travers chacun de nous. J’ai une Sydonnie de RivefiĂšreSergenteSujet [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Sam 5 Oct 2019 - 1151 8 mai 1166 ◈ ◈ ◈La douleur Ă©tait devenue une habitude, une compagnie de vie, une partenaire d’un jeu malsain qui animait rĂ©guliĂšrement la totalitĂ© de son ĂȘtre. La sergente n’était devenue plus que l’ombre d’elle-mĂȘme, une ombre qui se laissait petit Ă  petit plonger dans les abysses des regrets, de la culpabilitĂ©. Sa survie, elle ne l’a tenait qu’à cette prĂȘtresse aux yeux envoĂ»tants, qu’à cet acharnement sur sa personne nuit et jour, qu’à toutes les nombreuses tentatives de soins qui se relevaient chaque fois un Ă©chec lamentable. Cependant, ce jour, celle qui avait le pouvoir de propager la parole des dieux avait dĂ©cidĂ© qu’il Ă©tait grand temps de l’accompagner jusqu’à son Ă©poux. Étrangement, la nouvelle n’avait pas semblĂ© apporter le moindre rĂ©confort de la main armĂ©e du dĂ©sormais Roi, non, craignait-elle de n’ĂȘtre qu’un poids, un vulgaire poids. Sydonnie ne c’était plus rĂ©ellement exprimĂ©e, la parole semblait l’avoir quittĂ©, alors la clerc parlait bien souvent pour deux. Comme convenu avec le comte, la mĂšre d’une progĂ©niture Ă  venir ne fut pas informĂ©e qu’elle portait la vie. Les symptĂŽmes s’accentuaient pourtant, mais restait-elle convaincue que la mort ne tarderait pas Ă  l’emporter. Il Ă©tait rare de la voir ainsi, le mot abandonner n’avait jamais fait partie de son vocabulaire, pour autant, trop de morts, trop de catastrophes, trop de fange avaient semble-t-il eu raison de son optimisme et la plus forte de ses croyances la vie reprenait toujours le dessus sur la mort. - Reposez-vous, c’est tout ce qui importe » souffla la voix douce de la petite dame, elle n’avait pas obtenu de rĂ©ponse, comme bien souvent derniĂšrement La plaie est moins intensive aujourd’hui, je ne vais pas y toucher. La mĂšre de votre Ă©poux la lavera Ă  l’eau salĂ©e demain matin, je reviendrai pour ma part dans l’aprĂšs-midi. » Les yeux inquiets, d’un bleu perçant avaient presque suppliĂ©s la clerc de ne pas partir, de ne pas la laisser dans ce lit trop grand pour elle, lit d’une chambre qui ne lui appartenait pas rĂ©ellement Ă  ses yeux. La pression des doigts de la gradĂ©e s’était presque immĂ©diatement fait ressentir sur la main de la prĂȘtresse, qui, dans un premier temps surprise ne sut pas comment rĂ©agir, avant de lui offrir un sourire comprĂ©hensif. Prenant un instant pour rĂ©flĂ©chir Ă  ce qu’elle semblait percevoir, la prĂȘtresse se contenta d’ĂȘtre rassurante - Votre Ă©poux sera lĂ , la comtesse de RivefiĂšre aussi, c’est votre famille dĂ©sormais, c’est avec eux que vous devez ĂȘtre. Pour les soins, si cela vous inquiĂšte, je passerai plusieurs fois par jour, mais vous devez rester ici encore un temps, le moindre dĂ©placement vous Ă©puisera plus que de raison et pour le reste, faites confiance Ă  la TrinitĂ©, tout va s’arranger. »Ne souhaitant pas davantage s’éterniser, elle s’éclipsa, laissant la rescapĂ©e dans cette solitude qui lui plaisait autant qu’elle la haĂŻssait. Descendant les marches avec une lenteur prĂ©occupĂ©e, elle s’arrĂȘta un instant, avisant celui qui Ă©tait responsable de ce dĂ©placement un peu trop hĂątif Ă  son goĂ»t –mĂȘme si elle avait rĂ©ussi Ă  repousser l’ensemble de plusieurs jours- celle Ă  ses cĂŽtĂ©s, plus ĂągĂ©es lui semblait ĂȘtre sa mĂšre, aussi, effectua-t-elle une rĂ©vĂ©rence maĂźtrise, un sourire agrĂ©able sur les lĂšvres. Prenant une lĂ©gĂšre inspiration, elle s’autorisa une prise de parole, un rĂ©sumĂ© d’une situation qu’elle se voulait ĂȘtre moins alarmante bien qu’encore prĂ©occupante. - Madame la comtesse, monsieur le comte. Madame votre Ă©pouse se repose, elle ne souhaite pour l’instant ne pas ĂȘtre dĂ©rangĂ©. » une information qu’elle avait traduite sans avoir la certitude de l’exactitude de sa traduction Je viendrais plusieurs fois par jour rĂ©aliser ses soins et l’aider Ă  prendre un bain lorsqu’elle en sera capable. Son Ă©tat s’amĂ©liore, mĂȘme si
 c’est loin encore d’ĂȘtre rassurant. » elle se pinça les lĂšvres avisant celle qui Ă©tait mĂšre et dĂ©sormais veuve Madame, votre compagnie lui ferait sans aucun doute le plus grand bien, la votre aussi monsieur mĂȘme si je ne doute pas une seconde de vos occupations. » elle inclina poliment la tĂȘte Je reviendrais dans la journĂ©e. »Elle s’éclipsa sans plus attendre, sans trop attendre, ce n’était pas Ă  elle d’annoncer ou d’amorcer les conversations. Tout du moins, le pensait-elle, la porte se referma simplement et derriĂšre ce claquement ce fut un Ă©trange silence qui planait dĂ©sormais dans la demeure. Tout du moins dans la chambre de celle qui devait se reposer et qui pourtant se trouvait debout, immobile. Sydonnie dĂ©taillait le lieu avec cette colĂšre inexpliquĂ©, ce besoin de hurler, de pleurer, de renverser le moindre objet qui pourrait se retrouver entre ses doigts. La RivefiĂšre ne voulait pas ĂȘtre lĂ , non, elle aurait voulu ĂȘtre dans sa maison, dans sa chambre, lĂ  oĂč les odeurs ne lui semblaient pas Ă©trangĂšres, lĂ  oĂč elle se sentirait plus Ă  mĂȘme d’exprimer cette tristesse dĂ©vorante. S’appuyant contre la fenĂȘtre, s’enroulant dans un drap chaud, elle avisa l’extĂ©rieur avec l’étrange sensation de ne plus faire partie de ce mĂȘme royaume. Au loin pouvait-elle percevoir encore le drame et les souvenirs qui en dĂ©coulaient. Ne se pardonnait-elle pas son incapacitĂ© Ă  sauver l’ensemble du royaume, des amis, une presque fille. Sa luciditĂ© n’était pas complĂštement revenue, non, mais elle Ă©tait dĂ©jĂ  plus Ă  mĂȘme de tenir une conversation. Avisant encore cette fenĂȘtre, fut-elle surprise de voir deux sergents passer le seuil de la porte, fut-elle surprise d’entendre la main frapper sur la porte d’entrĂ©e. Non, jamais elle n’aurait souhaitĂ© revoir des collĂšgues dans cet Ă©tat, jamais. La porte s’était ouverte et devant une rĂ©vĂ©rence parfaitement maĂźtrisĂ©e, les deux hommes s’étaient exprimĂ©s –seule la prĂ©sentation pouvait diffĂ©rencier en fonction de qui ouvrait la porte- - Monsieur le comte, madame la comtesse, mademoiselle, nous sommes les sergent Malorot et Outrant, nous venons partager nos sentiments de tristesse avec la sergente et lui rapporter des affaires. » un des deux hommes sembla gĂȘner, avisant ajoutant en direction du comte Monsieur de RivefiĂšre, nous avons reçu une commande de la sergente ce jour
 » il se racla la gorge Nous avons supposĂ© qu’elle vous Ă©tĂ© destiné  » l’homme d’armes dĂ©gaina une Ă©pĂ©e longue Ă  une main, dont la lame semblait briller avec le reflet du soleil, un serpent enroulĂ© le pommeau avec que son rangement Ă©tait gravĂ© Ă  l’ensemble des Trois dieux. Le long de la larme de chaque cĂŽtĂ© la devise de chaque famille, RivefiĂšre et d’Algrange. Une lĂ©gĂšre quinte de toux, conscient que la situation Ă©tait Ă©trange, les deux hommes d’armes avaient fini par confier l’ensemble Ă  la domestique –et ou Ă  celui qui rĂ©cupĂ©rait l’ensemble- des rapports, l’épĂ©e, Ă©galement celle de Sydonnie, des petits prĂ©sents de ses subalternes et surtout, surtout, les affaires de son prĂ©cieux ami disparut et celle d’Anne, celle qui aurait du partager la vie du couple plus longtemps. - Nous ne vous dĂ©rangeons pas plus longtemps, sachez nĂ©anmoins que nous allons passer rĂ©guliĂšrement. Votre Ă©pouse est hĂ©roĂŻque, certainement pas autant que vous, mais les faits d’armes rĂ©alisĂ©s
 Serait-elle une grande perte si la milice ne pouvait plus la compter parmi ses rangs
 Pourriez-vous lui faire passer le message ? Nous donner des nouvelles
 » Ils inclinĂšrent la tĂȘte avant de disparaĂźtre, c’était Ă  la fois Ă©trange pour des hommes d’admettre la qualitĂ© d’une femme devant un noble, Ă©trange de presque sous-entendre qu’il ne fallait pas prendre de mauvaises dĂ©cisions
 Le royaume Ă©voluait grandement, l’évĂ©nement du couronnement aussi dramatique soit-il appuyĂ© sur cet Ă©tat de fait
 Maintenant, tout Ă©tait une nouvelle fois Ă  reconstruire. A l’étage, la noiraude observait les deux collĂšgues s’éloigner et prise de cette colĂšre folle contre elle-mĂȘme, contre les dieux, contre le royaume entier avait dĂ©butĂ© sa dĂ©molition de la piĂšce. Chaque fois que son bras s’activait pour balancer un objet contre le mur, la porte, une nausĂ©e la prenait, un vertige, chaque fois chutait-elle sur le sol, refusant de laisser s’échapper la moindre larme et si l’ensemble de ses lancĂ©es ne semblaient pas voler plus loin qu’un minuscule mĂštre devant elle, ce ne fut que quand la porte s’ouvrit et au mĂȘme instant que le plus violent des envois fut rĂ©alisĂ© et que celui oĂč celle qui s’y trouvait due recevoir le fameux objet. Relevant les yeux, perdus, assis au milieu de cette piĂšce qu’elle commençait Ă  dĂ©tester, elle dĂ©tailla la silhouette qui venait de manquer de peu de se faire assommer, murmurant simplement - Ce n’était pas toi que je visais » que visait-elle justement ? Ça va
 j’allais me recoucher
 » DerniĂšre Ă©dition par Sydonnie de RivefiĂšre le Sam 23 Nov 2019 - 1059, Ă©ditĂ© 1 fois Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Lun 14 Oct 2019 - 2220 Roland, assis dans le salon un verre Ă  la main, se souvenait les paroles de la prĂȘtresse qui soignait son Ă©pouse, elles trottaient dans sa tĂȘte. Il comprenait leur sens, bien sĂ»r. Acceptait-il pour autant ? Pas encore. Il avait besoin de temps. Mais la soigneuse lui avait fait comprendre que du temps, il n’en aurait peut ĂȘtre pas. Les jours de sa bien-aimĂ©e Ă©taient peut ĂȘtre comptĂ©s. Il Ă©tait passĂ© la voir au temple, son Ă©tat semblait encore incertain. Elle Ă©tait Ă©galement fragilisĂ©e par cette grossesse, qu’elle ignorait toujours. Il avait demandĂ© Ă  la religieuse de ne rien dire Ă  personne pour le moment, encore moins Ă  la principale concernĂ©e. Tant qu’elle Ă©tait dans ce terrible Ă©tat et loin de lui, il prĂ©fĂ©rait taire la nouvelle. Le blond aux yeux clairs avait tant espĂ©rĂ© que cette nouvelle voie le jour. Mais il imaginait son annonce diffĂ©rente, trĂšs diffĂ©rente. Il l’avait appris alors qu’on lui disait Ă©galement que sa femme Ă©tait entre la vie et la mort, qu’elle lui rĂ©vĂ©lait Ă©galement un terrible secret. Ce n’était pas le moment rĂȘvĂ© et cela ternissait le moment, qui se voulait joyeux. Il se trouvait Ă  prĂ©sent tiraillĂ© entre plusieurs Ă©motions, c’était dĂ©jĂ  le cas avant les aveux, mais lĂ , tout devenait si compliquĂ©, les souvenirs dansaient dans son esprit et s’amusaient Ă  le rendre presque fou. Seul l’alcool parvenait Ă  faire taire son ressenti pendant un temps. Ce secret, il fallait maintenant apprendre Ă  vivre avec. Il aurait prĂ©fĂ©rĂ© l’ignorer, ne jamais ĂȘtre au courant de cela
 Serena s’était elle aussi bien gardĂ©e de le lui dire. Il comprenait Ă  prĂ©sent cette histoire de pacte de sang qu’elles avaient rĂ©alisĂ© toutes les deux. C’était en ce temps bien au-delĂ  qu’une simple amitiĂ©. Il n’aurait jamais dĂ» passer outre. MĂȘme s’il s’est Ă©nervĂ© et fĂąchĂ© avec Sydonnie sur le moment, puis le lendemain avec sa sƓur, il ignorait encore la partie majeure de l’affaire. Elles s’étaient quand mĂȘme bien moquĂ©es de lui. Les deux femmes qui comptaient le plus dans sa vie, hormis sa mĂšre, quel outrage
 Les autres Ă©vĂšnements et la peur d’une mort imminente avait balayĂ© l’acte. Mais il revenait Ă  prĂ©sent, il se le prenait en plein visage. Sydonnie avait Ă©tĂ© rapatriĂ©e enfin au manoir. Elle vivait sous le mĂȘme toit que lui, mais ils se comportaient presque en Ă©tranger. Il prenait de ses nouvelles auprĂšs de la prĂȘtresse, quant Ă  l’avancĂ©e des soins et de son Ă©tat, il passait la voir lorsqu’elle Ă©tait endormie, il restait parfois quelques instants Ă  la regarder dormir. LĂ  oĂč il pouvait la contempler, se rendre compte Ă  quel point elle comptait pour lui, sans avoir besoin de parler, sans explications, sans disputes Ă  craindre. Car de toute façon, il savait que des tensions ne seraient sĂ»rement pas bonnes pour elle ni pour l’enfant qu’elle portait. Il entendit un bruit de porte Ă  l’étage, il se leva alors, se dirigeant vers l’escalier. La prĂȘtresse signalait que Sydonnie ne voulait pas recevoir de visite. Il la laisserait se reposer si tel Ă©tait son souhait, peut ĂȘtre fuyait-elle aussi une confrontation ou qu’elle lui en voulait
 Pourtant, il faudrait bien qu’ils parlent. Laisser passer les jours, sans un mot, ne ferait qu’amplifier le malaise. - Merci pour votre aide. » RĂ©pondit-il de maniĂšre assez solennelle. Il lui Ă©tait reconnaissant de tout ce qu’elle faisait pour sa femme. Et aussi rassurĂ© de savoir que son Ă©tat s’amĂ©liorait. Seulement, il trouvait parfois ses prises de position et ses conseils un peu trop familiers. Il n’avait pas l’habitude de cela. En d’autres circonstances, il aurait trouvĂ© une formulation polie pour la remettre Ă  la place qui Ă©tait la sienne. Mais sans doute son absence de beaucoup de paroles et son attitude froide et distante faisaient dĂ©jĂ  bien le travail. Et qu’elle se contentait de passer outre, tranchant tout de mĂȘme de son Ă©tait plus morose et de plus mauvaise humeur, il essayait donc de prendre sur lui, en ayant conscience de cela. La petite prĂȘtresse ne cherchait pas Ă  mal loin de lĂ , mais il supportait difficilement qu’on lui dicte ce qu’il avait Ă  faire. Je peux aller la voir, Roland. Si tu... » - Non, laissez la. » Coupa le comte. Laissons la dormir, mĂšre. J’irai la voir plus tard, seul. » Ajouta-t-il avec moins de calme fit alors de nouveau place dans la demeure, avant que celui-ci ne soit troublĂ© par le bruit de la porte d’entrĂ©e. Margareth, la domestique, avait appelĂ© le maĂźtre de maison. Il se dirigea alors vers la porte, aprĂšs que la domestique l’ait averti de quoi il retournait. Deux sergents s’étaient dĂ©placĂ© Ă  leur domicile, pour prendre des nouvelles et dĂ©poser des affaires personnelles. La domestique prit les prĂ©sents et les affaires, Roland s’occupa des Ă©pĂ©es. Il observa celle qui avait Ă©tĂ© faite pour lui un instant, avant de reporter son attention sur les deux hommes, afin de les remercier. Ils ajoutĂšrent eux aussi un petit mot, Ă  l’attention de son Ă©pouse. - Je lui transmettrai, merci messieurs. Mais ne comptez pas revoir madame de RivefiĂšre trop rapidement. Elle a besoin de repos. »Il disparut de l’ouverture de la porte, suite Ă  ces quelques mots. Margareth se chargerait du reste. Il Ă©tait bien conscient que les personnes l’apprĂ©ciant Ă  la caserne aimerait avoir de ses nouvelles, la voir et qu’elle retrouve rapidement le chemin du travail. Mais dans son Ă©tat, il en Ă©tait totalement hors de question. Il la savait tĂȘtue parfois et savait aussi combien son mĂ©tier et sa carriĂšre comptaient pour elle. Mais prendre des risques et se fatiguer alors qu’elle tenait encore difficilement stable sur ses pieds et qu’en plus elle portait un enfant, c’était totalement dĂ©raisonnable. Le comte de RivefiĂšre demanda ensuite Ă  Margareth de l’accompagner, c’était le moment de rejoindre la chambre oĂč devait se reposer son Ă©pouse. Il prit soin de regarder de plus prĂšs l’épĂ©e et de la ranger soigneusement avec celle de Sydonnie. Mieux valait peut ĂȘtre pas apporter d’armes tranchantes dans la piĂšce, il ne savait pas trĂšs bien encore comment il allait ĂȘtre reçu !Et visiblement, il ne se trompait pas. Il dĂ» faire un Ă©cart et failli renverser un vase posĂ© sur une Ă©tagĂšre Ă  cĂŽtĂ© de lui. Un objet venait de foncer droit sur lui, lancĂ© par la femme qui, normalement, aurait dĂ» ĂȘtre allongĂ©e en cet instant. Au lieu de cela, elle se trouvait lĂ  debout, au milieu de la piĂšce, l’air furieux et contrariĂ©. La piĂšce Ă©tait parsemĂ©e de divers objets, plus ou moins cassĂ©s. Pas de bris de verre, heureusement. Mais il semblerait avoir eu une scĂšne de combat ici
 Assez troublant. Roland se retourna vers la domestique, qui Ă©tait restĂ©e derriĂšre lui dans le Posez tout cela sur la commode ici et laissez nous je vous prie Margareth. »La petite domestique s’exĂ©cuta rapidement et quitta les lieux sans demander son reste. Dans un mĂȘme temps, Sydonnie avait prit la parole. Plus que ses mots, ce fut son expression qui le brisa, Ă  l’instant oĂč il posa son regard clair sur son visage. Elle semblait en proie Ă  une rĂ©elle tendresse. Il fut instantanĂ©ment attristĂ© par ce regard qui en disait long, ce regard qui l’avait dĂ©jĂ  touchĂ© Ă  plusieurs reprises. Il se rendait compte Ă  cet instant, qu’indĂ©niablement il l’aimait toujours, il ferait tout pour la protĂ©ger elle, avant tout. Il se dirigea alors vers elle, doucement. - J’espĂšre bien que tu ne me visais pas, je suis venu en paix. » Tenta-t-il de plaisanter, mĂȘme s’il en avait pas rĂ©ellement le cƓur. La prĂȘtresse m’a dit que ton Ă©tat s’amĂ©liorait un petit peu. Je me doute que tu manques d’activitĂ© physique, d’oĂč ton entraĂźnement au lancer de divers objets, je suppose ? Je n’en parlerai pas Ă  ma mĂšre, je pense qu’elle y tient un peu Ă  ses bibelots... » Il lui sourit, s’approchant davantage, esquissant un geste vers elle. Il prit sa main dans la sienne, caressa son visage de l’autre, en venant lentement dĂ©poser un baiser sur ses lĂšvres. MĂȘme si ça me rassure de te voir debout, j’aimerai en effet que tu retournes au lit, s’il te plaĂźt
 Ne joue pas avec ta santĂ©. Te perdre n’est vraiment pas quelque chose que j’envisage. » Il l’accompagna alors au lit, au moins pour l’asseoir, puis il reporta son regard vers la commode. Il s’en approcha afin de lui apporter les divers paquets. Deux sergents sont passĂ©s pour prendre de tes nouvelles, je n’ai pas retenu leur nom. Mais ils semblaient bien te connaĂźtre et apprĂ©cier tes qualitĂ©s. Ils ont dĂ©posĂ© cela pour toi. » Il lui dĂ©posa les diffĂ©rents paquets sur le lit. Et ton Ă©pĂ©e aussi, je l’ai rangĂ©e
 Ainsi que
 la mienne. Elle est vraiment magnifique et bien travaillĂ©e, l’idĂ©e me plaĂźt beaucoup, merci pour ça. »Il la laissait Ă©videmment rĂ©agir Ă  l’ensemble des informations et au contenu des divers paquets, lui laissant ce petit moment de dĂ©couverte, s’écartant un peu vers la fenĂȘtre. Sydonnie de RivefiĂšreSergenteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Sam 26 Oct 2019 - 1834 ◈ ◈ ◈Immobile, la noiraude dĂ©taillait celui qui s’approchait, avant de dĂ©tourner le regard pour suivre les mouvements de la domestique qui disparaissait Ă  son tour de la piĂšce. DisparaĂźtre, voilĂ  bien une chose qui traversait rĂ©guliĂšrement l’esprit embrumĂ© de la jeune femme, sans qu’elle n’ose vĂ©ritablement ni le formulĂ© auprĂšs de son mari, ni mĂȘme de sa prĂȘtresse. Affaiblie, Ă©puisĂ©e, la dĂ©sormais de RivefiĂšre ne semblait pas rĂ©ellement comment se positionner ni se comporter auprĂšs de Roland, de cette demeure et de ce nouveau titre. PropulsĂ© par blessure, mise en Ă©chec et mat par les dieux eux-mĂȘmes avait-elle la dĂ©sagrĂ©able sensation qu’ils se jouaient tous d’elle, s’amusaient-ils comme ils pourraient le faire avec une poupĂ©e de chiffons, un pantin fait de bois. Le soupir qui avait fini par s’échapper de ses lĂšvres devait en dire long, tout comme cette excuse sincĂšre, celle qui Ă©voquait le fait qu’elle ne voulait aucunement le blesser, le toucher. Il Ă©tait lĂ , alors que derniĂšrement son absence Ă©tait plus soulignable que sa prĂ©sence, lui en voulait-elle sans aucun doute pour ça Si la prĂȘtresse le dit » il Ă©tait juste devant elle, Sydonnie semblait le redĂ©couvrir, comme pour la premiĂšre fois avec cette Ă©trange Ă©motion, cette Ă©trange sensation Tu m’excuseras auprĂšs de ta mĂšre je ferais rempla
 » elle n’en ferait rien, c’était lui dĂ©sormais, lui qui gĂ©rait l’ensemble de ses biens Si tu le permets, Ă©videmment. » Docile, voilĂ  bien une chose dont la noiraude n’était pas habituĂ©e, voilĂ  bien une chose qui devait encore justifier ses Ă©tats d’ñme, cette difficultĂ© d’adaptation. Convaincue qu’elle allait mourir, en avait elle-mĂȘme presque fini par se satisfaire avant de devoir faire face Ă  sa survie. Les dieux avaient un drĂŽle d’humour, oui, qui ne semblait dĂ©finitivement pas partager par la dĂ©sormais comtesse. Reprenant quelques couleurs, l’ensemble avait semblĂ© disparaĂźtre alors qu’un contact chaud se faisait sur sa main, puis sur ses lĂšvres, alors qu’un simple geste de tendresse sembla lui faire oublier tout le reste. Son cƓur, son esprit avaient fait silence, le temps de l’échange aussi furtif pouvait-il ĂȘtre. Signe, confirmation que Roland de RivefiĂšre Ă©tait bien trop important dans sa vie, Ă©tait-elle devenue sans aucun doute, dĂ©pendante Ă  cet homme qui ne devait pas le rĂ©aliser. - Je pensais que tu me fuyais
 » un murmure, un aveu, sans qu’elle ne comprenne rĂ©ellement la raison Je ne t’en veux pas, je comprends
 voir son Ă©pouse dans un mauvais Ă©tat
 » en rĂ©alitĂ©, Sydonnie lui en voulait pour son absence, tout en l’acceptant et le comprenant Je sais que tu es occupĂ©. » Oui, elle savait. Jamais l’idĂ©e d’une autre femme ne lui avait traversĂ© l’esprit, Sydonnie n’était dĂ©finitivement pas Ă©pouse jalouse, bien au contraire, avait-elle promis de lui faire confiance, promesse qu’elle respectait avec application. Nouveau soupir, alors qu’elle accepte de retourner s’installer au bord du lit, alors que ses prunelles avisent avec cette inquiĂ©tude nouvelle son mari. La dame semble avoir besoin de rĂ©ponse, sans parvenir Ă  formuler les questions sans oser le questionner sur la vĂ©racitĂ© de ses souvenirs, des discussions. Il s’était Ă©loignĂ©, sans qu’elle ne cherche Ă  le retenir, avisant simplement les mouvements avec une curiositĂ© mĂȘlĂ©e Ă  de l’incomprĂ©hension, aucun paquet ne fut ouvert, simplement dĂ©placĂ© et dĂ©posĂ© Ă  cĂŽtĂ© d’elle. Un instant son visage exprima cette confusion Ă©trange alors qu’il Ă©voquait son Ă©pĂ©e, aurait-elle apprĂ©ciĂ© sans aucun doute l’avoir auprĂšs d’elle, la regarder, ressentir l’illusion d’ĂȘtre encore en mesure de l’utiliser. L’évocation de son cadeau lui tira une grimace, elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© que cela se dĂ©roule autrement, ĂȘtre en mesure de lui offrir, pouvoir aviser sa surprise, son plaisir ou non plaisir
 Elle eut de nouveau la sensation qu’on le lui avait retirĂ©, privĂ© de ce droit et ce ne fut qu’un fin sourire un peu forcĂ© qui se dĂ©clara comme unique rĂ©ponse. À peine revenu que le comte s’éloignait dĂ©jĂ , laissant cette Ă©pouse seule sur son lit, avec sa fatigue et ses multitudes de questions. Ses lĂšvres avaient fini par s’entrouvrir, avant de se refermer dans cette rĂ©signation dĂ©sagrĂ©able. Attrapant un paquet, elle eut un dĂ©but de courage et d’envie de l’ouvrir, avant de l’abandonner de nouveau sur le bas-cĂŽtĂ©, avant de se glisser sur le lit, dos contre le lit, les yeux rivĂ©s vers un plafond dont elle connaissait par cƓur la moindre imperfection. - Si tu ne l’aimes pas
 » petit pincement au cƓur Tu peux l’offrir en don au temple, ou Ă  la milice
 Cela sera utile » dĂ©tournait-elle la conversation, sans oser affronter directement la future tempĂȘte Je ne m’en offusquerai pas, je ne m’offusquerai pas non plus de ton absence si c’est ce que tu dĂ©cides, je sais que tu es
 occupĂ©. »Elle se rĂ©pĂ©tait, oui, mais parce qu’elle se refusait de rentrer en conflit et semblait pour la premiĂšre fois ĂȘtre dans la capacitĂ© de le rassurer, d’ĂȘtre celle qui Ă©tait forte, non, Ă  son tour la noiraude avait besoin qu’on prenne le relais, sans le demander, sans forcĂ©ment le montrer. Avait-elle la sensation d’ĂȘtre une miette parmi un tas de poussiĂšre, tout juste bonne Ă  ĂȘtre soufflĂ©e par le vent. Ce fut finalement cette Ă©trange constatation qui l’obligea Ă  sortir de cette rĂ©serve, toujours allongĂ©e sur le dos, les yeux se fixant dans la continuitĂ© de son regard sur le plafond. - J’aimerai sortir Roland, j’étouffe ici
 Cette chambre n’est pas la mienne, je voudrais ĂȘtre dans notre chambre
 » ou rentrer chez elle, dans sa maison N’était-ce pas nos vƓux
 J’ai l’impression qu’ils sont si loin dĂ©sormais
 sommes-nous amenĂ©s Ă  nous comporter comme des Ă©trangers ? » et puis elle osa, elle osa sans rĂ©ellement le faire Je sais que tu ne pourras pas me pardonner, suis-je sans aucun doute indigne des Trois, de toi, sans quoi auraient-ils pu au moins m’accueillir dans leur royaume, cela aurait sans aucun doute Ă©tĂ© plus simple pour toi. » C’était tellement dur, mais tellement sincĂšre qu’elle dĂ» faire des pauses pour terminer entiĂšrement ses phrases Tu es mon mari, j’ai choisi de t’épouser, je t’ai choisi
 Et
 » elle ne le regrettait pas une seule seconde, un seul instant Tu es la personne la plus prĂ©cieuse Ă  mes yeux, je me suis engagĂ©e et je n’ai jamais dĂ©rogĂ© Ă  notre engagement depuis que nous sommes ensemble
 »Cela ne la dĂ©douanait pas du reste, Sydonnie le savait, Ă©tait-ce moins douloureux de le formuler comme ça, d’espĂ©rer que tout n’était pas brisĂ©, terminĂ©, balayĂ©. Silencieuse, aurait-elle pu se relever, venir chercher un peu de tendresse, mais cette crainte grandissante d’ĂȘtre repoussĂ© avait raison de la totalitĂ© de son ambition, sa flamme avait fini par s’éteindre, ne restait-il que cette colĂšre, cette incomprĂ©hension, cette rĂ©signation. - Je comprends » conclut-elle finalement la voix nouĂ©e par un chagrin qu’elle ne s’autorisait pas Ă  ressentir, exprimer C’est toi le dĂ©cisionnaire de toute façon » souffla-t-elle Si mon Ă©tat s’amĂ©liore je ne te ferai pas ombrage dans tes dĂ©cisions, laisse-moi juste au moins sortir un peu, je me ferais accompagner par la personne de ton choix
 » elle avait fini par fermer les yeux Je ne suis pas certaine des compĂ©tences de notre prĂȘtresse
 Elle dit que mon Ă©tat s’amĂ©liore, mais
 j’ai toujours des nausĂ©es, des douleurs et des nouvelles qui apparaissent
 J’ai du mal avec des odeurs que j’apprĂ©ciais pourtant
 Ne voudrais-tu pas faire venir un autre guĂ©risseur, juste au cas oĂč ? »◈ ◈ ◈ Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Mar 5 Nov 2019 - 1504 Faire remplacer les objets cassĂ©s, mĂȘme la mĂšre RivefiĂšre s’en moquait sans doute Ă  prĂ©sent. Les choses n’avaient plus la mĂȘme valeur, mĂȘme les nobles en devenaient beaucoup moins matĂ©rialistes. La veuve avait perdu son Ă©poux, la vie Ă©tait devenue bien triste pour elle aussi. Il fit un geste, faisant comprendre Ă  Sydonnie que tout cela n’avait plus vraiment d’importance. Ce qui l’inquiĂ©tait davantage concernant sa mĂšre, c’était qu’il la voyait dĂ©pĂ©rir de jour en jour, ne sachant pas quoi faire pour changer cela. Elle semblait se laisser mourir aussi, n’ayant plus de goĂ»t Ă  la vie, dĂ©jĂ  en oubliant presque celle qu’elle Ă©tait auparavant, puis en perdant une part d’elle mĂȘme, avec le dĂ©cĂšs du pĂšre de RivefiĂšre. Elle restait lĂ  pour ses enfants, en n’étant plus que l’ombre d’elle-mĂȘme. Voir sa mĂšre dĂ©pĂ©rir Ă  ce point, se sentir impuissant Ă©tait douloureux pour Roland. Et ce, mĂȘme s’il n’avait pas rĂ©ellement eu d’affection dans son enfance, qu’elle Ă©tait bien trop occupĂ©e avec ses affaires et son rĂŽle. Son titre et son apparence avaient toujours comptĂ© plus que tout, quitte Ă  cacher les sentiments, les Ă©motions et tout ce qui rendait une personne humaine et intĂ©ressante. Le blond aux yeux clairs avait Ă©tĂ© Ă©levĂ© ainsi, en apprenant Ă  ne jamais montrer ce qu’il ressentait, Ă  devenir un homme trĂšs tĂŽt, Ă  s’occuper d’affaires d’adultes qui ne le concernaient pas. Il avait appris Ă  se forger cette image d’homme fort et impassible. Depuis plusieurs mois, l’image s’était brisĂ©e, entraĂźnant presque sa chute. Il ne savait pas quoi faire de ce trop plein d’émotions, il ne savait pas les gĂ©rer, il avait des problĂšmes avec les relations humaines et ne comprenait pas toujours les choses de la bonne façon. Pourtant, Ă  ce stade, il ne rĂ©ussissait pas Ă  en vouloir trop Ă  ses gĂ©niteurs. Son pĂšre n’était plus lĂ , il garderait nĂ©anmoins un profond respect pour l’homme qu’il Ă©tait, il a su tout de mĂȘme garder sa famille Ă  l’abri. Et sa mĂšre, il l’aimait Ă©videmment et ne voulait pas la perdre Ă  son comme la brune en face de lui, qui Ă©tait devenue son Ă©pouse. Comme il le lui avait dit, la perdre n’était pas quelque chose d’envisageable. Il avait besoin d’elle Ă  ses cĂŽtĂ©s, de son soutien, de son appui. Il resterait fort, pour elle, il essaierait. Il lui en avait fait la promesse. Mais pourquoi avait-il l’impression qu’elle tentait de lui dire adieu, pourquoi avait-elle Ă  ce point envie de renoncer Ă  la vie, ne croyait-elle pas en un avenir possible ? Un avenir heureux, c’était difficile de l’imaginer, mais au moins essayer, faire en sorte que ce soit rĂ©alisable, ne pas renoncer Ă  la vie. Elle acceptait de se poser sur le lit, simplement elle ne touchait pas aux paquets qui avait Ă©tĂ© apportĂ©s pour elle. La sergente semblait pensive, troublĂ©e. Il se doutait bien qu’il Ă©tait difficile pour elle de rester au repos, mais il Ă©tait loin d’imaginer qu’elle lui en voulait rĂ©ellement. Il avait essayĂ© de faire au mieux, de la protĂ©ger, de la tenir Ă  l’écart. L’écart de quoi, l’écart de qui ? De son mĂ©tier ? De Serena mĂȘme ? Peut ĂȘtre bien. Il avait Ă©tĂ© vexĂ©, il ne savait pas trĂšs bien comment rĂ©agir Ă  cela, peut ĂȘtre avait-il inconsciemment envie de la punir, en la retenant presque en otage ici, sans venir la voir. Lui laisser le temps de rĂ©flĂ©chir Ă  ses actes. C’était peut ĂȘtre un peu cruel dit comme cela, mais non forcĂ©ment prĂ©mĂ©ditĂ©. Il se laissait du temps et lui en laissait aussi. La rancƓur d’un homme Ă©tait difficilement palpable, sa rĂ©action assez alĂ©atoire et imprĂ©visible. Il avait des raisons lui aussi de lui en vouloir, mais il prĂ©fĂ©rait rĂ©agir Ă  sa maniĂšre, en fuyant simplement. Ce qui expliquait son absence de ces derniers jours, alors qu’il aurait dĂ» ĂȘtre Ă  son chevet, plutĂŽt que de laisser la prĂȘtresse et sa propre mĂšre s’occuper d’elle. D’ailleurs, Ă  deux reprises, Sydonnie lui fit remarquer qu’il devait ĂȘtre occupĂ©. Il commençait Ă  connaĂźtre ses reproches, Ă  les visualiser, dissimulĂ©s dans ses paroles. Oui, elle Ă©tait contrariĂ©e et lui en voulait pour son absence. - Ton cadeau me plaĂźt beaucoup, ne dis pas de bĂȘtises. Et je suis lĂ  maintenant. »Elle Ă©tait allongĂ©e, il se rapprocha alors du lit, devant s’y asseoir prĂšs d’elle. La laissant dire ce qu’elle avait sur le cƓur. Cependant, il l’écoutait, mais il ne comprenait pas oĂč elle voulait en venir exactement. Elle parlait de leurs vƓux de mariage, de leur engagement l’un Ă  l’autre. Est-ce qu’elle prenait son absence pour une volontĂ© de sa part de la quitter, de mettre des barriĂšres entre eux ? Il vint alors s’allonger Ă  son tour, Ă  cĂŽtĂ© d’elle, prenant sa main dans la sienne. - J’avais juste besoin d’y voir un peu plus clair, c’est difficile pour moi de te voir dans cet Ă©tat, je ne peux pas te le cacher. Puis, oui tout ça a beaucoup pesĂ© dans ma tĂȘte. » Dans ce ça’, il englobait beaucoup de choses, son Ă©tat de santĂ© Ă  elle, celle de sa mĂšre, de Serena, l’histoire avec Serena, cette invasion et ce qu’il avait fait, la mort de son pĂšre et tant d’autres choses encore. Cela formait un tout, une explosion, un besoin de faire le vide, pour ne se concentrer que sur le principal. Puis, je suis revenu, comme dit, je suis lĂ  maintenant. Je n’ai pas l’intention de partir, de te quitter. »Puis cette phrase finale vint le chambouler Ă  nouveau, ce malaise qu’elle ressentait, bien sĂ»r, il savait maintenant d’oĂč cela venait. Il se devait de lui dire. - Je comprends parfaitement que tu aies envie de sortir, nous irons ensemble, j’y tiens. Je veux ĂȘtre lĂ  pour toi, pour nous. Tu sais que tu pourras toujours compter sur moi. » Il lui sourit, comprendrait-elle sa sincĂ©ritĂ©, son besoin de prĂ©sence, cette envie de la rassurer. Ils avaient encore des Ă©preuves Ă  traverser, mais il ne la laisserait pas seule pour le faire. Je sais que je ne suis pas non plus l’époux parfait, j’ai mes dĂ©fauts, je ne rĂ©agis pas toujours de la meilleure des maniĂšres. Je t’aime peut ĂȘtre d’une façon imparfaite, mais c’est ma maniĂšre Ă  moi de le faire. » Il passa la main sur le visage de la brune, venant parcourir d’un doigt son nez, le faisant glisser doucement vers ses lĂšvres. Puis vint l’embrasser de nouveau, appuyant plus longuement le baiser cette fois. Enfin, en rompant ce contact, rouvrant les yeux, il se releva quelque peu sur le lit, se tenant plus droit, appuyĂ© contre l’oreiller. Il ne lui faisait plus totalement face, mais restait attentif Ă  sa rĂ©action. La prĂȘtresse est une trĂšs bonne soigneuse, elle a toute ma confiance. Ce qui explique tes nausĂ©es, tes malaises, c’est
 parce que tu es enceinte. Tu attends un enfant Sydonnie, notre enfant. »L’annonce avait peut ĂȘtre Ă©tĂ© un peu directe, mais il n’y avait pas mille façons de le dire. Il Ă©tait prĂšs d’elle, il pouvait l’aider Ă  encaisser le choc que cela pourrait ĂȘtre pour elle. Il espĂ©rait tout de mĂȘme que ça l’a rende un peu heureuse, qu’elle ne se braque pas. C’était un cadeau des Trois, signe qu’ils avaient encore foi en eux, en leur couple et leur offrait la possibilitĂ© de devenir une famille. Est-ce qu’elle se sentait prĂȘte pour cela ? Sydonnie de RivefiĂšreSergenteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Jeu 7 Nov 2019 - 2219 ◈ ◈ ◈Maintenant. Le mot avait dĂ» se rĂ©pĂ©ter dans son esprit, comme une boucle d’incomprĂ©hension, comme un poignard qui s’enfonçait dans une plaie pour mieux en ressortir et y repĂ©nĂ©trer par la suite. AllongĂ©e, la sergente s’immobilise dans le moindre de ses mouvements, se concentrant sur une respiration qui reste douloureuse, sifflante, presque dĂ©rangeante. Le bruit du plancher grinçant sous le poids du comte ne semble pas l’affecter, tout du moins suscitĂ© suffisamment d’intĂ©rĂȘt pour la faire se redresser. Les yeux de celle qui est devenue comtesse reste fermĂ©s, les Ă©motions la submergeant Ă©tant un peu trop puissante, incomprĂ©hensible pour lui permettre de conserver son impassibilitĂ© habituelle, prĂ©fĂ©rait-elle comme bien souvent la fuite. Ses lĂšvres s’étaient entrouvertes pour permettre une inspiration bruyante, alors que la silhouette masculine se retrouvait Ă  ses cĂŽtĂ©s, que le corps d’homme s’allongeait si proche de son propre corps. Un Ɠil seulement avait fini par s’ouvrir, afin de dĂ©taillant celui qui venait d’entrelacer ses doigts dans les siens, son cƓur s’était inĂ©vitablement mis Ă  battre plus fort, espĂ©rant que cette conversation qu’elle redoutait autant qu’elle Ă©tait nĂ©cessaire n’arrive vraiment. Maintenant. Oui, ce mot Ă©tait cruel, comme si elle pouvait effacer l’absence, comme s’il pouvait provoquer le pardon. Je suis fidĂšle maintenant, est-ce que ça signifiait qu’avant, l’erreur n’avait pas de valeur ? Je suis lĂ  maintenant. Oui, maintenant. Serrant doucement sa main dans la sienne, conservant cette incertitude et de marche sur une corde raide suspendue dans le vide, l’ancienne d’Algrange ne savait trop quoi, dire, formuler sans avoir cette crainte au ventre de ne pas choisir les bons mots et de provoquer une nouvelle tempĂȘte. Attentive, Sydonnie ne pouvait qu’entendre, traduire ce qui lui semblait ĂȘtre Ă  la fois une perche de secours et une pelle pour creuser son propre trou, se mordant l’intĂ©rieur de la joue, elle sentit une nouvelle fois son ventre former un nƓud, alors qu’une nouvelle nausĂ©e menaçait dĂ©jĂ  de poindre. Sa derniĂšre phrase provoqua une vague de soulagement, si intense, qu’elle avait fini par rouvrir les yeux pour le dĂ©tailler lui, cet homme qu’elle avait choisi d’épouser, celui qui lui avait passĂ© la corde au cou et inversement. - Ce n’était pas Ă©vident derniĂšrement
 » souffla-t-elle sans rĂ©ellement oser, sans aller jusqu’au bout Mais nous allons, reconstruire, ensemble, essayer, n’est-ce pas ? La comtesse, comment
 comment elle avance ? »Sa main encercle davantage la sienne, ses doigts remontent le long de son avant-bras, alors qu’elle s’est mise sur le cĂŽtĂ©, pour mieux l’aviser, le regarder. Doucement, elle s’approche, tout en conservant cette distance imaginaire, ce mur qui semble encore prĂ©sent malgrĂ© les efforts mutuels du couple. Ses lĂšvres se pincent alors qu’elle perçoit la paume de sa main sur sa joue, sa chaleur, ses paroles ne peuvent que la toucher, lui tirer ce sourire tendre, doux, amoureux. Naturellement les Ă©paules de la noiraude se roulent, se haussent puis retombent ou plutĂŽt frotte le tissu qui se trouve sous elle. Sortir, elle en rĂȘve dĂ©sormais, mĂȘme si ce n’est que pour ressentir un peu de chaleur, ou de fraĂźcheur, du vent et de la pluie. - Cela me ferait plaisir, oui, j’aimerais voir de mes propres yeux comment tout ça Ă©volue, pourrais-tu me raconter ? Comment vas Marbrume Roland, comment va notre citĂ© ? » Elle aurait pu lui demander, comme ils allaient eux, si ce vide, ce gouffre qu’elle percevait finirait par se rĂ©sorber. Pour autant sa bouche Ă©tait venue capturer la sienne, chastement, tout en douceur. Ce fut tout, avant qu’une nouvelle sĂ©paration s’installe qu’il reste contre son oreiller rempli de plumes, pas complĂštement vers elle, pas complĂštement dos Ă  elle. Si l’hĂ©sitation de se redresser avait du poindre, si un mouvement physique allant dans ce sens avait dĂ» se faire voir, tout fut rapidement anĂ©anti, absolument du tout, envolĂ©, balayĂ©, submergĂ© par un seul mot aussi irrĂ©aliste qu’indĂ©finissable. Enceinte. La crispation Ă©tait rĂ©elle alors qu’elle repoussait l’idĂ©e sans aucune hĂ©sitation. Comment pourrait-elle ĂȘtre enceinte, elle qui ne l’avait Ă©tĂ© jusque-lĂ , elle dont la mĂšre avait eu tant de difficultĂ© Ă  avoir une fille, elle qui faisait partie de ceux maudits par Serus lui-mĂȘme dans l’art de la procrĂ©ation. Enceinte. Ce fut d’abord un rire, alternant entre humour sincĂšre et angoisse nerveuse parfaitement dissimulĂ©e. Enceinte. Comment une sergente pourrait l’ĂȘtre, comment une femme passant la plupart de son temps une lame Ă  la main pourrait l’ĂȘtre. Comment Ă©tait-ce possible ?! Enceinte. L’écho se faisait de plus en plus violent, de plus en plus Ă©touffant, elle suffoquait sans mĂȘme en avoir conscience. Ce n’était pas possible, pas envisageable, c’était trop tĂŽt simplement. Sa main avait abandonnĂ© la proximitĂ© de la silhouette de son mari, sa peau c’était mis Ă  perler de sueur ou bien avait-elle la sensation d’avoir soudainement excessivement chaud. Le mariage Ă©tait encore si rĂ©cent, si
 Son regard fixait ce plafond, vibrant, scrutant, se mouvant au grĂšs de rĂ©flexions qu’elle ne formulait pas oralement. Il se trompait, il se trompait c’était une Ă©vidence et cherchait Ă  se raccrocher Ă  un espoir qu’elle n’était pas en mesure de lui offrir. Comment un enfant aurait-il pu survivre Ă  l’attaque qu’elle avait essuyĂ©e ? Comment le monstre aux mains recouvertes de sang pouvait-elle porter la vie ? - Roland, je viens de manquer de rejoindre le royaume des Trois » fit-elle pragmatique en se redressant dans une lenteur qui ne lui ressemblait pas Comment veux-tu, comment veux-tu qu’un enfant survive Ă  ce qui a manquĂ© de me faire succomber, comment
 Comment veux-tu que je sois enceinte ? » et si c’était le cas, comment allait ĂȘtre l’enfant, lui qui avait dĂ©jĂ  tant subit, sa blessure provoquerait-elle une contamination
 ses sourcils se froncĂšrent, alors que sa respiration s’accĂ©lĂ©rait dĂ©jĂ  Ce n’est pas possible tu entends, ce n’est pas possible, nous n’avons pas beaucoup et
 nous sommes mariĂ©s depuis peu
 et tu es occupĂ© et je suis occupĂ© et ce royaume ce royaume se meurt et
. Ce n’est pas possible. »Ce n’était pas possible, c’était comme manquer soudainement d’art, comme ĂȘtre proche d’un feu brĂ»lant, comme se noyer en pleine mer. Elle s’était redressĂ©e entiĂšrement fixant ce vide, ce mur avec une incomprĂ©hension poignante, avec un refus, une impossibilitĂ© de croire, d’accepter. Tout semblait se mĂ©langer dans son esprit, inquiĂ©tude, rĂ©alitĂ©, refus, espoir et perdition. Puis cet Ă©trange sentiment de peur, de peur si profonde, si dĂ©routante, si grandissante. Puis cette question, pourquoi le savait-il ? Comment le savait-il ? Se trompait-il ? - Je sais, je sais Roland que c’est ce que tu attends
 ce dont tu as besoin, mais je doute que Serus se montre si gĂ©nĂ©reux aussi rapidement, je ne veux pas que tu sois déçu, nous avons dĂ©jà
 tant de choses Ă  surmonter
 Roland, ce n’est pas.. Regarde-moi, mon Ă©tat, mon ventre est plat, rempli de cicatrice
. » ◈ ◈ ◈ Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Lun 11 Nov 2019 - 2121 Il se doutait que les jours prĂ©cĂ©dents n’avaient pas Ă©tĂ© Ă©vidents pour elle. La difficultĂ© de ressentir cette douleur, cette blessure et ce repos forcĂ©, dur Ă  accepter pour elle qui Ă©tait toujours trĂšs active. Il le comprenait trĂšs bien. Puis, elle Ă©tait aussi restĂ©e dans cette incomprĂ©hension, devant subir l’indiffĂ©rence de son mari. Alors qu’il n’en Ă©tait rien, ce n’était pas de l’indiffĂ©rence. Il avait eu ce besoin d’air, cette envie Ă©goĂŻste de prendre un peu de temps pour lui, pour rĂ©flĂ©chir. Il l’avait dĂ©jĂ  fait dans le passĂ©, et cette maladresse avait dĂ©jĂ  bien failli causer la fin de leur couple. Il n’avait, semblerait-il, pas vraiment compris la leçon. DorĂ©navant, les choses Ă©taient complĂštement diffĂ©rentes. Ils n’étaient plus un jeune couple qui se tournait autour et surmontait mal les difficultĂ©s, quitte Ă  tout envoyer valser. Non, ils Ă©taient devenus mari et femme devant les Trois. Il fallait rĂ©apprendre Ă  communiquer, Ă  se faire confiance, Ă  avancer l’un avec l’autre, surtout pas l’un envers l’autre. Sur ce point, ils se rejoignaient tout Ă  fait. - Oui, c’est effectivement dans mes projets. » lui rĂ©pondit-il, d’une voix douce et rassurante. Il avait ce dĂ©sir d’avancer malgrĂ© tout, malgrĂ© les Ă©preuves. MĂȘme si les choses sont quelque peu diffĂ©rentes, parce que je me sens diffĂ©rent, pas Ă  cause de toi. Mais
 Ă  cause de tout ça, tu sais
 » Cette invasion et tout ce qu’elle a causĂ©. Pour la comtesse, c’est pareil, j’ai l’impression qu’elle ne se remettra pas de la mort de mon pĂšre. J’ai beaucoup de mal Ă  la voir dans cet Ă©tat, je ne la reconnais pas
 Comme je ne me reconnais pas. »Il souffla cette derniĂšre phrase d’une voix trĂšs basse, lĂ  n’était pas le sujet, ce n’était pas de lui dont il Ă©tait question. Puis de toute façon, il n’avait pas envie de s’étendre maintenant sur le sujet. Il avait envie d’ĂȘtre lĂ  pour elle, comme il l’avait dit, de s’occuper de son Ă©pouse, comme il aurait dĂ» le faire dĂ©jĂ , sans la laisser durant plusieurs jours. Il espĂ©rait qu’elle lui pardonnerait son manque d’attention. Ce n’était plus seulement de la maladresse, comme par le passĂ©. Cette fois, il en avait Ă©tĂ© conscient, de cette absence. Il ne rĂ©pondit pas tout de suite Ă  ses interrogations concernant la citĂ©. Il avait son idĂ©e en tĂȘte et l’inquiĂ©ter face au drame qu’était devenue cette partie close du goulot n’en faisait pas partie pour l’instant. Il rompit ce silence par ce baiser qu’il dĂ©posa lentement sur ses lĂšvres. Il aimait la façon qu’elle avait eu de le regarder, de lui sourire. Il sentit Ă  cet instant que la flamme n’était pas Ă©teinte entre eux, qu’il y avait toujours de l’espoir pour leur couple. Que pas Ă  pas, peut ĂȘtre, ils sauraient reprendre le cours de leur vie, ensemble. Il Ă©tait parfois Ă©trange que deux ĂȘtres continuent d’ĂȘtre liĂ©s l’un Ă  l’autre, alors que tout ou presque, semble vouloir les sĂ©parer. Les personnes, les actes, la mort elle-mĂȘme. Mais ils avaient pour l’instant tout surpassĂ©, il ne fallait pas laisser tomber maintenant, ne pas lĂącher. Leur amour Ă©tait encore prĂ©sent, dans cette Ă©tincelle dans leurs yeux, dans ces battements de cƓur s’ rĂ©vĂ©lation que le blond venait de faire Ă  son Ă©pouse la fit avoir un rire, qu’il jugea nerveux. MĂȘme s’il espĂ©rait secrĂštement une rĂ©action de joie sincĂšre, il savait pertinemment au fond de lui que ce ne serait pas le cas. Il connaissait Sydonnie, il se doutait que cette perspective n’allait pas la rĂ©jouir de prime abord. Surtout, dans l’état actuel des choses. Mais peut ĂȘtre, avec le temps et l’acceptation, elle prendrait la nouvelle beaucoup mieux, il l’espĂ©rait en tout cas. Pour l’heure, il l’observait se relever, il observait sa rĂ©action, son ressenti. Il s’était lui aussi quelque peu relevĂ©, n’ayant plus la tĂȘte qui reposait sur l’oreiller. Il se tenait assis sur le lit. - Notre royaume ne se meurt pas. Enfin
 Les choses vont mal, je ne peux pas dire le contraire
 Mais il y a encore de l’espoir. La preuve, les Dieux ne sont pas contre nous. Cet enfant est un cadeau de la part de Serus, j’en suis convaincu. »Il essayait de la rassurer, en mĂȘme temps que lui. Bien sĂ»r que tout cela le faisait Ă©normĂ©ment cogiter aussi. La peur d’élever un enfant dans ce monde apocalyptique, la peur qu’il leur soit arrachĂ© Ă  quelques jours de vie, si bien sĂ»r la grossesse parvient jusqu’à son terme. Tant de questions qui resteraient sans rĂ©ponse, pour le moment. - C’est aussi une immense incertitude pour moi. Mais les Dieux ne nous auraient pas offert le privilĂšge de crĂ©er la vie, s’ils nous en jugeaient pas dignes. Je crois en toi et je crois encore en nous. J’imagine que ça ne sera pas facile pour toi. Mais tu n’es pas seule. »Il se releva un instant, ne sachant pas rĂ©ellement de quoi elle avait besoin, de temps pour accepter ? Lui le savait dĂ©jĂ  depuis qu’elle Ă©tait au temple, il avait eu plusieurs jours pour accepter et se faire Ă  l’idĂ©e. Cet enfant qu’il avait tant dĂ©sirĂ©, il Ă©tait Ă  quelques mois de faire enfin sa connaissance, de devenir pĂšre. Oui, il le voulait, plus que tout maintenant. Transmettre sa connaissance et son nom Ă  sa descendance, en faire trĂšs certainement le nouvel hĂ©ritier de la famille. Cela lui tenait Ă  cƓur, savoir qu’il laisserait une trace de son passage sur le royaume et la pĂ©rennitĂ© de sa lignĂ©e. Cet Ă©tat de fait Ă©tait encore plus parlant Ă  prĂ©sent que son pĂšre n’était plus de ce monde. - J’imagine que ton ventre est encore plat parce que c’est encore rĂ©cent. Mais la prĂȘtresse a Ă©tĂ© formelle. Peut ĂȘtre aussi ceci explique qu’elle Ă©tait tant aux petits soins pour toi, outre le fait qu’elle t’apprĂ©cie. »Il se rapprocha d’elle, ne souhaitant plus rĂ©tablir cette distance qu’il avait causĂ©. Il a dit qu’il serait lĂ , il n’était pas le temps de fuir. La citĂ© a Ă©tĂ© fort endommagĂ©e, il y a beaucoup Ă  reconstruire. Et pas seulement niveau matĂ©riel. Attaquer derriĂšre les remparts de la ville, c’était un gros coup
 La population est touchĂ©e. Mais comme toujours, elle saura se relever, grĂące Ă  l’entraide, au soutien, aux soins. Ce n’est pas la premiĂšre bataille qu’on perd, tu le sais aussi bien que moi. Mais l’humanitĂ© n’a pas dit son dernier mot. » Il vint alors poser doucement la main sur son ventre, qu’il mit Ă  nu au prĂ©alable. Il caressa sa peau, ce ventre contenait dĂ©sormais une autre petite vie, malgrĂ© le mal, malgrĂ© comme elle le disait, les cicatrices qui le recouvraient. Tu en es bien la preuve. Je pense que c’est la meilleure chose qui pouvait nous arriver, qui nous soudera. Acceptes-tu toi aussi d’y croire avec moi ? » Il plongea son regard bleutĂ© dans celui de sa femme, il reflĂ©tait un espoir et une envie sincĂšre. Mais il n’y parviendrait pas seul. Il fallait qu’elle accepte. Ta vie aussi, forcĂ©ment, va en ĂȘtre impactĂ©e. Je parle surtout de ton travail. Tu sais, je ne veux pas ĂȘtre cet Ă©poux trop possessif et t’interdisant tout un tas de choses. Je ne t’empĂȘcherai pas de retourner Ă  la caserne. Mais j’insiste sur le fait qu’il est pour l’heure beaucoup trop tĂŽt pour le faire, tu n’es pas encore complĂštement guĂ©rie. Puis, il faudra bien Ă©videmment freiner le rythme, ne pas prendre de risques inconsidĂ©rĂ©s et... » Il s’emballait, il prenait dĂ©jĂ  ses responsabilitĂ©s Ă  cƓur. Il Ă©tait protecteur aprĂšs tout, c’était dans son tempĂ©rament. Enfin, on verra, on avisera, ensemble. Tu ressentiras certainement les choses au fur et Ă  mesure de l’avancĂ©e
 Tu sauras certainement mieux que moi quoi faire. » Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum Depuisque tu nous a quittĂ©s, l’arrivĂ©e du printemps et l’éclosion des bourgeons me rappellent la saison oĂč nous devions attendre le dĂ©gel du sol pour enterrer tes cendres. L’endroit oĂč tu reposes et l’odeur des fleurs qui s’en dĂ©gage ne me font pas penser Ă  toi. Ne m’en veux pas de ne pas y aller pour te visiter, pour moi tu n’y es pas, tu es tout autour de nous, partout, Ă  tout instant. Salut Ă  tous, notre site d'apprentissage du français, vous propose aujourd'hui quelques textes pour rendre hommage Ă  une personne dĂ©cĂ©dĂ©e, nous vous proposons dans cet article des exemples d'expressions et de rĂ©dactions qui vont vous aider Ă  rĂ©diger un texte touchant pour rendre hommage Ă  une personne dĂ©cĂ©dĂ©e. Nous vous prĂ©sentons des textes bien choisis Ă  utiliser pour exprimer son amour et sa tristesse envers une personne dĂ©cĂ©dĂ©e. Texte pour rendre hommage Ă  une personne dĂ©cĂ©dĂ©e - Exemple n°1 Tu Ă©tais un homme d’un genre bien Ă  toi et ta chaleureuse prĂ©sence donnait un sens Ă  ma vie. Tu Ă©tais mon ami, tu Ă©tais mon amour, bien plus, tu Ă©tais mon mari. Pour tout ceci, je te dis merci. MĂȘme aprĂšs 
.. ans d’absence, jamais je n’oublierai tous les bons moments que nous avons passĂ©s ensemble, car le vide que tu as laissĂ© ne sera jamais Je ne cesserai de t’aimer, car je sais qu’un jour nous serons Ă  nouveau rĂ©unis; cette fois ce sera pour l’éternitĂ©. ➄ Texte pour rendre hommage Ă  une personne dĂ©cĂ©dĂ©e exemple n°2 " Lorsque j’ai appris le dĂ©cĂšs de Feu mon MaĂźtre le Professeur ..........., l’émotion m’a envahie tellement tant de souvenirs m’ont liĂ©e Ă  ce vĂ©nĂ©rable monument de l'enseignement du français. Je l’ai vu pour la premiĂšre fois dans son bureau. Il m’a reçue gentiment en tant que enseignante stagiaire. Il incarnait en sa personne la simplicitĂ© du grand et la sagesse du maĂźtre. Il m’avait marquĂ©e comme tant d’autres, par son enseignement instructif et sĂ©duisant. Le professeur ........... Ă©tait et reste dans la rĂ©tine de notre mĂ©moire." Texte pour personne dĂ©cĂ©dĂ©e - Exemple n°3 VoilĂ  dĂ©jĂ  
.. ans que tu nous as quittĂ©s pour un monde d’amour et de paix. Et depuis ton dĂ©part, nous avons tous rĂ©alisĂ© combien nous pouvions t’aimer. Chaque jour tu occupes une place de choix dans nos coeurs. Avec ce regret, celui de ne pas t’avoir dit assez souvent "Papa,je t’aime”, nous savons qu'un jour nous aurons tous la chance de nous reprendre... et peut-ĂȘtre de te connaĂźtre un peu mieux. D'ici lĂ , veille sur nous tous et n'oublie pas de nous prĂ©parer notre place ! Nous t’embrassons trĂšs fort. Texte pour personne dĂ©cĂ©dĂ©e - Exemple n°4 Adieu Je viens te dire adieu, toi que j’aimais Je viens te remettre Ă  Dieu, Ă  jamais Rejoins tous ceux que nous avons aimĂ©s Tous ceux qui nous ont dĂ©jĂ  quittĂ©s Tu es parti, nous ne te verrons plus Ton rire, ton sourire seront souvenirs Nos cƓurs pleurent l’inconsolable douleur En dĂ©posant ces gerbes de fleurs DĂ©sormais tu es parti, adieu Mes yeux te chercheront dans les cieux Pour toujours tu seras dans nos cƓurs Aide-nous Ă  ce que la joie demeure La vie a dĂ©cidĂ© de ton dĂ©part Et je dois te dire au revoir Je t’ai aimĂ© et je te remets Ă  Dieu. ➄ Phrases Ă  utiliser pour rendre hommage Ă  une personne ➔ Un des hommes les plus ÉclairĂ©s, les plus nobles, les plus gĂ©nĂ©reux. ➔ Ce grand homme Ă©tait un bon homme et le meilleur des hommes. ➔ Je disais hier que la perte d'un tel confrĂšre Ă©tait pour nous un deuil de famille. ➔ Il est toujours difficile de rĂ©sumer la vie d’un homme en quelques lignes. ➔ Une vie aux services des autres ne l’a pas empĂȘchĂ© de rester trĂšs attentif et proche des siens. Il a Ă©tĂ© un pĂšre et un grand pĂšre attentif. ➔ Sa joie Ă©tait de voir que ses enfants avaient trouvĂ© leur chemin et construit leur propre famille. ➔ Cet hommage revĂȘt pour moi une signification particuliĂšre. ➔ Le plus bel hommage que nous puissions rendre Ă  cette personne, c’est de nous montrer digne de son legs. ➔ C'est un plaisir pour moi de vous rendre hommage. Et voilĂ  tout ce que vous pouvez savoir dans notre site pour apprendre Ă  rendre hommage Ă  une personne dĂ©cĂ©dĂ©e en français! cette fiche de vocabulaire va surement vous aider Ă  rendre hommage Ă  une personne dĂ©cĂ©dĂ©e. Il est temps Ă  prĂ©sent de consulter nos autres fiches de vocabulaire pour dĂ©couvrir d’autres lexiques utiles. Articles similaires Texte pour ma meilleure amie Formules de remerciements
2 À toi qui nous quittes À toi qui nous quittes entourĂ© par le mystĂ©rieux silence de Dieu, je voudrais t’adresser cette priĂšre : Merci pour toute ta vie qui a marquĂ© la mienne, Merci pour tout ce que tu m’as apportĂ© de beau et de grand, Merci pour tous tes gestes offerts et
JespĂšre que tout va bien par chez toi ! Un petit coucou en passant pour te dire que tu me manques et que j’espĂšre que nous pourrons bientĂŽt nous revoir. Je sais que nous sommes tous les deux trĂšs occupĂ©s et que nous vivons loin l’un de l’autre mais je suis sur que nous y arriverons ! Nos discussions me manquent ! Coucou toi ! Je voulais juste de dire que je pense beaucoup gNXE.
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  • une pensĂ©e pour toi qui nous a quittĂ©