Faceà des Romains trop inefficaces, Manchester United a sereinement validé son ticket pour les demi-finales de la Ligue des Champions en s’imposant à Old Trafford (1-0). La Roma regrettera
Introduction1Les sports olympiques, et la natation de compétition en particulier, offrent une occasion exceptionnellement claire pour étudier la nature de l’excellence. Dans d’autres champs, il peut être moins facile de dire quels sont les performers d’exception le peintre ou le pianiste le plus brillant, le businessman le plus productif, la serveuse la plus attentionnée ou le meilleur des pères. Mais, dans le sport et c’est là un de ses charmes, le succès est défini plus exactement, par le succès dans des compétitions. Il y a des médailles, des rubans et des coupes pour les premières, secondes et troisièmes places ; des matches sont organisés pour faire se rencontrer les meilleurs compétiteurs du monde ; en natation et en athlétisme, les temps sont mesurés électroniquement au centième de seconde près ; il y a des statistiques publiées et des classements annoncés chaque mois ou chaque semaine. A la fin des Jeux olympiques, tous les quatre ans, on sait clairement qui a gagné et qui a perdu, qui est allé en finale, qui a été sélectionné pour les Jeux, et qui n’a jamais participé aux compétitions sportives. 2Au sein de la natation de compétition tout spécialement, une stratification tranchée existe, non seulement entre les individus mais aussi bien entre les niveaux définis dans ce sport. Au niveau inférieur, on a les équipes de clubs de campagne, qui fonctionnent pendant la saison estivale dans le cadre de tournois organisés de manière peu formelle, et modérément compétitifs. Au-dessus, il y a des équipes qui représentent des villes entières et qui concourent contre d’autres équipes représentant d’autres villes de l’Etat ou de la région ensuite, le niveau de compétition National Junior » qui aligne les meilleurs jeunes athlètes en dessous de 18 ans ; puis, le niveau National Senior tous âges, les meilleurs du pays et, finalement, les champions qu’on peut appeler de classe olympique ou mondiale. A chacun de ces niveaux, on trouve, de manière prévisible, certains individus en compétition tel athlète nage dans un tournoi d’été, et ne rencontre jamais les nageurs d’autres villes tel nageur peut être régulièrement qualifié pour des épreuves Nationales Junior, mais pas pour les épreuves Senior un troisième peut nager aux Jeux, mais ne jamais retourner dans les épreuves Nationales Junior. Les niveaux du sport sont remarquablement distincts les uns des autres. 3C’est pratique pour celui qui étudie la stratification. Comme le succès en natation est bien définissable, et le système de stratification relativement peu ambigu si bien que le progrès d’un athlète peut être aisément mesuré, nous pouvons clairement voir, en comparant les niveaux et en étudiant les individus dans leurs déplacements entre, et au sein, des niveaux, ce qui produit exactement l’excellence. En outre, les carrières en natation sont relativement courtes on peut obtenir des succès remarquables en peu de temps. Rowdy Gaines, débutant en sport à 17 ans, est passé directement d’un club local au record du monde dans un 100 mètres nage libre en seulement trois années. Cela permet au chercheur de mener une véritable recherche longitudinale en peu de temps. 4Bref, en natation compétitive, on peut apprendre assez vite quelque chose à propos de la stratification c’est un lieu privilégié pour étudier la nature de l’excellence. 5L’approche suivie ici s’inscrit dans l’interactionnisme symbolique et la phénoménologie, tels qu’ils sont définis par Peter Berger et Thomas Luckmann, Herbert Blumer et Alfred Schutz [2]. La littérature de sociologie du sport est pauvre sur la natation on s’appuiera sur des classiques et quelques travaux récents [3].La recherche6De janvier 1983 à août 1984, j’ai assisté à une série de rencontres de natation, de classe nationale et internationale, organisées par United States Swimming, Inc. USS, l’instance dirigeante nationale pour cette discipline. United States Swimming contrôle le processus de sélection des équipes américaines pour les rencontres internationales tels les Jeux olympiques, et accrédite plusieurs milliers de clubs amateurs dans tout le pays, réunissant plusieurs centaines de milliers d’athlètes, en majorité des enfants et des adolescents. Ces clubs fournissent la base organisationnelle de la natation amateure en Amérique. Les compétitions suivies comprenaient à la fois des rencontres indoor et des Championnats nationaux outdoor, le meeting International de l’USS, le tournoi des Champions du magazine Seventeen, le meeting des Champions Speedo / Dupont, les rencontres préparatoires aux Jeux de 1984 et les Jeux olympiques de 1984 eux-mêmes. J’avais une accréditation de journaliste et j’étais libre de me déplacer et de parler à qui je voulais. Dans la plupart des déplacements, je voyageais avec los Nadadores les Nageurs de Mission Viejo Californie, champions par équipe des Etats-Unis à l’époque, partageant leur vie lors des transferts en avion, à l’hôtel, pour les repas et en ville. J’ai vécu avec les entraîneurs et les athlètes de cette équipe en assumant le rôle traditionnel d’observateur participant. Il était explicite pour tout le monde que j’étais là en tant que chercheur il n’y a eu aucune tromperie à aucun moment de l’enquête. Durant cette phase et par la suite, j’ai interviewé un total de quelque 120 nageurs et entraîneurs de classe nationale et mondiale [4]. 7Pendant ces années, j’ai fréquemment passé de trois jours à un mois et demi à Mission Viejo à une heure de route, au sud de Los Angeles en côtoyant les entraîneurs, visitant les installations et interviewant nageurs, entraîneurs et officiels. Le club des Nageurs m’a ouvert complètement l’accès aux lieux de pratique, aux séances de musculation, aux réunions d’équipe, aux soirées et autres évènements. De plus, j’étais présent à Mission Viejo pendant le stage de Préparation olympique qui s’est tenu là en juillet 1984, et j’étais le seul non-membre du club au bord des bassins pendant les après-midis d’entraînement à huis clos de l’équipe olympique. En outre, je viens d’achever cinq années comme entraîneur d’une équipe de nageurs de niveau d’âge régional 7-16 ans dans l’Etat de New York. Dans cette fonction, je me suis rendu à de nombreux meetings, depuis la réunion du plus petit club de campagne dans le Championnat de la Zone Est, jusqu’aux grands meetings de la Mississipi River. J’ai aussi entraîné dans le sud des Etats-Unis, et travaillé avec des débutants comme avec des détenteurs de records du groupe d’âge National. 8Bref, ce compte-rendu repose sur une expérience durable partagée avec les nageurs à tous les niveaux d’habileté, pendant une demi-douzaine d’années. L’observation a couvert l’ensemble des carrières, et j’ai eu la chance de comparer, non seulement des athlètes appartenant au même niveau perception que la plupart des entraîneurs partagent, mais entre les niveaux les plus contrastés. De ce fait, les analyses évitent l’habituel problème de sociologie de la connaissance » de l’observateur uniquement familiarisé avec les athlètes d’un seul niveau. Quand des entraîneurs de haut-niveau, par exemple, discutent de ce qui permet le succès, ils pensent souvent à des différences entre les athlètes qu’ils observent dans le haut-niveau. Leur ignorance des réalités quotidiennes des niveaux inférieurs programmes d’apprentissage de la nage, équipes de clubs de campagne les empêche d’avoir une vision véritablement comparative. Ou quand des journalistes sportifs écrivent à propos des athlètes qualifiés aux Jeux, ils commencent de manière typique la recherche une fois que les actions décisives ont eu lieu, et ils manquent d’une véritable perspective longitudinale ; la mémorisation par le nageur de son histoire passée subira des distorsions. 9Cette étude des nageurs olympiques, à l’opposé, 1 observe différents niveaux du sport, et 2 a été engagé bien avant les Jeux, alors que personne ne connaissait évidemment qui gagnerait et qui ne gagnerait pas elle fut conçue avec le projet explicite de voir comment la plante pousse avant que la fleur ne s’épanouisse. Le résultat est à la fois transversal en observant tous les niveaux du sport et longitudinal couvrant l’étendue des carrières.10Par excellence », j’entends une supériorité durable des performances ». L’athlète qui excelle réalise régulièrement, voire de manière routinière, des performances meilleures que celles de ses concurrentes. La permanence des performances supérieures indique qu’un athlète est véritablement meilleur qu’un autre, et que la différence entre eux n’est pas le produit de la chance. Cette définition s’applique à tous les niveaux du sport, et différencie les athlètes. La supériorité discutée ici peut être celle d’un nageur sur un autre, ou de tous les athlètes d’un niveau disons, le niveau olympique sur un autre niveau. Par cette définition, nous ne sommes pas contraints de juger une performance à l’aune d’un critère absolu, mais seulement par rapport à d’autres performances. Il y a des leaders reconnus dans toute équipe, tout comme il y a des équipes largement reconnues comme dominantes. 11Pour présenter ce que sont les sources de l’excellence pour des athlètes olympiques, je dois suggérer tout d’abord – réservant la démonstration pour plus tard – ce qui ne produit pas l’ n’est pas, selon mes résultats, le produit de personnalités socialement déviantes. Ces nageurs ne semblent pas être des hurluberlus », ni des sauvages » des gosses qui ont abandonné la vie normale des teenagers » [5]. Si leurs comportements résultent de traits de personnalité, ces traits ne sont pas évidents. Peut-être est-ce vrai, comme le veut la mythologie des sports, que les meilleurs athlètes ont plus confiance en eux-mêmes bien que ce point soit discutable ; mais une telle confiance pourrait être un effet de la réussite, non une cause de celle-ci [6].L’excellence ne résulte pas de changements quantitatifs du comportement. Une augmentation du temps d’entraînement, per se, ne fait pas nager plus vite, et n’améliore pas la préparation psychologique, de même que de mouvoir les bras plus vite. Faire simplement davantage du même ne conduit pas à une élévation du niveau en ne résulte pas de quelque qualité intime spéciale de l’athlète. Le talent » est le mot usuel pour cette qualité parfois, on parle de don », ou d’ aptitude naturelle ». Ces termes sont employés pour mystifier les procédés terre-à -terre de la réussite en sport, nous éloignant d’une analyse réaliste des facteurs concrets qui mènent à la performance superlative, et nous protégeant du sentiment de responsabilité face à nos propres alors, d’où vient l’excellence, la supériorité régulière des performances ?I – L’excellence suppose une différenciation qualitative12L’excellence dans la natation de compétition est atteinte par le biais d’une différenciation qualitative avec les autres nageurs, et non au moyen d’une augmentation quantitative de l’activité. Cela signifie, en bref, que les niveaux du sport sont qualitativement distincts la stratification est discrète, non continue ; et, du fait de ces caractéristiques, l’univers de la natation se présente comme une multiplicité de mondes, plutôt que comme une entité unique, chacun de ces mondes ayant ses formes de comportements. 13Avant de détailler ces points, je dois éclaircir ce qu’on entend par quantitatif » et qualitatif ». Par quantité, nous entendons le nombre ou le montant de quelque chose. Une amélioration quantitative suppose l’accroissement du nombre d’une des choses que l’on fait. Un athlète qui s’entraîne 2 heures par jour et augmente cette activité à 4 heures a accompli un changement quantitatif de comportement. Ou, une nageuse qui nage 5 miles et passe à 7 miles. Elle fait davantage de la même chose. Ou encore, un nageur de style libre qui, tout en conservant la même technique de crawl, déplace ses bras à un nombre plus élevé de mouvements par minute, a effectué un changement quantitatif. Une amélioration quantitative implique de faire davantage de la même chose. 14Par qualité, par contre, nous entendons le caractère ou la nature de la chose. Un changement qualitatif suppose de modifier ce qui est actuellement fait, et pas seulement d’en faire plus. Pour un nageur, un changement de qualité dans sa technique de brasse consisterait à écarter mouvement de godille les bras vers les côtés extérieurs plutôt que de les tirer directement vers l’arrière ; ou, au lieu de se soulever hors de l’eau au moment du virage, de rester près de la surface. Les autres changements qualitatifs comprennent d’aller concourir dans un meeting régional, au lieu de rester dans un meeting local ; manger des légumes et absorber des hydrates de carbone plutôt que des graisses et des sucres ; s’inscrire à un événement de niveau plus faible plutôt qu’à un plus fort ; apprendre à faire un virage culbute en crawl plutôt que de se retourner et de pousser le bord ; ou de s’entraîner à un niveau d’intensité quasi-compétitif plutôt qu’irrégulièrement. Chacun d’entre eux implique de faire les choses différemment qu’avant, pas nécessairement de faire plus. Une amélioration qualitative suppose de faire des sortes de choses différentes. 15Ensuite, nous pouvons examiner comment une différenciation qualitative devient manifeste. 16* Les différents niveaux du sport sont qualitativement distincts. Les champions olympiques ne font pas seulement davantage de la même chose que les nageurs des clubs de campagne des tournois d’été. Ils ne font pas que nager plus d’heures, ou mouvoir leurs bras plus vite, ou suivre un plus grand nombre d’entraînements. Ce qui les rend plus rapides ne peut être comparé quantitativement aux nageurs de niveau inférieur, parce que même s’il y a des différences quantitatives – et certainement il y en a, par exemple dans le nombre d’heures passées à s’entraîner –, elles ne sont pas du tout, je pense, le facteur décisif [7]. 17Au lieu de cela, ils font les choses différemment. Leurs brasses sont différentes, leurs attitudes sont différentes, leurs groupes d’amis sont différents ; leurs parents ont un rapport au sport différent, les nageurs se préparent différemment pour leurs courses, et ils s’inscrivent dans des catégories de meetings et de réunions différentes. Il y a de multiples discontinuités de cette sorte entre, disons, les nageurs engagés dans les compétitions des Championnats de la Ville du coin et ceux qui participent aux compétitions pré-olympiques. Il faut prendre en considération trois types de différences. 181 La technique. Les styles de mouvements, de plongeon et de virage sont radicalement différents aux différents niveaux. Au niveau C » le plus bas dans le système de classement de l’United States Swimming, une nageuse de brasse tend à ramener ses bras loin derrière elle, à battre des jambes largement sans les ramener ensemble à la fin, à se maintenir assez haut hors de l’eau dans le virage, à manquer de prendre une grande impulsion après le virage, et toucher d’une seule main lors du finish. Par comparaison, un nageur de haut niveau AAAA », en brasse, écarte les bras vers les côtés extérieurs puis les ramène vers l’intérieur contre la poitrine d’un mouvement très similaire à un balayage ne tirant jamais les bras de l’avant vers l’arrière, produit des battements à faible amplitude et avec les pieds qui reviennent ensemble, reste en position immergée dans les virages, prend une longue impulsion sous l’eau après le virage et touche la ligne de finish des deux mains. Non seulement les mouvements sont différents, mais ils sont si différents qu’un nageur C » serait étonné de voir à quoi un nageur AAAA » ressemble quand il nage. L’apparence elle-même est dramatiquement différente, tout comme la vitesse à laquelle il nage. Il en va de même pour les autres nages à un degré plus ou moins élevé, et certainement pour les départs plongeons et les virages. Pour apporter une autre observation, les nageurs de niveau olympique sont étonnamment silencieux quand ils plongent – ça fait un petit splash ». Inutile de dire qu’avec un débutant de 10 ans, il n’en va pas de même. 192 La discipline. Les meilleurs nageurs sont les plus stricts avec leur entraînement, venant aux séances à l’heure, faisant soigneusement les mouvements canoniques de la nage compétitive sans violer les règles techniques de la discipline [8], surveillant ce qu’ils mangent, dormant avec régularité, faisant les échauffements adéquats avant les épreuves, et ainsi de suite. Leur énergie est soigneusement canalisée. Le plongeur Greg Louganis, qui remporta deux médailles d’or aux Jeux de 1984, pratiquait seulement trois heures par jour – ce qui n’est pas un long temps – divisées en deux ou trois sessions. Mais, durant chaque session, il essaye de faire en sorte que chaque plongeon soit parfait. Louganis ne bâcle jamais durant l’entraînement, et de même il ne bâcle pas en compétition [9]. 203 L’attitude. Aux plus hauts niveaux de la natation compétitive, quelque chose comme une inversion d’attitude prend place. Les aspects mêmes du sport que le nageur de classe C » trouve astreignants, le nageur de haut-niveau les apprécie. Ce que les autres perçoivent comme ennuyeux – disons, nager de long en large, le long d’une ligne d’eau – ils le trouvent paisible, voire méditatif [10], le prennent souvent comme un défi, ou comme une thérapie. Ils savourent les tâches les plus dures, se projettent vers les compétitions les plus difficiles, essayent de se fixer des buts exigeants. Venant pour l’entraînement de 17h30 à Mission Viejo, de nombreux nageurs arrivaient frais, rigolards, bavardant, savourant la vie, appréciant peut-être le fait que la plupart des gens auraient positivement détesté faire cela. Il est faux de croire que les athlètes d’élite endurent de grands sacrifices pour parvenir à leurs fins. Souvent, ils ne perçoivent pas ce qu’ils font comme un sacrifice. Ils aiment ça [11]. 21Ces différences qualitatives sont ce qui distingue les niveaux du sport. Elles sont très nettes, tandis que les différences quantitatives entre les niveaux, aussi bien dans l’entraînement que dans la compétition, peuvent être étonnamment faibles en vérité. David Hemery, qui gagna une médaille d’or au 400 mètres haies aux Jeux de 1968, a recueilli des interviews d’athlètes de classe mondiale dans 22 disciplines différentes. La plupart du temps, le temps passé à s’entraîner un facteur quantitatif, dans notre analyse ne change pas significativement depuis le début de leur spécialisation jusqu’au haut niveau ». Malgré tout, de petites différences quantitatives dans les performances peuvent être liées à de très grandes différences qualitatives dans la finale du 100 mètres nage libre hommes des Jeux de 1984, Rowdy Gaines, le vainqueur, finit devant Mark Stockwell, le second, avec 44 centièmes de seconde d’avance, soit 0,8%. Entre Gaines et le nageur classé huitième pratiquement inconnu, Dirk Korthals, d’Allemagne de l’Ouest, il y avait seulement 2,2% de différence de temps. En fait, entre Rowdy Gaines, le nageur le plus rapide du monde cette année-là , et un champion dans la catégorie des dix ans, la différence quantitative en vitesse n’est que de 30%. Encore une fois ici, comme dans bien des cas, une différence quantitative plutôt faible produit une différence qualitative énorme. Gaines fut nettement un vainqueur des plus grandes compétitions internationales, détenteur du record du monde et de médailles d’or au cours de trois Jeux olympiques. 22* La stratification du sport est discrète, non continue. Entre les niveaux du sport, il y a des ruptures – ou discontinuités – significatives. Cela inclut des différences dans les attitudes, la discipline et la technique qui, en retour, produisent des différences de rapidité, petites, mais conséquentes. Des équipes toutes entières présentent de telles différences quant à l’attitude, la discipline et la technique qu’elles paraissent véritablement liées » à certains niveaux [12]. Certaines équipes réussissent toujours bien à certains niveaux du Championnat National, d’autres au niveau Régional, d’autres aux rencontres locales. Et, assurément, certains nageurs restent typiquement au sein d’un même niveau tout au long de leur carrière, conservant durant toute cette carrière les mêmes habitudes qu’ils avaient à leurs débuts. Au sein d’un niveau, les améliorations en termes de compétition pour de tels nageurs sont typiquement marginales, reflétant surtout les écarts différentiels de croissance au tout début de la puberté, par ex. ou les manœuvres pour être sélectionné dans la petite sphère de leur niveau. 23Je suggère ici que les athlètes n’atteignent pas le plus haut-niveau simplement par un processus de progression, en accumulant purement du temps dans la pratique ; les améliorations d’un niveau à l’autre ne résultent pas de changements quantitatifs. Aucune quantité de travail supplémentaire en soi ne transformera un nageur de classe C » en un nageur AAAA » sans qu’il y ait concurremment des changements qualitatifs dans la manière de faire ce travail. Au-delà d’une amélioration initiale de la force, de la souplesse et des sensations, il y a peu de gains de vitesse à réaliser à travers une simple augmentation du volume d’entraînement. Au contraire, les athlètes parviennent aux plus hauts niveaux grâce à des sauts qualitatifs des changements notables dans leur technique, la discipline et les attitudes, réalisés journellement à travers un changement de cadre, e. g. en se joignant à un nouveau groupe avec un nouvel entraîneur, de nouveaux amis, etc. qui travaillent à un plus haut niveau. Sans ces sauts qualitatifs, aucune amélioration majeure ascension dans les niveaux de la compétition ne se produira. 24Nous rencontrons le même phénomène dans d’autres domaines d’action. Carl von Clausewitz, l’auteur d’un traité de stratégie militaire classique du XIXe siècle, De la Guerre, note que les grands généraux et il aurait pu ajouter, les grands nageurs et entraîneurs montent en grade rapidement. Spécialement pendant les périodes de guerre, quand le résultat sur le champ de bataille est une nécessité vitale, il n’y a pas de longue période d’apprentissage avant d’atteindre les plus hauts rangs, ni d’ accumulation » ennuyeuse de savoirs ou d’habiletés 25 Les grands généraux ne sont jamais issus de la caste des officiers érudits, ou des savants. La plupart du temps, leur situation ne les avait guère mis en mesure d’accumuler de vastes connaissances… Il n’y a pas d’activité de l’intelligence humaine possible sans l’acquisition d’un ensemble de notions. Il s’agit donc seulement de savoir de quelle espèce doivent être ces notions. » [13] 26Le même schéma vaut pour la vie universitaire. Les figures majeures d’une discipline ne sont pas ceux qui ont la quantité de production la plus grande – bien que cela puisse donner un avantage à ceux qui sont largement lus – mais plutôt ceux qui écrivent des articles et des livres d’une qualité ou d’un genre tel qu’ils sont largement lus et commentés. Jamais le simple nombre de papiers présentés dans des conférences locales ou publiés dans des journaux mineurs ne sera équivalent à une Médaille d’or du CNRS en sociologie [14] ou à un article dans Deadalus [15]. Au niveau micro, augmenter simplement le nombre d’heures de travail fait chaque jour ne produira aucun changement majeur de statut si le genre de travail fait reste le même. 27Cela reste difficile à croire complètement. Cela semble contredire notre sens commun », ce que nous voyons dans notre expérience quotidienne. Le fait est que, quand autour de nous les gens en font davantage, ils tendent à faire mieux. Quand on joue une partie de football le weekend, un simple accroissement des efforts par exemple en marquant en permanence un adversaire conduit à une meilleure réussite Cette bande de mecs va-t-elle se saigner, juste pour finir aller boire une bière ? ». On dit aux enfants dans les championnats scolaires – et leurs entraîneurs finissent par le croire – que travailler dur est la première cause de la réussite [16], et les entraîneurs de natation partagent largement la croyance que ceux qui sont dans le sport le plus long temps et nagent tout au long de l’année ont le plus de succès. Les entraîneurs de haut-niveau américains sont pris dans le même préjugé, attribuant souvent la réussite au dur labeur » ou au talent ». Comme ils vivent, de manière non-réflexive, dans le haut-niveau ayant effectué là presque toute leur carrière d’entraîneur, ils ne voient jamais ce qui crée les différences entre les niveaux. Le fait est que les changements quantitatifs apportent la réussite – mais seulement au sein d’un niveau dans la discipline [17]. Faire plus du même apporte quelques bénéfices, mais seulement sous une forme limitée, localisée. On peut s’assurer un mince avantage sur ses pairs en faisant plus sans changer la qualité de ce qui est fait. 28Ayant vu que le plus est le mieux » au sein de situations locales, nous essayons d’extrapoler [18]. Si je travaille dur ce point pour atteindre mon niveau, avec quelle dureté les nageurs olympiques devront-ils travailler ? Si je fais tel sacrifice pour me qualifier pour les Championnats de l’Etat, quel sacrifice doivent-ils faire ? On croit, en extrapolant à partir de ce que l’on a appris à propos de la réussite à son propre niveau, qu’ils doivent travailler de manière incroyablement dure, qu’ils doivent ressentir une pression formidable, qu’ils doivent faire de plus en plus de sacrifices pour réussir. Supposant implicitement que la stratification en sport est continue plutôt que discrète que les différences sont quantitatives, on croit que les athlètes de haut-niveau font des choses incroyables. En bref, on croit qu’ils doivent être surhumains. 29* Ce sont réellement plusieurs mondes, chacun avec ses modèles de conduite. L’analyse développée ci-dessus peut être poussée un cran plus avant. Si, comme je l’ai suggéré, il y a réellement des ruptures qualitatives entre les niveaux du sport, et si les gens ne font pas leur chemin vers la gloire » simplement dans un sens additif, peut-être que notre conception d’un seul monde de la natation est inappropriée. J’ai parlé du sommet » du sport, et de niveaux » au sein du sport. Ces mots suggèrent que tous les nageurs sont, à proprement parler, en train de monter la même échelle, visant les mêmes buts, partageant les mêmes valeurs, nageant les mêmes nages, tous aspirant à la médaille d’or olympique. Mais ils ne le sont pas [19]. Certains veulent des médailles d’or, d’autres veulent appartenir à la sélection nationale, d’autres veulent de l’exercice, ou se marrer avec des potes, ou être en plein air, au soleil et dans l’eau. Certains essaient d’échapper à leur famille. Les images de l’élite » et des niveaux » de la natation que j’ai employées jusqu’ici sont le reflet de la domination d’une certaine fraction de nageurs et d’entraîneurs dans le sport l’élite est ce qu’ils considèrent comme l’élite, et leur définition du succès est celle qui a le plus largement cours dans United States Swimming. Les nageurs les plus rapides considèrent comme allant de soi que ce qui est rapide est le meilleur – plutôt que, par exemple, le plus beau qui soit le meilleur ; ou que l’implication des parents est ce qu’il y a de mieux ; ou que les enfants bien dans leur corps » quelque soit la signification de ceci, c’est le mieux. La terminologie elle-même, élite » et niveau », réifie le système de classement en vigueur. 30Une telle réification n’est pas seulement suspecte d’un point de vue analytique, elle est aussi incorrecte au plan empirique. La plupart des nageurs n’ont pas envie de gagner une médaille olympique. Quelques-uns peuvent avoir, au mieux, un vague désir, non-suivi d’actes, d’aller un jour aux Championnats Nationaux. Bien sûr, si un adulte demande à un enfant ce qu’il veut accomplir en nageant, l’enfant répondra je veux devenir Champion olympique », mais c’est davantage pour impressionner ou pour faire plaisir aux adultes que pour annoncer les intentions personnelles de l’enfant. Quand les athlètes les plus jeunes parlent de ce genre de sujet, c’est pour partager des rêves, pas pour annoncer des plans ; et les fantasmes sont plus souvent appréciés dans leur irréalité que dans leur réalisation. 31Aussi, nous devons envisager non un monde de la natation, mais de multiples mondes [20] et changer de monde est une étape importante vers l’excellence, une différenciation verticale plutôt qu’horizontale du sport. Ce que j’ai appelé des niveaux » est mieux décrit comme des mondes » ou des sphères ». Dans certains de ces mondes, les parents sont vaguement impliqués, les entraîneurs sont des adolescents employés comme des surveillants, les pratiques ont lieu peu de fois dans la semaine, les compétitions sont programmées peut-être une semaine à l’avance, la saison dure quelques semaines pendant l’été, et les nageurs qui sont plus nettement rapides que les autres peuvent être découragés par la pression sociale d’aller en compétition, parce qu’ils trouvent le plaisir en dehors d’elle [21]. Le grand événement de la saison est le Championnat de la Ville, quand les enfants de toute l’aire métropolitaine viennent passer deux jours à concourir les uns et les autres dans de multiples épreuves, et le reste du temps demeurent assis sous de grandes tentes à jouer aux cartes, lire, écouter de la musique, et bavarder. Dans un autre monde, les entraîneurs sont très puissants, les parents ne sont aperçus qu’occasionnellement et jamais sur les bords de bassin, les nageurs voyagent sur des milliers de kilomètres pour participer à des rencontres, ils nagent six jours par semaine pendant des années en continu, et les plus rapides parmi eux sont objets de respect et de louanges. Le grand événement dans la saison peut être le Championnat National, où les athlètes passent beaucoup de temps – s’asseyant sous de grandes tentes, jouant aux cartes, lisant, écoutant de la musique et bavardant [22]. 32Chacun de ces mondes enferme une figure de personnage puissant et d’athlète dominant, et occuper une position prédominante dans un monde ne garantit pas d’en avoir une dans un autre [23]. Aux niveaux les plus modestes, les parents des nageurs ont voix au chapitre ; au plus haut niveau, les entraîneurs ; peut-être dans les équipes de Maîtres, qui sont composées de nageurs de plus de 25 ans, les nageurs eux-mêmes [24]. Chaque monde a des buts distincts aller aux Jeux olympiques, faire un bon temps aux Championnats nationaux, gagner un tournoi local, avoir du bon temps dans les semaines qui viennent. Dans chaque monde, les techniques sont au moins quelque peu différentes comme pour le geste de brasse, discuté plus haut et les familles et les amis ont leur rôle. Sous tous ces rapports, et bien d’autres encore, chaque soit-disant niveau » de la natation compétitive est différent des autres. Les différences ne sont pas de simples écarts quantifiables dans un espace unidimensionnel menant vers les Jeux olympiques. Les objectifs sont variés, les participants ont des engagements multiples, les techniques se mélangent [25]. 33Cette notion de différenciation horizontale du sport – des mondes séparés au sein de la natation compétitive, plutôt qu’une hiérarchie – peut paraître réfutée par le fait évident que monter» jusqu’au niveau olympique est très difficile, alors que redescendre » est apparemment facile, comme si une force de gravité s’exerçait. Nous savons tous que l’on ne devient pas champion olympique en un jour. Il faut du temps pour acquérir toutes ces habiletés, saisir les techniques, développer l’envie de gagner, changer ses attitudes, se soumettre à la discipline. Le travail physique, ainsi que les ajustements psychologiques et sociaux sont conséquents. Cette difficulté suggère l’idée d’une relation asymétrique entre ces mondes. 34Moins évident, cependant, est le fait que revenir au point de départ » est difficile pratiquement. Premièrement, les techniques, une fois apprises et incorporées, ne se détériorent pas en un jour. Un assez grand nombre de nageurs, des années après s’être retirés de la compétition, peuvent revenir et, avec quelques mois d’entraînement, faire de bonnes choses. En 1972, une certaine Sandra Nielson, 16 ans, gagnait trois médailles d’or aux Jeux de Munich en natation. En 1984, atteignant juste ses 29 ans, elle participait aux Championnats Nationaux de Course de Distance, se qualifiait pour la finale, et nageait plus vite qu’elle ne l’avait fait 12 ans plus tôt – et avec nettement moins d’entraînement [26]. A ce moment-là , elle avait été éloignée de la compétition pendant 10 ans, ne revenant que quelques mois avant les Nationaux. Nielson avait très peu perdu de sa capacité. 35Ensuite, il semble qu’il y a des effets permanents ou persistants de l’entraînement intensif les attitudes de compétitivité et les stratégies pour concourir, une fois apprises sont rarement oubliées [27]. Et, finalement – et c’est peut être le plus significatif –, la pression sociale est forte pour ne pas redescendre » à un niveau inférieur de la compétition. Les super champions » ne sont tout simplement pas les bienvenus dans les championnats de petits clubs de province tant qu’ils ont la super forme, et si leur niveau commence à baisser, l’embarras ressenti a plus de chance de mener simplement à l’abandon du sport plutôt qu’à la poursuite. Le cas peut être semblable au vieux professeur qui, plutôt que d’essayer de rivaliser avec de jeunes collègues dans un champ disciplinaire en rapide évolution, commence à remplir son temps avec davantage de travaux de commission ou d’expertises pour des fondations. Une retraite harmonieusement négociée est préférable à un déclin humiliant. 36Tous ces arguments peut-être provocants pour suggérer que le monde de la natation consiste réellement en plusieurs mondes, et que les nageurs de haut-niveau » sont plutôt différents que meilleurs. Même cette formulation laisse entendre qu’à un moment donné le performer excellent pourrait être dominant à un niveau inférieur dans cet autre monde. Mais, comme le signale Clausewitz, en comparant les commandants en chef de l’armée de Napoléon avec un simple colonel 37 Certains commandants en chef n’auraient pas fait brillante figure à la tête d’un régiment de cavalerie, et vice versa. » [28] 38Certains ne commencent même pas à briller avant d’avoir atteint les plus hauts niveaux. Pour notre propos, le vice versa » de Clausewitz dans la citation ci-dessus nous rappelle la séparation en sous-espaces, et les principaux points établis les niveaux » de la natation sont qualitativement distincts la stratification du sport est discrète, et non continue ; et le sport est le plus adéquatement décrit comme une collection de mondes relativement – Pourquoi le talent » ne mène pas vers l’excellence39Jusqu’ici, j’ai suggéré qu’il y a des mondes sociaux distincts au sein de la natation compétitive, et qu’un athlète rejoint ces différents mondes en adoptant les normes de comportement des membres de ces mondes. Cet argument implique, primo, que la plupart des gens ne veulent pas en fait appartenir au plus haut rang, et secundo, que le rôle de l’effort est exagéré. Je suggère que l’excellence athlétique est largement inaccessible, voire généralement non recherchée. De nombreux individus – disons des centaines de milliers, dans ce pays – ont les ressources physiques pour appartenir à l’élite olympique. Bien qu’il y ait un niveau minimum d’entrée » en termes de caractéristiques physiques nécessaires pour les performances olympiques, ce niveau doit être assez faible, et en aucun cas mesurable. 40A ce point de l’exposé, bien des lecteurs vont demander, Mais que faites-vous du talent ? Le Talent » est peut-être l’explication naïve la plus répandue de la réussite sportive. Les grands sportifs, semblons-nous croire, sont nés avec un don spécial, quasiment une chose » en eux, qui manque aux autres, peut-être physique, génétique, psychologique ou physiologique. Certains l’ont, d’autres non. Alors qu’un athlète, nous le savons, doit s’astreindre à de nombreuses années d’entraînement et d’attention pour développer et exercer ce talent, celui-ci est tout le temps en lui », attendant seulement une occasion pour être révélé. Quand les enfants font de bonnes performances, on dit d’eux qu’ils ont » du talent si les performances déclinent, ils peuvent s’entendre dire qu’ils ont gaspillé leur talent ». Nous croyons que c’est ce talent, conçu comme une substance cachée sous la réalité superficielle de la performance qui, finalement, distingue le meilleur parmi nos athlètes. 41Mais, sur un plan conceptuel, la notion de talent échoue comme explication du succès sportif. Elle mystifie l’excellence, résumant un ensemble d’actions distinctes sous un seul concept indifférencié. Pour comprendre ces actions et l’excellence qu’elles constituent, nous devons en premier lieu dévaluer ce concept de talent, et voir là où il cloche. Sur trois points, je crois, le talent » est inadéquat. 42* Des facteurs autres que le talent expliquent le succès sportif plus précisément. Nous pouvons voir, sans grande difficulté, ce que sont ces facteurs en natation la localisation géographique, particulièrement vivre en Californie du sud où le soleil brille toute l’année et où tout le monde nage ; le revenu plutôt élevé de la famille, qui permet de se rendre aux meetings et de payer les droits d’inscription, sans oublier le simple prix d’entrée des piscines quand on est jeune ; la stature, le poids et les proportions ; la chance ou le choix d’avoir un bon entraîneur, qui peut enseigner les habileté requises ; l’héritage d’un bonne structure musculaire – être à la fois fort et souple aide certainement – ; des parents qui s’intéressent au sport. Certains nageurs, aussi, ressentent davantage de plaisir physique à nager ; certains ont une meilleure coordination ; d’autres encore ont un pourcentage supérieur de fibres musculaires rapides. De tels facteurs sont nettement identifiables et leurs effets peuvent être clairement démontrés. Les confondre tous, peu ou prou, sous la rubrique talent » obscurcit plutôt qu’éclaire la question des sources de l’excellence athlétique. 43Il est facile de procéder ainsi, spécialement quand le seul contact avec les athlètes de haut-niveau ne se produit que tous les quatre ans en regardant les Jeux olympiques à la télévision, ou quand on ne les voit que durant des compétitions plutôt que dans leur entraînement quotidien. Imaginons, par exemple, qu’un jour, j’allume la télévision et je vois une figure magnifique en patinage artistique réalisée par Scott Hamilton. Ce que je vois est la grâce, la puissance et l’adresse s’exprimant tout ensemble, apparemment sans effort une unique image mobile, rapide et sure, très éloignée de ce que je peux faire moi-même. En termes phénoménologiques, je saisis la performance d’Hamilton de manière monothétique », d’un seul coup d’œil, tout à la fois [29]. Son patinage », pourrais-je dire, en me référant à ses actions comme à une seule chose, est spectaculaire ». Avec cette rapide sténographie, j’ai capté je pense d’un coup la richesse des infimes détails qu’Hamilton a, pendant des années et des années, assemblés si harmonieusement en une performance qu’ils deviennent invisibles pour un œil non entraîné [30]. Il est possible que, en se concentrant, Hamilton puisse sentir les détails dans ses mouvements certainement, un grand entraîneur peut les percevoir, et repérer la petite faute ou erreur dans une routine par ailleurs sans défaut. Mais, pour moi, la performance est un tout. 44Après coup, mes amis et moi pouvons nous asseoir et parler de l’histoire d’Hamilton comme d’une carrière d’excellence », ou qui montre un incroyable investissement », une motivation fantastique » – de nouveaux comme si son excellence, son investissement, sa motivation existaient en quelque sorte tout-à -coup. L’excellence devient quelque chose en lui, qu’il nous révèle périodiquement, qui s’exprime de temps à autre sa vie et ses habitudes sont réifiées. Le talent » est simplement le mot employé pour mettre une étiquette sur cette réification. Mais ce n’est pas une explication du succès. 45* On ne peut pas distinguer le talent de ses effets. On ne peut pas voir que le talent existe avant que ses effets ne deviennent évidents. La recherche de Kalinowski sur les nageurs olympiques le démontre clairement [31]. 46 Une des découvertes les plus étonnantes de notre étude est qu’il faut beaucoup de temps pour identifier le talent en natation. En fait, ce n’est pas avant d’avoir des succès au niveau régional, et plus souvent encore au niveau national, qu’un enfant est repéré comme talentueux » p. 173. Il ne m’ont jamais dit que j’avais du talent avant que je ne fasse de très bonnes performances et que je fasse les Championnats Senior à seize ans ; c’est à ce moment-là qu’ils ont commencé à dire que j’avais du talent » p. 174. En dépit des capacités physiques qu’il possédait de naissance, il a fallu plusieurs années à Peter six, selon notre estimation pour apparaître doué. C’est le schéma le plus fréquent, sinon général, que nous trouvons dans nos données sur les nageurs. La plupart d’entre eux sont caractérisés comme étant “naturels” ou “doués”, une fois qu’ils ont consacré beaucoup de temps et un dur labeur à la discipline » p. 194. Quelles que soient les qualités exceptionnelles qu’on lui a reconnues une fois qu’il a été plus âgé et plus performant, elles n’étaient pas apparentes alors avant qu’il ait treize ans. » 47Les citations ci-dessus suggèrent que le talent est découvert assez tard dans la carrière, le sens implicite étant que, bien que l’aptitude de l’athlète existe en permanence, nous ne la voyons pas jusqu’à un moment tardif. Kalinowski, comme beaucoup d’entre nous, conserve la croyance qu’il doit y avoir une chose dans l’athlète qui précède et détermine ses succès, et qui ne sera découverte que plus tard. Mais, ses propres résultats, à plusieurs reprises, suggèrent une interprétation différente peut-être qu’il n’y a pas quelque chose comme le talent », il y a seulement la performance formidable elle-même. Il constate le succès et immédiatement en infère une cause sous-jacente, une cause pour laquelle il n’y a pas d’autres preuves que le succès lui-même. Ici, comme dans d’autres cas, le talent notre appellation pour cette cause ne peut être mesuré, ou perçu, ou ressenti, sous aucune forme autre que le succès qu’il est supposé produire. 48Ce faisant, dans l’analyse de Kalinowski – et la vision profane est très semblable à celle-ci –, réside une erreur analytique du premier degré la variable indépendante et la variable dépendante ne peuvent pas être mesurées séparément [32]. 49* La quantité » de talent nécessaire au succès en compétition paraît étonnamment faible. A première vue, il semble plausible qu’il soit nécessaire d’avoir un certain niveau d’aptitude naturelle pour réussir en sport ou en musique, ou dans l’université. Mais, après enquête empirique, il reste très difficile de préciser quel est exactement ce minimum physique. A vrai dire, une bonne part de la mythologie sportive est construite autour de personnages qui, manquant d’aptitudes naturelles, ont connu des succès fabuleux. Tout un genre de littérature émouvante est construite sur le thème de la personne dont les capacités naturelles ordinaires ont été détruites Wilma Rudolph avait eu la polio dans son enfance, avant de remporter le 100 mètres aux Jeux olympiques de 1960. Glen Cunningham avait eu les jambes gravement brûlées dans un incendie, pour, ensuite, battre le record du monde du mile. De telles histoires donnent du grain à moudre aux écrivains sportifs. 50Non seulement ces histoires sont communes, mais elles sont presque un genre. Bien des champions olympiques, quand on étudie leur histoire, semblent avoir surmonté une forte adversité dans leur poursuite du succès. Accidents d’automobile, jambe dans le plâtre, cheville foulée, chirurgie de l’épaule sont courants dans de telles histoires. En fait, ils sont fréquents dans la vie en général. Bien qu’un minimum nécessaire de force physique, de capacité pulmonaire et cardiaque, de densité nerveuse puisse être requis pour obtenir des résultats sportifs une fois encore, je ne nie pas les avantages différentiels, ce minimum semble à la fois difficile à définir et nettement faible, au moins dans de multiples cas. Peut-être que le facteur décisif n’est pas du tout l’aptitude naturelle, mais la volonté de surmonter les désavantages, naturels ou non, du genre de ceux auxquels la plupart d’entre nous faisons face, allant des obstacles mineurs quand nous grandissons et quand nous travaillons, jusqu’aux accidents et aux blessures, et aux handicaps physiques majeurs. 51Et, ensuite, si le niveau minimum de talent exigé paraît trop faible au point d’être universellement accessible, peut-être que le simple concept de talent lui-même – ne différenciant pas les performers entre eux – pourrait être complètement abandonné. Il ne permet pas d’expliquer les différences dans les résultats. Plutôt que de parler de talent et d’aptitude, on ferait mieux de regarder ce que les gens font réellement pour produire des performances extraordinaires. 52Le concept de talent fait obstacle à une claire compréhension de l’excellence. En fournissant une explication » immédiate mais fallacieuse au succès athlétique, il satisfait notre curiosité en passant, tout en ne requérant ni investigation empirique ni questionnement critique de nos présuppositions tacites à propos des athlètes de haut-niveau. Au mieux, c’est un moyen commode pour admettre que nous ne connaissons pas la réponse, une sorte de terme profane pour variance inexpliquée ». Mais, le projet d’expliquer échoue. Ce que nous appelons talent n’est rien de plus que la réification projetée de choses particulières déjà accomplies des mains placées correctement dans l’eau, des virages exécutés brusquement, une tête relevée plutôt que près de la surface de l’eau. A travers la notion de talent, nous transformons des actions particulières qu’un être humain effectue en un objet possédé, conservé au secret pour le jour où il sera révélé à la vue de tous. 53Cet axe de réflexion mène vers un autre point. Dans la mesure où le talent ne peut être vu qu’indirectement à travers les effets qu’il est supposé produire, son existence est une affaire de croyance. Le dogme fondamental du talent » dit que ce que les gens font en ce monde a une cause qui réside par-devers eux, qu’il y a une sorte de réalité en arrière-plan où les choses réelles se produisent, et que ce que nous, vous et moi, voyons ici dans nos vies par ex. la conquête d’une médaille d’or est réellement le reflet de la vraie réalité cachée derrière. Ceux qui ne sont pas admis dans la compagnie des élus – les talentueux – ne peuvent jamais voir comment est réellement cet autre monde des succès fabuleux, et ne peuvent jamais partager ces expériences. Et en acceptant cette foi dans le talent, me semble-t-il, nous abandonnons nos chances de comprendre correctement l’excellence. 54Encore et toujours, nous voulons croire dans le talent. Comme Jean-Paul Sartre le dit ce que les gens veulent, c’est qu’on naisse lâche ou héros » [33], sachant que cela nous protège en dévaluant les réalisations qu’on prétend élever [34]; nous séparant sur un mode magique de ces gens qui sont de grands athlètes, nous assurant que nous sommes incomparables à eux et déchargeant ceux d’entre nous qui ne sont pas excellents de la responsabilité de leur propre condition. Qualifier quelqu’un de divin », note Friedrich Nietzsche, signifie Ici, nous n’entrons pas en compétition » [35]. Avec la notion mystificatrice de talent » et la pseudo-explication in-analysée des performances exceptionnelles, nous codifions notre propre résistance psychologique profonde devant la simple réalité du monde, devant la banalité accablante de l’excellence [36].III – L’excellence au quotidien55 Les gens ne savent pas à quel point le succès est ordinaire » disait Mary T. Meagher, triple championne olympique à Los Angeles, quand on l’interrogeait sur ce que le public comprenait de son sport. Elle expliquait avoir débuté sa carrière dans une ligue estivale et travaillé pour atteindre des compétitions de niveau de plus en plus élevé ; après avoir appris de nouvelles techniques, intériorisé de nouvelles habitudes, et relevé de nouveaux défis [37]. Ce que Meagher disait – à savoir que le succès est, en un sens, ordinaire – s’applique, je crois, à d’autres espaces comme ceux des affaires, de la politique, ainsi qu’aux professions de tous types, y compris académiques. Dans ce qui suit, je vais essayer de développer ce point, en donnant des exemples tirés de mes recherches sur la natation, mais aussi d’autres espaces afin de montrer la généralité de cette conception. 56* L’excellence se construit au quotidien 57Une performance exceptionnelle est en fait le produit de douzaines d’habiletés et d’activités, apprises ou acquises de façon fortuite, et patiemment transformées en habitudes assemblées dans un tout intégré. Il n’y a rien d’extraordinaire ou de surhumain dans chacune de ces actions prises isolément, si ce n’est que, réalisées correctement, avec régularité, et toutes ensemble, elles produisent l’excellence. Quand une nageuse apprend le virage culbute en nage libre, elle nage plus vite ; grâce à une position alignée lors de la poussée sur le mur avec les bras dans le prolongement du corps, elle gagne encore un peu de temps ; elle peut également progresser en changeant l’orientation de ses mains lors des actions sous-marines en évitant la présence de bulles d’air, ou en modifiant ses retours aériens ; en soulevant des charges pour se muscler correctement ; et en adoptant les meilleures tenues pour la glisse dans l’eau, et ainsi de suite [38]. Chacune de ces tâches semble limitée en elle-même, mais chacune d’elle permet à l’athlète de nager un peu plus vite. Une fois qu’il a appris et intégré ces différents éléments et bien d’autres, le nageur peut participer aux Jeux olympiques. Une victoire n’est rien d’autre que la synthèse de ces innombrables petites choses – même si certaines d’entre elles sont faites involontairement ou par d’autres, ce que l’on appelle souvent la chance ». 58Ainsi les petites choses » comptent vraiment. Nous avons déjà vu comment une très petite – en termes quantitatifs – différence peut produire un succès notoire. Même d’apparents hasards peuvent conduire à des médailles d’or. 59 Dans l’épreuve du 100 mètres nage libre à Los Angeles, Rowdy Gaines, sachant que le starter de la course avait tendance à donner le départ rapidement, a anticipé le signal ; bien qu’il n’ait pas volé le départ, l’observation des vidéos de la course donne l’impression que Gaines savait exactement quand partir, que les autres étaient encore sur les plots quand il s’élança. Mais, le starter ne l’a pas rappelé. Et les protestations d’après course des autres concurrents furent ignorées. Gaines a passé des années à observer les starters, et il a parlé avec son entraîneur Richard Quick de ce starter en particulier avant la course. » [39] 60Gaines n’était pas notoirement plus rapide que plusieurs des autres nageurs de la course, mais avec cette tactique, il conquit un avantage suffisant pour gagner. Et, dans l’ensemble de ses courses, il cherchait à trouver un avantage de ce type dans le cas présent, cela lui a permis de remporter la médaille d’or. Portant attention à de telles subtilités, nous pouvons dire que, non seulement les petites choses sont importantes ; à certains égards, les petites choses sont les seules choses. 61Peter Drucker, le doyen des consultants américains en management, suggère une idée similaire quand il écrit, à propos du monde des affaires, que ce sont ces petites choses qui, prises dans leur ensemble, produisent l’excellence. Dans ses livres très connus, en particulier, The Effective Executer [40], Drucker met l’accent sur le fait que le succès dans le monde des affaires n’a rien de magique mais qu’il découle de l’exécution attentive de pratiques particulières 62 Etre efficace ne requiert pas de dons spécifiques, une aptitude spéciale ou un entraînement particulier. Etre efficace dans l’exécution suppose de faire certaines – et assez simples – choses. Cela réside dans un petit nombre de pratiques ». 63En effet, en natation comme ailleurs, ces pratiques peuvent sembler, au premier coup d’œil, assez minimales 64Quand Mary T. Meagher avait 13 ans et qu’elle s’était qualifiée pour les championnats nationaux, elle décida d’essayer de battre le record du monde du 200 mètres papillon. Elle fit immédiatement deux changements qualitatifs dans ses routines d’abord, elle commença par arriver à l’heure à chaque entraînement. Elle se souvient maintenant, des années plus tard, que sa mère venait la chercher à la sortie de l’école et la conduire souvent rapidement à travers les rues de Louisville, Kentucky, en essayant désespérément d’être à la piscine à l’heure. Cette habitude, cette discipline, dit-elle aujourd’hui, lui donna le sens que chaque minute d’entraînement compte. Et, ensuite, elle commença à tout faire de son mieux durant ses entraînements avec un respect strict des règles de la compétition. Beaucoup de nageurs ne procèdent pas ainsi ; ils tournent dans le bassin sans forcer, touchent le mur avec une main au lieu de deux. Cela, dit-elle, l’a habituée à toujours faire les choses un cran au dessus de ceux qui l’entourent. Ce sont, d’après elle, les deux principaux changements qu’elle fit dans son entraînement. [41] 65Meagher a réalisé deux changements quotidiens dans ses habitudes, des choses banales que chacun peut faire s’il le souhaite. C’est au cours de cette année qu’elle a battu le record du monde en papillon. 66Il y a ici une aire féconde pour les recherches sur les organisations jusqu’à quel point ces considérations quotidiennes conduisant au succès ou à l’échec dépendent des individus seuls ? Prendre 10 minutes par an pour écrire une carte de vœux peut maintenir une vieille amitié pendant des décennies ; un système téléphonique défaillant qui coupe un quart ou un dixième des appels entrants peut conduire à la ruine d’une agence de voyage ou d’une entreprise de vente par correspondance ; un patron qui parcourt, ne serait-ce qu’une fois de temps en temps, son usine et parle avec les travailleurs, peut augmenter considérablement leur moral et, ce faisant, la production [42]; un secrétaire, cette figure archétypale du travail quotidien, peut faire ou détruire un bureau, voire même une division entière. Aux plus faibles niveaux de la hiérarchie dans les compétitions en natation, le simple fait de se présenter régulièrement aux entraînements produit la plus grande amélioration dont l’athlète pourra faire l’expérience [43]; et, dans les plus bas rangs du monde académique, la franche volonté de mettre des arguments sur le papier et de les envoyer à un journal va distinguer l’auteur de ses collègues [44]. Encore une fois, la même conclusion le simple fait de réaliser certaines choses simples peut générer d’immenses résultats. L’excellence se construit au quotidien. 67* La motivation, elle aussi, est quotidienne 68Les nageurs vont à l’entraînement pour voir leurs amis, pour s’exercer, pour se sentir plus forts après, pour impressionner leur entraîneur, pour travailler à nager plus vite lors de leur prochaine compétition. Parfois, les plus anciens d’entre eux, qui se projettent à plus long terme, ont en vue des compétitions situées plusieurs mois plus tard. Mais, même avec des objectifs à long terme, des satisfactions quotidiennes doivent être présentes. Les récompenses ordinaires, au jour le jour, sont cruciales [45]. Une motivation de très haut rang – gagner une médaille d’or aux Jeux olympiques, battre un record du monde – sera sans effet si elle n’est pas échelonnée dans des tâches à court terme. Voir Rocky ou Les chariots de feu peut inspirer quelqu’un pendant plusieurs jours, mais l’excitation produite par un film va s’estomper rapidement quand elle sera confrontée à la réalité quotidienne qui consiste à plonger dans une eau froide au saut du lit. Si la réalité quotidienne est plaisante en elle-même, si elle fournit ses propres défis et récompenses, si l’eau est bonne, et si les amis se soutiennent, les objectifs à long-terme pourront être atteints. Mary T. Meagher encore 69 Je n’ai jamais vu plus loin que l’année suivante, et je n’ai jamais regardé au-delà du prochain niveau. Je n’ai jamais pensé aux Jeux olympiques quand j’avais dix ans ; à ce moment-là , je pensais aux championnats de l’Etat. Quand j’ai réalisé les minima pour les Régionaux [le niveau de compétition supérieur], j’ai commencé à penser aux Régionaux ; quand j’ai fait les minima pour les National Junior Olympics, j’ai commencé à penser aux National Junior Olympics… Je ne peux pas encore vraiment penser aux prochains Jeux olympiques maintenant… Les choses peuvent vous accabler si vous y pensez trop à l’avance. » [46] 70Cette vision est partagée par beaucoup des nageurs que j’ai interviewés. Alors que beaucoup d’entre eux regardaient vers les Jeux olympiques, ils divisaient le travail en une progression faite d’étapes successives, aucune d’elle n’étant trop importante. Ils trouvaient des défis dans de petites choses travailler à améliorer son départ une semaine, améliorer sa technique de brasse la suivante, puis surveiller les habitudes de sommeil, ou planifier le rythme de nage. Ils se concentrent sur ce que Karl Weick a appelé les petites victoires » les réussites mineures, aisément définissables, qui peuvent être réalisées facilement et qui produisent d’importants effets [47], notamment le fait de donner confiance dans la capacité à atteindre une autre petite victoire ». L’article de Weick est, sur ce sujet, suggestif et perspicace. Il dit 71 Une petite victoire est un résultat concret, complet et appliqué, d’une importance modérée. Par elle-même, une petite victoire peut sembler sans importance. Cependant une série de victoires dans des petites tâches signifiantes enclenche une dynamique pouvant attirer des alliés, détruire des opposants, et faire baisser la résistance aux propositions futures. Les petites victoires sont des opportunités contrôlables qui produisent des résultats visibles. » [48] 72Par exemple, beaucoup de nageurs d’élite sont habitués à gagner des courses à l’entraînement. Steve Lundquist, qui a gagné deux médailles d’or à Los Angeles, voit dans ses succès le résultat d’une vieille décision qui l’a conduit à vouloir gagner chaque séquence, chaque jour, à chaque entraînement. C’était le but immédiat qu’il poursuivait à chaque entraînement juste essayer de gagner chaque séquence, quelle que soit la nage. Lundquist a acquis la réputation d’être un nageur féroce à l’entraînement, quelqu’un qui était en permanence dans une attitude compétitive, y compris à l’échauffement. Il devint si habitué au fait de gagner qu’il arrivait en compétition en sachant qu’il pouvait battre ses rivaux – il avait développé l’habitude, chaque jour, de ne jamais perdre. Le but à court terme de gagner à l’entraînement s’est transformé en une habileté à gagner des courses de plus en plus importantes. La compétition, quand celle-ci arrivait, n’était pas un choc pour lui, mais rien qu’une chose d’ordinaire. [49] 73Cela nous mène au troisième et dernier point. 74* Dans la recherche de l’excellence, poursuivre les activités ordinaires est l’enjeu principal. Pour le dire autrement, les vainqueurs ne perdent jamais les pédales. Confrontés à quelque chose qui semble être un immense challenge ou un événement exceptionnel comme les Jeux olympiques, les meilleurs athlètes considèrent qu’ils ont affaire à une situation normale, gérable [50] c’est juste une compétition parmi d’autres » est une phrase parfois employée par des nageurs d’élite à propos d’un évènement majeur, et ils font ce qui est nécessaire pour y faire face. Des rituels standardisés comme s’échauffer, se donner du courage, visualiser la course, enlever le survêtement, et d’autres sont des façons d’importer ses propres habitudes quotidiennes dans une situation nouvelle, pour rendre l’évènement aussi normal que possible. Des nageurs comme Lundquist, qui s’entraînent à des rythmes aussi intenses qu’en compétition, ont par conséquent un avantage arrivant à la compétition, ils sont habitués à faire leurs virages correctement, à prendre un départ réglementaire, à faire leur propre échauffement, et à être agressif dès le début de la course. Si, chaque jour de la saison est abordé avec des objectifs sérieux, alors la compétition majeure ne sera pas vécue comme un choc. L’athlète se dira j’appartiens à cet univers. Je suis chez moi », et il ne sera pas paralysé par la crainte ou l’introspection. La tâche est de s’entraîner en approchant les conditions de la compétition. 75Considérons maintenant le problème de poursuivre les activités ordinaires » dans d’autres professions Soit un acteur qui, dans une représentation, doit traverser la scène, aller à une table et décrocher un téléphone. Le soir de la première, un acteur débutant sera nerveux. Mais pourquoi ? Marcher à travers une pièce et répondre au téléphone sont des activités vraiment banales. Mais, le défi pour l’acteur est de maintenir un sens de la normalité dans ces conditions anormales dans les termes de Schütz [51], les acteurs font comme si ces activités allaient de soi, même si ce n’est pas le cas. Les répétitions, et plus spécialement les répétitions en costume, sont un moyen pour faciliter la transition vers une situation orateur, lors d’une remise de diplômes universitaires, se retrouve à parler devant une audience de plusieurs milliers de personnes. Il croit que cette audience, plus vaste que celle à laquelle il s’adresse d’habitude, requiert un message plus fort, qu’il doit être une sorte de surhomme pour leur parler, avec un message inspiré, et il panique. Mais, les orateurs les plus brillants sont ceux qui prennent du plaisir à parler, ou ceux qui, au moins, conservent leur calme, qui gardent à l’esprit que ce n’est qu’un discours parmi d’autres et pas un événement qui changera leur vie. Ils plaisantent avec le public, se sentent à l’aise sur le podium, se souviennent implicitement combien de discours ils ont fait ou combien leur audience en a entendus ; et ils savent que parfois les meilleurs discours sont délivrés dans la croyance que le monde n’accordera pas beaucoup d’importance et ne se souviendra pas longtemps de ce que nous avons dit ici » [52].Je peux peut-être suggérer un dernier exemple, plus personnel, d’échec à maintenir un sens de l’ordinaire. Il est tiré du monde académique et concerne l’incapacité à finir une thèse de doctorat, la lutte désespérée pour le magnum opus. A mon arrivée dans le troisième cycle universitaire, on m’a présenté à un étudiant avancé que nous appellerons Michael. Il était très brillant, bien perçu par tous ses professeurs, et travaillait très dur, déclarant de façon apparemment sincère passer au moins 12 heures par jour à ses études. Des chercheurs confirmés sollicitaient ses commentaires sur leurs manuscrits, et leurs remerciements mentionnaient toujours son nom. Tous les signes présageaient une carrière réussie. Mais, sept ans plus tard, quand je quittais l’université, Michael était encore là – et continuait à travailler 12 heures par jour. Aux dernières nouvelles [53], il en était encore à se donner du mal, “sur le point de finir” selon l’expression nos termes, Michael ne pouvait conserver son sens de l’ordinaire. Il n’accepta jamais qu’une thèse est un travail ordinaire, rien d’autre qu’un ensemble de mots écrits par une personne et lus par d’autres. Il n’a pas appris que les vrais examens, les vrais tests comme le document de thèse dans l’enseignement supérieur visent à découvrir si, à un certain point, la volonté ne se transforme pas en obsession. 76Le fait que l’excellence se construise au quotidien est généralement méconnu. Je crois que la raison est simple. Le plus souvent, nous voyons les grands athlètes après qu’ils soient devenus grands – après des années à apprendre de nouvelles méthodes, à construire des habitudes de compétitivité et de régularité, après qu’ils se soient ajustés à leur univers. Ils ont fait un long chemin pour perfectionner la myriade de techniques qui, toutes ensemble, produisent l’excellence. Ignorant toutes les étapes spécifiques qu’ils ont parcourues pour parvenir à la performance et à la confiance en soi, nous pensons que, d’une façon ou d’une autre, l’excellence trouve sa source dans la personne, et nous disons qu’il ou elle a du talent » ou est douée ». Même quand il est mis au jour, le principe que l’excellence se construit au quotidien n’est, le plus souvent, pas accepté. 77Chaque semaine, à la piscine de la Mission Viejo, où l’équipe championne nationale les Nadadores s’entraînait, des entraîneurs du monde entier venaient visiter les lieux, observer l’équipe durant ses entraînements pendant des heures. Les entraîneurs visiteurs étaient d’abord excités par le simple fait d’être là ; mais bientôt – dans l’heure le plus souvent – ils commençaient à s’ennuyer, tournant en rond, jetant leur regard sur les montagnes qui entourent la ville, lisant les tableaux d’affichage, regardant leur montre, s’émerveillant, après leur long vol pour arriver en Californie, quand quelque chose d’important était en train de se passer. Ils peuvent tous venir à La Mecque et voir ce que nous faisons, disait l’entraîneur Mark Schubert, ils pensent que nous avons quelque grand secret. » 78Evidemment, il n’y a pas de secret il y a seulement la pratique de toutes ces petites choses, chacune étant faite correctement, répétée encore et toujours jusqu’à ce que l’excellence dans chaque détail devienne une habitude fermement implantée, une part ordinaire de la vie de tous les qui précède a mis l’accent sur un aspect fondamental concernant les athlètes de classe olympique. Mais l’argument peut s’appliquer au-delà de la seule natation ou même du sport. Je suggère que cela s’applique au succès dans les affaires, à la politique, dans le monde académique, dans l’art dentaire, dans la comptabilité, dans la restauration, dans les discours, dans l’ingénierie électrique, dans les assurances quand les clients sont bouleversés, vous sautez dans votre voiture et partez parler avec eux et peut-être même dans les arts. [54] Considérons encore ces points essentiels L’excellence est un phénomène qualitatif. Faire plus ne signifie pas faire mieux. Les personnes les plus performantes se concentrent sur des améliorations qualitatives et non quantitatives. Ce sont les améliorations qualitatives qui produisent des changements significatifs dans le niveau de réussite ; les différents niveaux de réussite sont distincts du point de vue des habitudes, des valeurs et des buts qui les talent est un concept inutile. Différentes conceptions de l’habilité naturelle talent », etc. tendent à mystifier l’excellence, à traiter celle-ci comme une possession intrinsèque de quelques-uns. Ces conceptions masquent les actions concrètes à la base des performances marquantes ; elles évitent le travail empirique et les explications logiques élaborer des définitions claires, séparer les variables dépendantes et indépendantes, et, au minimum, essayer d’établir l’antériorité temporelle de la cause ; et, au final, ces conceptions perpétuent l’idée de différences psychologiques innées entre les champions et le reste de la se construit au quotidien. L’excellence s’acquiert en faisant des actions, ordinaires en elles-mêmes, réalisées avec attention et régularité, transformées en habitudes qui s’additionnent et s’assemblent dans le temps. Si ces actions sont qualitativement différentes » de celles des sportifs situés à d’autres niveaux, elles ne sont ni infaisables, ni, en considérant une chose à la fois, terriblement difficiles. C’est le cas de Mary Meagher qui arrive à l’heure à son entraînement ; de certains écrivains qui travaillent tous les jours pendant trois heures le matin en commençant leur journée ; d’un homme d’affaires qui va de l’avant en passant des coups de téléphones difficiles ; du demandeur d’emploi qui envoie une lettre de candidature en plus ; du coureur qui, en dépit de l’adversité, s’engage dans la course ; de l’élu régional qui lance une pétition avant de se présenter au Congrès ; de l’adolescent qui demande un rendez-vous ; de l’acteur qui attend une audition supplémentaire. Chaque fois qu’une décision doit être prise, un choix qualitativement » correct devra être fait. L’action en elle-même n’a rien de spécial. C’est l’attention et la régularité avec laquelle elle est faite qui Becker a présenté dans Outsiders un argument similaire à propos du caractère ordinaire de ce que font des personnes décrites comme atypiques. Nous pouvons appliquer à l’excellence ce qu’il écrit à propos de la déviance. Je suis d’accord avec ses propos. 80 Nous ne devons pas les considérer comme quelque chose de particulier, de dépravé, ou, par une sorte de magie, comme quelque chose de supérieur aux autres formes de comportement. Nous devons les considérer simplement comme une forme de comportement que certains désapprouvent et que d’autres apprécient, et étudier les processus selon lesquels ces deux perspectives se constituent et se perpétuent. Peut-être la meilleure précaution contre ces deux extrêmes réside-t-elle dans un contact étroit avec ceux que nous étudions. » [55] 81Après trois ans de travail de terrain auprès de nageurs de classe mondiale, en ayant des contacts rapprochés avec eux comme le recommande Becker, j’ai écrit un premier jet, plein d’histoires concernant ces nageurs, et je l’ai montré à un ami. Il me dit Tu devrais animer tout ça. Tu devrais rendre ces individus plus intéressants. Les analyses sont justes mais, en dehors du fait qu’ils sont de bons nageurs, il n’y a pas grand chose d’excitant à dire sur eux en tant qu’individus ». Il avait bien sûr raison. Ce que font ces athlètes était plutôt intéressant, mais en eux-mêmes ils n’étaient que de bons nageurs qui font cette chose particulière qui consiste à nager vite. Ce qui est très banal. Quand mon ami me disait qu’ils n’étaient pas très excitants, ma meilleure réponse pouvait simplement être c’est ça le point crucial. Notes [1] Traduction de Chambliss, Daniel F. 1989. The Mundanity of Excellence an Ethnographic Report on Stratification and Olympic Swimmers », Sociological Theory, Spring, 7 1, p. 70-86. Avec l’autorisation de l’auteur et de l’ ligne [2] Berger, Peter. Luckmann, Thomas. 1967 1986. The social construction of reality, Londres, Doubleday Allen Lane, The Penguin Press. Traduction française 1969. La construction sociale de la réalité, Paris, Méridiens Klincksieck ; blumer, Herbert. 1969. Symbolic Interactionism, Englewood Cliffs, Prentice Hall ; Schutz, Alfred. 1971. Collected Papers I The Problem of Social Reality, Edited and Introduced by Maurice Natanson. The Hague, Martinus Nijhoff. Traduction française d’extraits 1987. Le chercheur et le quotidien, Paris, Klincksieck ; et in 1998. Eléments de sociologie phénoménologique, Paris-Montréal, L’Harmattan ; Schutz, Alfred et Luckmann, Thomas. 1973. Structures of the Life-World, Evanston, Northwestern University Press. [3] Elias, Norbert. Dunning, Eric. 1986 1995. Quest for Excitement. Sport and Leisure in the Civilizing Process, Basil Blackwell, Oxford. Traduction française 1989. Sport et Civilisation. La violence maîtrisée, Paris, Fayard ; Fine, Gary Alan. 1979. Small Groups and Culture Creation The Idioculture of Little Leaguc Base- ball Teams », American Sociological Review, n°44, p. 733-745 ; Goffman, Erving. 1961. Fun in Games », p. 13-81, in Encounters. Indianapolis, Bobbs-Merrill ; Guttmann, Allen. 1978 2006. From Ritual to Record. The Nature of Modern Sports, New-York, Columbia University Press. Traduction française 1999. Du rituel au record. La nature des sports modernes, Paris, L’Harmattan ; Lever, Janet. 1983. Soccer Madness. Chicago, University of Chicago Press ; Rigauer, Bero. 1981. Sport and Work, New York, Columbia University Press. Une des meilleures contributions de critique sociale du sport est incluse dans Halberstam, David. 1981. The Breaks of the Game, New York, Knopf. [4] Les interviews ont été soit enregistrées au magnéto au début de l’enquête soit transcrites en notes. L’enregistrement a parfois eu des effets inhibiteurs selon où et quand les interviews étaient menées et, de ce fait, a été abandonné. Les interviews commençaient par une série de questions standards – par ex. Comment avez-vous débuté dans la natation ? », Quand avez-vous accédé au statut de nageur de l’équipe nationale ? » – pour évoluer vers une forme de conversation libre sur les conditions dans lesquelles on devient un champion, on trouve le bon entraîneur, etc. Pour plus de détails, voir Chambliss, Daniel F. 1988. Champions The Making of Olympic Swimmers, New York, Morrow Sources et remerciements ». [5] En fait, ils sont davantage insérés socialement et à l’aise dans la société que leurs pairs. Le processus qui aboutit à ce résultat correspond bien avec la description des sources de la cohésion sociale faite par Durkheim, Emile. 1912 1968, Les formes élémentaires de la vie religieuse, Paris, [6] Ces points sont longuement traités dans Chambliss, Daniel F. 1988. Op. cit. [7] En vérité, les équipes de haut-niveau travaillent de longues heures, et nagent de très longues distances, mais 1 de tels entraînements ne commencent souvent que lorsque le nageur atteint un statut national et pas avant, et 2 l’effet positif d’un kilométrage supérieur semble se produire à la suite de très forte augmentation, le doublement des distances d’entraînement – auquel cas on peut soutenir qu’un saut qualitatif a été accompli. Toute cette question de combien de kilomètres il faut effectuer » est activement débattue dans le milieu de la natation. [8] Un jour à Mission Viejo, avec soixante nageurs allant et venant dans le bassin de 50 mètres, l’entraîneur Mark Schubert a fait sortir un gars de l’eau et lui a fait faire vingt pompes avant qu’il ne retourne s’entraîner. Le garçon avait touché le mur d’arrivée avec une seule main à la fin d’une course de brasse. Le règlement exige qu’on touche des deux mains. Cent vingt mains auraient du toucher, cent dix-neuf avaient touché, et cela avait contrarié Schubert. Il fait attention aux détails. [9] D’après une interview de son entraîneur, Ron O’Brien. [10] Les nageurs de fond comparent souvent la natation à la méditation. [11] Voir aussi Hemery, David. 1986. The Pursuit of Sporting Excellence A Study of Sport’s Highest Achievers. London, Willow. [12] Ainsi, plusieurs équipes bien connues réussissent régulièrement dans les compétitions Junior Nationales, mais n’ont pas des résultats élevés dans les classements par équipes aux Championnats Senior Nationaux, le niveau juste au-dessus. Ces équipes empêchent véritablement leurs nageurs d’aller dans les compétitions supérieures, les gardant en réserve pour des épreuves plus faciles, si bien que l’équipe fera mieux à un niveau moins élevé. De cette façon, et de bien d’autres, les équipes choisissent leur niveau pour réussir. [13] Clausewitz, Carl von. 1831. Vom Kriege ; traduction française. 1955. De la guerre, Paris, éd. de Minuit, p. 139-140. [14] Chambliss cite le prix Sorokin décerné aux Etats-Unis au meilleur livre de sociologie. [15] On réalise cela en lisant les curriculum vitae de candidats à un emploi c’est bien mieux d’avoir un poste d’Allocataire moniteur ou une distinction pour un livre, que quinze pages de références de revues critiques de livres parus dans le bulletin d’une association régionale. [16] Fine, Gary Alan. 1979. Small Groups and Culture Creation The Idioculture of Little Leaguc Base-ball Teams », American Sociological Review, 44, p. 733-745. [17] Un effort accru, par exemple, apporte bien un surcroît de réussite. Mais au plus haut niveau de la compétition, pratiquement tout le monde s’entraîne dur, et les efforts ne sont pas, par eux mêmes, le facteur déterminant qu’il peut représenter pour les athlètes des niveaux inférieurs, dont la plupart ne se tuent pas à l’entraînement. [18] Pour une explication différente de la tendance à réduire les facteurs qualitatifs à du quantitatif, voir Lukacs, Georgy. 1923 1960. Geschichte und Klassenbewusstsein, traduction française 1968. Histoire et Conscience de classe, Paris, Minuit. [19] March et Olsen font une remarque similaire à propos des institutions et organisations éducatives en général les organisations incluent une variété de membres qui ont différents buts, projets, motivations et valeurs. L’unité des préoccupations, même avec les organisations, ne peut pas être supposée. March, James G. et Olsen, Johan P.. 1976. Ambiguity and Choice in Organizations, Bergen, Norway, Universitetsforlaget. [20] Voir Shibutani, T. 1962. Reference Groups and Social Control », in Rose, Arnold M. Human Behavior and Social Process, Boston, Houghton Mifflin Company, p. 128-147, sur les mondes sociaux » Blumer, Herbert. 1969. Symbolic Interactionism, Englewood Cliffs, Prentice Hall. [21] Les nageurs rapides qui vont dans les courses lentes sont surnommés hot dogs », poseurs », et même connards » observations personnelles. [22] De nouveau, observations personnelles d’un grand nombre de cas. Bien qu’il y ait des différences significatives entre les nageurs de classe olympique et ceux des ligues de clubs ruraux, la sociabilité de base de leurs mondes n’en fait pas partie. [23] Les échelles de prestige dans les différents mondes sont tellement différentes qu’un homme ou une femme qui parvient au sommet de la réussite dans un genre peut être complètement inconnu ailleurs », Shibutani, in Rose. Op. cit. De même dans le monde académique on peut être un professeur qui réussit au niveau national et avoir des difficultés à trouver un poste dans une petite université régionale. Les professeurs à ce niveau régional peuvent être soupçonneux à l’égard de ses motivations, être jaloux, suspecter qu’il ou elle ne conviendra pas, ou ne restera pas, etc. [24] N. T. la catégorie Maître en natation Master regroupe les nageurs de plus de 25 ans, qui disposent d’une multitude d’épreuves par catégories d’âge. [25] Ici aussi, voir March, James G. et Olsen. et Johan P. Op. cit. [26] L’information sur l’entraînement est fournie par son coach, devenu plus tard son mari, Dr Keith Bell. [27] Des données anecdotiques fournies par des nageurs e. g. Steve Lundquist et des entraîneurs e. g. Terry Stoddard suggèrent que les effets physiques de l’entraînement intensif peuvent durer des années, si bien qu’un nageur grimpe » vers le haut niveau grâce à un meilleur entraînement, et ne perd pas sa rapidité une fois que l’entraînement est réduit. [28] Clausewitz, Carl von. 1955. Op. cit., p. 150. [29] Schutz, Alfred et Luckmann, Thomas. 1973. Structures of the Life-World, Evanston, Northwestern University Press. [30] Or personne ne peut voir dans l’œuvre de l’artiste comment elle s’est faite ; c’est son avantage, car partout où l’on peut assister à la formation, on est un peu refroidi. L’art achevé de l’expression écarte toute idée de devenir ; il s’impose tyranniquement comme une perfection actuelle », Nietzsche, Friedrich. 1876-1878. Menschliches, Allzumenschliches traduction française 1993. Humain, trop humain, in Œuvres, Paris, éd. R. Lafont, tome 1, p. 534 au § 162. [31] Kalinowski, Anthony, G. The Development of Olympic Swimmers » et One Olympic Swimmer », in Bloom, Benjamin S. dir.. 1985. Developing Talent in Young People, New York, Ballantine, p. 139-210. [32] Je ne suis pas en train de dire que l’aptitude naturelle ne compte pas ». Je dis qu’employer le mot talent » comme moyen d’expliquer la performance relève de la tautologie. L’accomplissement de la performance est réifié – transformée en chose – et on l’appelle le talent ». [33] Sartre, Jean-Paul. 1946. L’Existentialisme est un humanisme, Paris, Nagel, p. 60-61 [34] Staples, Brent. 1987. Where Are the Black Fans? », New York Times Magazine, vol. 136, May 17, p. 26-36. [35] Nietzsche, Friedrich. 1993. Op. cit., t. 1, p. 534 [36] Pour forger cette expression peu gracieuse, mais juste, j’emprunte le terme mondanité » au philosophe phénoménologue Maurice Natanson Natanson, Maurice. 1970. The Journeying Self A Study in Philosophy and Social Role, Reading, Massachusetts, Addison-Wesley N. T. terme ici rendu par banalité » ou quotidienneté », au quotidien ». [37] La carrière intégrale de Meagher est décrite dans Chambliss, Daniel F. 1988. Op. cit. [38] Ces techniques sont minutieusement décrites dans Maglischo, Ernest W. 1982. Swimming faster, Palo Alto, Mayfield et dans Troupe, John et Reese, Randy. 1983. A scientific approach of the sport of swimming, Gainesville Florida, Scientif Sports, Inc. [39] Notes de terrain, voir Chambliss, Daniel F. 1988. Op. cit. pour la description complète. [40] Drucker, Peter. F. 1985. The Effective Executive, New York, Harper and Row ; traduction franaçaise L’Efficacité, objectif n° 1 des cadres, Paris, les Éditions d’Organisation. [41] Notes tirées d’un entretien. [42] Peters, Tom et Waterman, Robert. 1982. In search of Excellence, New York, Warner. [43] En donnant des leçons de natation, j’ai vu des enfants s’améliorer de 20 secondes et plus sur 50 yards distance couverte en une minute environ au cours d’une seule leçon. Au plus haut niveau, les nageurs passent des années pour gagner une seconde sur la même épreuve. [44] Le fait que le lecteur puisse ne pas croire cela révèle plus de choses sur le monde social auquel ce dernier appartient – en l’occurrence celui des chercheurs actifs – que sur la réalité d’un grand nombre d’enseignants-chercheurs. Pour beaucoup d’entre eux, le simple fait de participer au monde académique est un pas immense. [45] Voir Chambliss, Daniel F. 1988. Op. cit., chapitre 6. [46] Extrait d’interview. [47] Pour une application de cette notion à l’éducation scolaire, voir Chambliss, Daniel et F. Ryan, Daniel J. Jr., 1988. Big Problems Demands Small Solutions Toward a General Strategy for Excellence in Education », Annual Meeting of the New England Educational Research Organization, April. [48] Weick, Karl. 1984. Small Wins Redefining the
LOSC: les Dogues réalisent une performance plus vue depuis presque 30 ans ! Lille a réalisé un début de match plus que canon lors de
Gerwyn Price remet son titre en jeu ! L'Alexandra Palace de Londres est de nouveau prêt à vibrer pendant trois semaines au rythme des fléchettes du championnat du monde PDC. Calendrier, règles, favoris, surprises, We Sport vous propose le guide de ce qu'il faut savoir avant le début de cette grande messe des fléchettes. Le tournoi 96 joueurs et joueuses sont en lice. 32 joueurs ont acquis le statut de têtes de série et ne commenceront le tournoi qu'au deuxième tour. Ces têtes de série sont fixées à l'aide de “l'ordre du mérite” de la PDC, un équivalent au classement ATP en tennis. 7 matchs à remporter pour prendre la couronne mondiale. Comme le veut la tradition, les premiers et deuxième tour se jouent en simultané, par exemple un vainqueur d'un premier tour peut jouer son deuxième tour le même jour face à une tête de série. Les deux premiers tours auront lieu du 15 au 23 décembre. Trêve de Noël oblige, le 3e tour aura lui lieu du 27 au 29 décembre avant d'enchaîner avec le 4e tour les 29 et 30 décembre avant de conclure les 1, 2 et 3 janvier respectivement par les quarts, demies et finale de ce championnat du monde. Le vainqueur remporte 500 000£ dans un prize money total de 2,5 millions de livres minimum 7500£ pour les éliminés du premier tour. Les règles Chaque match se déroule au meilleur d'un nombre de sets, un set est remporté lorsqu'un joueur remporte 3 legs. Une leg est remporté lorsque le joueur arrive à 0 point en partant de 501 et en concluant obligatoirement par un double les cases les plus à l'extérieur de la cible. Lors des deux premiers tours, les matchs se jouent au meilleur des 5 sets. Pour les troisièmes et quatrièmes tours, ce sont 7 sets qui doivent départager les deux joueurs, à partir des quarts, le nombre de sets augmente de deux en deux soit 9, 11 et 13 sets pour la grande finale du 3 janvier. Qui suivre Trois noms se détachent clairement dans la liste des favoris à la couronne mondiale Gerwyn Price est le premier. Celui que l'on surnomme “The Iceman” a réalisé une saison 2021 incroyable avec son titre de champion du monde, titre auquel il a ajouté un troisième Grand Slam of Darts. Il est l'actuel numéro 1 mondial, le premier gallois à atteindre le sommet des fléchettes, il faudra être très fort notamment mentalement pour venir le déstabiliser dans une quête de back-to-back. Peter Wright sera aussi à suivre pour ce qui est des favoris. La crête iroquois la plus célèbre du monde des fléchettes est toujours numéro 2 mondial, lui qui a débuté sa carrière professionnelle en 1995. Champion du monde 2020, vainqueur du World Matchplay 2021 et du Players Championship 2021, l'Écossais veut faire résonner Flower of Scotland le 3 janvier prochain et ce serait tout sauf une surprise. Petit ascendant psychologique, Wright a déjà battu Price, c'était en double en demi-finale de la coupe du monde le 12 septembre dernier juste avant de prendre le titre face à une surprenante équipe d'Autriche. Michael van Gerwen, enfin, sera encore l'un des grands favoris à une quatrième couronne mondiale. Dominant de A à Z le monde des fléchettes entre 2014 et 2019, le Néerlandais, Mighty Mike, célèbre pour son entrée sur un célèbre son des White Stripes ne doit pas être enterré si vite. Vice-champion d'Europe, en s'inclinant face à Rob Cross et demi-finaliste du dernier World Matchplay, il n'est pas si loin de retrouver son meilleur niveau, demandez donc à Fallon Sherrock qui en a fait les frais lors des Nordic Darts Masters 11-7. Chez les outsiders, James Wade, Gary Andersson ou un revanchard Adrian Lewis devraient pouvoir poser problème bien que Gary Anderson et Adrian Lewis ont de fortes chances pour se retrouver dès le 2e tour pour un choc d'entrée de compétition. Les femmes pour s'affirmer Fallon Sherrock sera justement de nouveau sur la piste de l'Alexandra Palace pour ces championnats du monde. Si ce nom vous parle, c'est parce que celle qui est devenue “The Queen of the Palace” a écrit l'histoire le 17 décembre 2019. Lors du premier tour du championnat du monde, l'Anglaise bat Ted Evetts 3-2 et devient la première femme à remporter un match des championnats du monde de fléchettes. Exploit double puisque la jeune femme s'est offert un troisième tour face à Chris Dobey défaite 4-2 après avoir éliminé le 11e joueur mondial Mensur Suljovic. Sa finale contre Michael van Gerwen montre une nouvelle fois les progrès réalisés et la numéro 2 mondiale au classement féminin mondial 94e dans le classement mixte montre qu'elle est maintenant installée et que sa participation aux mondiaux sera tout sauf anecdotique. On peut d'ailleurs totalement imaginer un duel Gerwyn Price – Fallon Sherrock au troisième tour, les tirages de l'Anglaise étant jouable bien que face à des joueurs expérimentés Steve Beaton au premier tour et Kim Huybrechts en cas de qualification. Fallon Sherrck ne sera pas seule, puisque sa compatriote, légende du circuit féminin Lisa Ashton sera aussi de la partie. Numéro 1 mondiale chez les femmes et quadruple championne du monde BDO l'autre fédération internationale de fléchettes, la PDC étant la principale. L'an dernier, la cinquantenaire n'était pas passé loin d'éliminer Adam Hunt au premier tour. Avec Ron Meulenkamp pour adversaire, le tirage peut lui permettre de passer un tour, même si l'affrontement potentiel avec Michael Smith tête de série numéro 9 au deuxième tour risque d'être compliqué. Les championnats du monde de fléchettes débutent demain à 20h à l'Alexandra Palace dans une ambiance survoltée et si spéciale que celle des fléchettes. Le sport est la seule et unique chose qui me procure autant d'émotion que l'amour, sûrement parce que je suis amoureux du sport. Parfois il me le rend bien.
Ily aura 3 possibilités de qualification pour cette compétition aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020: via le classement de la FIBA pour le 3x3 (4 places par sexe); via un tournoi de qualification olympique (3 places par sexe); et via un tournoi de qualification olympique universel (1 place par sexe). Plus de détails ici. UIPM . La pentathlète Ilke Ozyuksel a reçu le prix Mustafa
Publié le 20 septembre 2021 Crédit photo © Alex Voyer Rencontre avec le champion du monde de plongeon Gary Hunt est pilote de l’air. Pas de ceux qui portent le treillis ou conduisent des avions de chasse. Non, de ceux qui manœuvrent l’apesanteur comme personne. Huit fois Champion du Monde de haut-vol, le plongeur de 37 ans maitrise sa peur et domine sa discipline. Ou l’inverse. C’est pareil. Si bien qu’il a développé une relation passionnelle qui n’a rien de platonique pour ce sport spectaculaire qu’il pratique comme un art. L’art du plongeon. Un art pour lequel il se livre corps et âme, quitte à changer de nationalité. Entretien avec un anglais devenu français, un roastbeef ayant muté frog qui n’aime rien d’autre que s’envoyer en l’air. Théâtre des rêves, Londres et exhibitions Crédit photo © Romina Amato Comment en arrive-t-on à s’élancer d’une plateforme perchée à 27 mètres au-dessus de l’eau, dans les endroits les plus rocambolesques du planisphère ? Est-ce une vocation ou le fruit d’un improbable concours de circonstances ? C’est le résultat d’un concours de circonstances, mais plus favorable qu’improbable, au sens où mon parcours suit une certaine logique. Je pratique le plongeon depuis l’enfance et suis habité par une passion pour la discipline depuis l’instant où j’ai fait sa rencontre… Crédit photo © Ricardo Nascimento Justement, peux-tu nous raconter cette trajectoire qui a mené le petit londonien que tu étais vers les 8 titres de Champion du Monde qui garnissent aujourd’hui ton palmarès ? Mon père, fan absolu de natation, souhaitait que l’on pratique ce sport. Sauf que je n’étais que modérément doué et que je passais plus de temps à observer les plongeurs qui s’éclataient dans la piscine d’à -côté qu’à être assidu sur mes longueurs. À 9 ans, j’ai demandé à mes parents de changer de bassin pour pouvoir les rejoindre. Instantanément, ça m’a plu. J’avais au préalable fait un peu de danse et de gymnastique, ce qui m’offrait une certaine aisance dans la gestuelle et la maitrise de mon corps en mouvement. Jusqu’à 20 ans, je me suis lancé à corps perdu dans la compétition, avec pour objectif une qualification olympique sur le plongeon à 10 mètres. Quel est l’élément déclencheur qui te fait tripler la hauteur de la plateforme ? Quand et comment passes-tu du plongeon olympique à 10 mètres, en bassin, au plongeon de haut-vol, 27 mètres au-dessus du vide, en nature ? À l’été 2006, mon coach reçoit l’appel d’un plongeur italien qui, alerté par ma réputation de voltigeur assez audacieux, me sollicite dans sa recherche d’un acolyte pour des spectacles d’exhibition qu’il réalisait durant toute la saison estivale. J’avais terminé les compétitions et c’était l’occasion rêvée de mettre un pied dans cet univers qui m’attirait déjà énormément. La nature t’offre un théâtre de rêve dont tu deviens l’acteur principal 3 secondes durant Crédit photo © Dean Treml Qu’est-ce que tu as trouvé dans le plongeon de haut-vol que tu n’avais pas ailleurs ? Pendant ces deux mois d’initiation, j’ai goûté à la liberté totale qui te saisit en haut-vol. Tu t’affranchis du cadre rigoureux du plongeon olympique, tu sors de cette routine particulièrement usante piscine - hôtel - piscine » … Tu laisses un libre-cours total à ton imagination. La créativité et l’audace sont plus qu’encouragées. Ton rôle est clair innover dans l’air. Moi, dont les plongeons étaient considérés comme bizarres » en bassin, je trouvais là un magnifique terrain d’expression. L’autre aspect qui m’a séduit, c’est le cadre. Tu plonges dans un décor fantastique, en pleine nature, au contact direct des éléments. La nature t’offre un théâtre de rêve dont tu deviens l’acteur principal 3 secondes durant… Coup de matraque, 100 km/h et gestion des émotions On y arrive ! Les chiffres sont impressionnants et témoignent de la dimension extrême de ce sport 27 m de hauteur, 3 secondes de vol… Quelle est votre vitesse à l’instant de pénétrer dans l’eau ? Entre 90 et 100 km/h… Et l’on passe de 100 à 0 km/h en moins d’une seconde. Clairement, ça secoue ! À cette vitesse, l’eau devient du béton et le moindre degré vertical parasite a l’effet d’un coup de matraque. Même lorsque tu réussis parfaitement ton plongeon, tu sais que ça va être violent. Tu as juste un peu moins mal ! À cette vitesse, l’eau devient du béton et le moindre degré vertical parasite a l’effet d’un coup de matraque Crédit photo © Dean Treml Comment prendre du plaisir dans un sport où l’on sait que la douleur à l’impact est inévitable ; lorsque l’on sait que, quoi qu’il arrive, quelques secondes plus tard, on va souffrir ? Déjà , on ne monte pas directement à 27 m. C’est l’aboutissement d’un long processus d’apprentissage. On s’habitude d’abord à l’impact sur des hauteurs inférieures et on développe des compétences pour appréhender et digérer l’impact. Ensuite, chaque saut est l’objet d’un vrai dialogue intérieur entre le cerveau, qui déconseille d’y aller, et le corps, qui se prépare à souffrir. Mais en réalité, ce qui nous pousse c’est l’anticipation de ces secondes de bonheur que l’on va connaître une fois dans l’air et ce sentiment incomparable de satisfaction qui va nous envahir lorsque l’on va remonter à la surface de l’eau… Le haut-vol est un sport extrême. Le meilleur plongeur est-il celui qui maitrise le mieux sa peur ? D’autres facteurs comme la dimension créative et les capacités physiques entrent en jeu, mais la gestion des émotions apparait clairement comme l’un des points-clés… Un temps C’est marrant car, jeune, je me suis fait la promesse de ne jamais exercer un boulot qui pouvait générer du stress, à contrario de mon père que j’ai vu rongé par l’anxiété d’un poste à responsabilités. Aujourd’hui je réalise qu’en réalité, mon métier, c’est gérer la peur. Crédit photo © Dean Treml Chaque saut est l’objet d’un dialogue intérieur entre le cerveau, qui déconseille d’y aller, et le corps, qui se prépare à souffrir. Crédit photo © Ricardo Nascimento Pouvez-vous nous confier la manière dont vous gérez cette peur ? À quoi pensez-vous lorsque vous vous retrouvez là -haut sur la plateforme, et que vous jetez un coup d’œil sur le vide sous vos pieds ? Chaque plongeur a sa méthode pour gérer la peur. C’est très personnel. Pour ma part, j’ai construit un socle de sérénité grâce à mon expérience sur le circuit.’ J'ai bâti un processus mental qui consiste à mentir à mon corps en quelque sorte. En anglais, il y a un proverbe qui résume bien cette attitude Fake it until you make it. En gros, fais comme si tu étais convaincu de réussir jusqu’à ce que tu aies effectivement réussi. Jouer ce rôle d’acteur, feindre une grande confiance en moi, cela m’aide à m’élancer. Ensuite, une fois que je suis dans les airs, la peur me quitte instantanément. Je n’ai plus aucune appréhension. Je me concentre à 100% sur les figures que j’ai à réaliser et je prépare ma réception dans l’eau. Peut-on considérer que les plongeurs de haut-vol sont si souvent confrontés à la peur qu’ils en deviennent des philosophes ? C’est quoi la peur pour toi ? Sourire J’aimerais un jour écrire sur ce sujet, car je pense que, dans notre sport, nous déployons une perspective unique à cet égard. Pour moi, la peur c’est la sécurité, ce qui me force à rester extrêmement concentré. Si je n’avais pas peur, j’oserais tout, je prendrais tous les risques. C’est le sentiment qui me rend rationnel et raisonnable. Mais c’est aussi celui qui me pousse à m’entrainer comme un acharné chaque jour. La peur, si elle ne devient pas inhibante, se révèle un formidable vecteur de progression. Elle mute en ce moteur qui te pousse à surmonter les obstacles et explorer tes limites. Dis Gary, ça se déroule comment une compétition de Red Bull Chaque manche s’étend sur 2 journées consécutives, avec une totalité de 4 plongeons à réaliser. Le premier jour est réservé à 2 plongeons de difficulté raisonnable ou intermédiaire d’un point de vue technique afin de mettre en avant la grâce et la fluidité. Le deuxième jour propose 2 plongeons dits libres. Ces 4 sauts sont notés par 5 juges, de 0 à 10, avec une pondération de chaque marque en fonction du niveau de difficulté. Par souci de partialité, on enlève la note la plus haute ainsi que la plus basse pour calculer la moyenne des 3 restantes. » La carte postale du serial-globe plongeur Crédit photo © Ricardo Nascimento Ton spot de plongeon préféré ? Le gouffre de Cenote Ik Kil, au Mexique. Une formation rocheuse naturelle de 60 m de large et 39 m de profondeur à laquelle on attribue des pouvoirs sacrés. On a vraiment l’impression de plonger dans un trou, entouré d’arbres exotiques. L’épreuve de La Rochelle fut également magique. Les conditions étaient dures - pluie, vent, froid - mais il y avait 70 000 personnes au sol pour nous encourager. Le spot le plus singulier ? J’ai toujours trouvé que plonger dans les villes était très spectaculaire car on adjoint une dimension culturelle au spectacle. Sauter face au Kremlin de Kazan, au Parlement de Budapest ou au Musée Guggenheim de Bilbao, ça fait quelque chose. Le Kitzbühel du plongeon le spot qui fait le plus peur ? Le Serpent’s Lair, sur la côte atlantique irlandaise, est très déstabilisant. Les conditions capricieuses, sont typiquement britanniques. On plonge dans cette petite piscine naturelle creusée dans un rocher abrupt et abrasif. La veille de la compétition, les vagues sont généralement énormes… Il faut y être fort mentalement. Le spot avec lequel tu as un contentieux ? Pendant longtemps, ce fut Mostar en Bosnie-Herzégovine. J’avais du mal à gérer le fait que l’eau soit en mouvement, puisqu’on y plonge dans une rivière avec un fort courant. En 2019, les organisateurs m’ont souligné que je n’avais jamais gagné une compétition s’élançant depuis un pont ça m’a piqué et j’ai réparé cette erreur ! Le plongeon dont tu es le plus fier ? Mon dernier plongeon aux Championnats du Monde en Corée du Sud, en 2019. Je n’étais pas en tête au classement. Je savais que je devais atteindre la perfection pour espérer décrocher le titre et j’ai réussi un 10/10 de moyenne au moment où il le fallait. Tarzan, Jeux Olympiques et Brexit Crédit photo © Romina Amato À quoi tu penses lorsque la peur te quitte et que tu te retrouves pendant 3 secondes suspendu dans les airs ? Au quotidien, mon cerveau est ouvert à différents types de pensées qui vont et viennent en toute liberté. En revanche, quand je plonge, je verrouille tout et j’enclenche le mode automatique pour que mon corps et mon esprit fonctionnent en parfaite symbiose. Ceci afin que le premier réagisse instantanément à ce que lui ordonne le second. Une pensée parasite risquerait de mettre de la friture sur la ligne, de créer une microseconde de latence entre les deux, et là , c’est le coup de matraque assuré au moment de pénétrer dans l’eau. Parfois, je vois des choses lors de ces 3 secondes -un paysage, un détail, un oiseau - mais ce n’est qu’après que j’assimile l’information et m’en souviens… Quel est ton moment préféré lors d’un plongeon ? L’instant où l’on saute - lorsque l’on prend son envol est exceptionnel. On laisse sa peur et ses doutes derrière soi. On se drape automatiquement de certitudes, comme si une vague de confiance en soi et de liberté déferlait… La seconde que l’on passe sous l’eau, lorsque l’on perd toute notre vitesse pour finalement remonter avec les petites bulles à la surface, vaut elle aussi le détour. On est alors saisi d’un soulagement et d’une satisfaction proportionnels au stress ressenti… Est-ce cette sensation que tu ne retrouves nulle part ailleurs qui te permet de conserver une motivation intacte, à 37 ans, alors que tu as déjà tout gagné ? Ma motivation principale, c’est d’inventer de nouvelles choses, tenter des mouvements que jamais personne n’a réussi. Le plongeon, c’est mon art l’endroit où je peux créer et m’exprimer ! Étant parmi les leaders de ma discipline, j’estime qu’il en va de mon devoir d’innover et de tirer mon sport vers le haut. Un temps de réflexion La perspective olympique constitue également un puissant leitmotiv. J’espérais que le haut-vol intègre les JO. Ce ne sera malheureusement pas le cas. Par conséquent, j’ai décidé de revenir à mon premier amour et tenter ma chance à 10 m. Le fait que les JO se tiennent à Paris en 2024 décuple ma détermination comme jamais. Ce fut un argument qui a pesé lourd dans mon choix d’opter pour la nationalité française. Aujourd’hui je me rends compte, qu’en réalité, mon métier, c’est gérer la peur Crédit photo © Romina Amato C’était l’objet de notre dernière question pourquoi as-tu décidé d’opter pour la nationalité française plutôt que britannique en 2019 ? Ce choix se situe au confluent d’une pluralité de raisons. Tout d’abord, ma femme - que j’ai rencontré dans un parc aquatique où l’on réalisait des exhibitions, elle dans le rôle de Jane et moi dans celui de Tarzan - est française. Je suis donc venu m’installer en région parisienne, où je vis et m’entraîne, à la piscine de Montreuil, il y a plus d’une décennie. Ensuite, j’appréhendais de plus en plus mal le fait de ne pouvoir partager les victoires comme les défaites avec mes partenaires d’entrainement dont je suis devenu très proche. Ne pas concourir pour le même maillot a créé un décalage que j’avais du mal à assimiler. Le Brexit et la complexité d’obtenir des visas sont venus s’ajouter à cela. Enfin, la possibilité de pouvoir concourir à la maison, sous bannière tricolore, aux JO de Paris 2024, a fini de me convaincre. De Baptiste Chassagne
Garyréalise un classement des champions olympiques.complétez le tableau à télécharger à l'aide du texte suivant.La kayakiste française Émilie Fer a remporté l'or lors des jeux Olympiques de Londres en 2012. Elle a devancé l'australienne Jessica Fox qui est repartie avec l'argent. . Pergunta de ideia denono244 - Informatique
revient bientôt ! Le site Paris 2024 est actuellement en maintenance, nous revenons très vite. Paris 2024 revient bientôt ! Le site Paris 2024 est actuellement en maintenance, nous revenons très vite.
MathiasBrägger: «Je suis aussi venu à Bienne pour me stabiliser géographiquement». Planète Hockey vous propose l’interview de Mathias Brägger, le nouvel arrivé au HC Bienne. S'il peine encore un peu à trouver ses 17/11/2007 à 00:14:34 Fribourg - Zoug | National League.
Voici les classements complets, les réactions des médaillés et leurs palmarès. Une fois encore, ces Jeux sont dominés par l’équipe de Grande Bretagne qui montre que c’est la persévérence qui paie. Pour preuve, de nombreux médaillés à Athènes ajoutent une pièce à leur collection. Les Français, pour la plus part débutant en olympisme s’en sortent avec honneurs avec une médaille d’or pour Faustine Merret et une de bronze pour Rohart et Rambeau. Finn 21 août Tout s’est joué en fin de peloton entre Ben Ainslie et Rafael Trujillo. L’Anglais s’est contenté de contrôler son adversaire le plus proche en marquant son tableau arrière sans faire de faute. Mission réussie pour le médaillé d’or en Laser il y a quatre ans. Ainslie entre dans l’histoire Histoire histoire en remportant une deuxième médaille d’or, cette fois-ci en Finn. Rendez-vous dans quatre ans en... Star ?Vainqueur du jour manche N°3, le Polonais Kusznierevick garde la 3 place et prend la médialle de bronze. C’est par contre la plus mauvaise manche pour Guillaume Florent qui avait régaté contre Ben Ainslie il y a 4 ans en Laser au Jeux. Il termine 8e, soit finaliste. Encore un beau résultat. OR Ben AINSLIE GBR "Vous ne pensez jamais que cela puisse être simple aux Jeux Olympiques. Après mon début désastreux, j’ai essayé de tout remettre dans l’ordre. Et c’est avec soulagement que je suis revenu au top. Ce fut dur au début. Après ma disqualification ndr suite à une réclamation de Guillaume Florent, je suis sorti furieux de la salle de réclamation. Mais les gens autour de moi étaient positifs et il me disaient que ’si quelqu’un peu passer outre cela, c’est bien toi’ et cela m’a beaucoup aidé !" Le médaillé d’Or Ben Ainslie Anglais Né le 5/02/1977 à Macclesfield Grande Bretagne Palmarès Jeux Olympiques 1er en 2004 Finn, 1er en 2000 Laser, 2e en 1996 Laser ; Championnats du monde 1er en 2002, 2003, 2004 Finn Classement général final après 11 régates 1. Ben Ainslie GBR 38,0 pts 2. Rafael Trujillo ESP 51,0 3. Mateusz Kusznierewicz POL 53,0 4. Karlo Kuret CRO 61,0 5. Aimilios Papathanasiou GRE 72,4 6. Anthony Nossiter AUS 93,0 7. Sebastien Godefroid BEL 96,0 8. Guillaume Florent FRA 96,0 9. Jonas Hoegh Christensen DAN 105,0 10. Joao Signorini BRE 113,0 11. Kevin Hall USA 115,0 12. David Burrows EIR 116,0 13. Dean Barker NZL 117,0 14. Daniel Birgmark SUE 118,0 15. Michael Maier TCH 120,0 16. Ali Enver Adakan TUR 124,0 17. Michael Fellmann ALL 127,0 18. Richard Clarke CAN 134,0 19. Jaap Zielhuis PBS 136,0 20. Gasper Vincec SLO 151,0 21. Vladimir Krutskikh RUS 173,0 22. Alejandro Colla ARG 174,0 23. Balazs Hajdu HUN 183,0 24. Michele Marchesini ITA 201,0 25. Imre Taveter EST 221,0 Yngling 21 août Déception pour les Françaises mais que le résultat final est bon. Bravo car Anne, Elodie et Marion on remporté une manche menée de bout en bout. Déception car elles terminent 5e au général à seulement 2 points du bronze et 7 de l’argent. Ce n’est pas passé loin mais une place de 5e au final est un très beau résultat. Pour l’Or, les anglaises n’avaient pas à régater. L’argent revient donc aux Ukrainiennes, 5e aujourd’hui, qui passent juste devant les Danoises. OR Shirley ROBERTSON GBR "Ce fut plus difficile que je ne l’aurais pensé. Je pensais que cela aurait été plus facile après avoir gagné une médaille d’or à Sydney. Si j’avais pensé que cela allait être aussi difficile, je n’aurais pas changé de série." La médaillée d’Or Shirley ROBERTSON Anglaise Née le 15/07/1968 à Dundee Grande Bretagne Palmarès Jeux Olympiques 1re 2004 Yngling, 1re 2000 Europe ; Championnats du monde 7e en 2003 Yngling Classement général final après 11 régates 1. Grande-Bretagne 39,0 pts Sarah Ayton, Shirley Robertson, Sarah Webb 2. Ukraine 50,0 Ganna Kalinina, Svitlana Matevusheva, Ruslana Taran 3. Danemark 54,0 Christina Borregaard Otzen, Dorte Jensen, Helle Jespersen 4. Pays-Bas 56,0 Annemieke Bes, Annelies Thies, Petronella de Jong 5. France 57,0 Marion Deplanque, Elodie Lesaffre, Anne le Helley 6. Allemagne 76,0 Anna Hoell, Veronika Lochbrunner, Kristin Wagner 7. Nouvelle-Zélande 77,0 Sharon Ferris, Kylie Jameson, Joanna White 8. Russie 79,0 Diana Krutskikh, Tatiana Lartseva, Ekaterina Skudina 9. Norvège 85,0 Karianne Eikeland, Lise Birgitte Fredriksen, Beate Kristiansen 10. Etats-Unis 86,0 Carol Cronin, Liz Filter, Nancy Haberland 11. Grèce 86,0 Eleni Dimitrakopoulou, Aikaterini Giakoumidou, Eftychia Mantzaraki 12. Espagne 86,0 Monica Azon, Graciela Pisonero, Marina Sanchez 13. Australie 92,0 Nicky Bethwaite, Karyn Gojnich, Kristen Kosmala 14. Italie 106,0 Angela Baroni, Giulia Conti, Alessandra Marenzi 15. Bermudes 108,0 Paula Lewin, Peta Lewin, Christine Patton 16. Canada 116,0 Deirdre Crampton, Chantal Leger, Lisa Ross 470 Hommes - Men 21 août Dernière manche en match race entre les Américains et les Anglais cette manche était en fait la manche numéro 3. Les Américains terminent 23e leur plus mauvais résultat soit avant derniers ! Mais juste devant le 470 anglais. C’est pour les deux teams, leur plus mauvais résultat. On garde donc le même classement qu’il y a deux jours et le titre revient à Foerster et Burnham ! Par contre, 11e aujourd’hui, soit cinq places devant les Suédois, les Japonais prennent la médaille de bronze. Déception du côté tricolore puisque Gildas et Nicolas terminent deuxièmes de la manche mais échouent à seulement 7 points du podium final. Très beau résultat quand même ! OR Kevin BURNHAM USA "Je viens juste de réaliser que nous avons la médaille d’or. C’est quelque chose dont je rêvais depuis toujours. J’ai participé à trois Jeux Olympiques et j’en rêve depuis 1975 quand j’ai commencé la voile. Actuellement, je discute avec Morgan Reece avec qui j’ai gagné une médaille d’argent à Barcelone pour éventuellement préparer les prochains Jeux en Tornado." ARGENT Nick ROGERS GBR "A Sydney, nous n’avons pas eu de médaille 4e. Il n’y a donc pas de compraison ! Le but est de gagner une médaille. Nous étions jeunes à Sydney. L’idée de revenir de Sydney sans médaille aurait été terrible. Je suis donc très content de cette médaille d’argent." Les médaillés d’Or Kevin BURNHAM & Paul FOERSTER Kevin BURNHAM Américain Né le 21/12/1956 à Hollis, NY USA Palmarès Jeux Olympiques 1er en 2004 470, 2e en 1992 470 ; Championnats du monde 6e en 2002 470 Paul FOERSTER Américain Né le 19/11/1963 à Rangely, CO USA Palmarès Jeux Olympiques 1er en 2004 470, 2e en 2000 470, 2e en 1992 Flying Dutchman ; Championnats du monde 6e en 2002 470 Classement général après 11 régates 1. Etats-Unis 71,0 pts Kevin Burnham, Paul Foerster 2. Grande-Bretagne 74,0 Joe Glanfield, Nick Rogers 3. Japon 90,0 Kazuto Seki, Kenjiro Todoroki 4. Suède 94,0 Martin Andersson, Johan Molund 5. France 97,0 Gildas Philippe, Nicolas le Berre 6. Pays-Bas 101,0 Kalle Coster, Sven Coster 7. Portugal 103,0 Alvaro Marinho, Miguel Nunes 8. Brésil 104,0 Bernardo Arndt, Alexandre Paradeda 9. Ukraine 106,0 Eugen Braslavets, Igor Matvienko 10. Italie 109,0 Andrea Trani, Gabrio Zandona 11. Allemagne 114,0 Felix Krabbe, Lucas Zellmer 12. Australie 119,0 Malcolm Page, Nathan Wilmot 13. Argentine 121,0 Javier Conte, Juan de la Fuente 14. Slovénie 126,0 Tomaz Copi, Davor Glavina 15. Israël 128,0 Udi Gal, Gideon Kliger 16. Eire 129,0 Ross Killian, Gerald Owens 17. Russie 132,0 Dmitry Berezkin, Mikhail Krutikov 18. Grèce 132,0 Andreas Kosmatopoulos, Konstantinos Trigkonis 19. Croatie 136,0 Tomislav Basic, Petar Cupac 20. Espagne 138,0 Gustavo Martinez, Dimas Wood 21. Pologne 157,0 Tomasz Jakubiak, Tomasz Stanczyk 22. Suisse 163,0 Simon Bruegger, Lukas Erni 23. Corée du Sud 171,0 Jung Sung-ahn, Kim Dae-young 24. Turquie 174,0 Selim Kakis, Hasan Kaan Ozgonenc 25. Danemark 191,0 Mads Moeller Hansen, Kristian Skjoedt Kjaergaard 26. Nouvelle-Zélande 200,0 Andrew Brown, Jamie Hunt 27. Hongrie 228,0 Csaba Cserep, Peter Czegai 470 Femmes 21 août Les Grèques étaient déjà sacrées après dix manches. Elles n’ont donc pas joué lors de la 11e régate manche n°3. Trois équipages se sont battu pour la médaille d’argent qui revient finalement aux Espagnoles, 5e aujourd’hui. Troisièmes, les Suédoises gardent le bronze en terminant dans le tableau arrière des Slovènes. Les Françaises terminent dixièmes au général. OR Aimilia TSOULFA GRE "Je suis très heureuse et fière parce que nous avons finalement gagné. Nous avons connu des périodes difficiles car Sofia a été blessée. Le plus important finalement c’est que nous soyons sur le podium malgré trois sans nous entraîner." OR Sofia BEKATOROU GRE "Ma blessure nous a rapprochées toutes les deux. Nous devons aussi cette victoire à nos partenaires d’entraînement Kosmotopoulos et Trigkonis." ARGENT Natalia VIA DUFRESNE ESP "Nous sommes très heureuses car nous avons une médaille. Rien n’était décidé avant la dernière manche. Nous avons commis quelques erreurs mais il semble que l’ont en ai finalement moins faites que les autres." Les médaillées d’Or Aimilia TSOULFA & Sofia BEKATOROU Aimilia TSOULFA Grèque Né le 15/05/1973 à Athènes Grèce Palmarès Jeux Olympiques 1re en 2004 470 ; Championnats du monde 1re en 2001, 2002 et 2003 470 Sofia BEKATOROU Grèque Né le 26/12/1977 à Athènes Grèce Palmarès Jeux Olympiques 1re en 2004 470 ; Championnats du monde 1re en 2001, 2002 et 2003 470 Classement général après 11 régates 1. Grèce 38,0 pts Sofia Bekatorou, Aimilia Tsoulfa 2. Espagne 62,0 Sandra Azon, Natalia Via Dufresne 3. Suède 63,0 Therese Torgersson, Vendela Zachrisson 4. Slovénie 65,0 Vesna Dekleva, Klara Maucec 5. Etats-Unis 84,0 Isabelle Kinsolving, Katie McDowell 6. Danemark 89,0 Michaela Meehan, Susanne Ward 7. Grande-Bretagne 91,0 Christina Bassadone, Katherine Hopson 8. Russie 94,0 Natalia Gaponovich, Vlada Ilienko 9. Pays-Bas 100,0 Margriet Matthijsse, Lisa Westerhof 10. France 100,0 Nadege Douroux, Ingrid Petitjean 11. Japon 101,0 Mitsuko Satake, Yuka Yoshisako 12. Argentine 102,0 Paula Reinoso, Maria Fernanda Sesto 13. Canada 103,0 Nikola Girke, Jen Provan 14. Australie 108,0 Jenny Armstrong, Belinda Stowell 15. Allemagne 109,0 Monika Leu, Stefanie Rothweiler 16. Nouvelle-Zélande 118,0 Linda Dickson, Shelley Hesson 17. Brésil 119,0 Adriana Kostiw, Fernanda Oliveira 18. Israël 122,0 Vered Buskila, Nike Kornecki 19. Hongrie 128,0 Anna Payr, Marta Weores 20. Italie 141,0 Myriam Cutolo, Elisabetta Saccheggiani Laser 22 août Superbe victoire pour Félix Pruvot qui enlève la dernière manche des Jeux en Laser tout comme l’ont fait les Françaises en Yngling. Une spécialité tricolore ? Un bon coup pour le moral de Félix qui pense sûrement déjà aux Jeux de Pékin. S’il termine 15e sur 42 Laseristes, il revient avec deux victoires de manche et un très bon résultat pour un français dans cette série exigeante. Pour les médialles, la dernière manche manche n°3 n’a rien changé. Le titre revient au Brésilien multiple champion du monde Robert Scheidt. OR Robert Scheidt BRA "je ne devrais probablement pas continuer en Laser. Je serai trop vieux dans quatre ans ! Je me donne deux ou trois mois pour me décider. Il est évident que cette série m’a apporté beaucoup de joies et j’ai vraiment pris du plaisir à naviguer. Mais je cherche aussi à connaître d’autres classes. Pour apprendre d’autres manières de naviguer, à travailler en équipage et sur la préparation. Cela m’intéresse aussi ! Je pense que je peux faire du bon boulot sur d’autres bateaux... c’est juste une question de temps." ARGENT Andreas Geritzer AUT "Robert Scheidt a encore une fois montré qu’il est le meilleur Laseriste. Il a mérité cette médaille d’or. Quant à moi, durant la semaine j’ai changé de la première à la septième place au général. Alors finalement, je suis très content de cette médaille d’argent. C’est indescriptible !" BRONZE Vasilij Zbogar SLO "C’est sûrement une grande surprise que je sois troisième. Je tiens à féliciter Scheidt et Geritzer. Ils ont très bien navigué. Mon début de course n’était pas très bon mais ensuite, j’ai appuyé sur l’accélérateur. J’ai essayé de travailler sur chaque manche et finalement j’obtiens cette position !" Le médaillé d’Or Robert Scheidt Brésilien Né le 15/04/1973 à Sao Paulo Brésil Palmarès Jeux Olympiques 1er 1996, 2004, 2e 2000 ; Championnats du monde 1er 2001, 2002, 2004, 2e 2003 Classement général après 11 régates 1. Robert Scheidt BRE 55,0 pts 2. Andreas Geritzer AUT 68,0 3. Vasilij Zbogar SLO 76,0 4. Paul Goodison GBR 81,0 5. Gustavo Lima POR 88,0 6. Karl Suneson SUE 104,0 7. Hamish Pepper NZL 108,3 8. Mark Mendelblatt USA 111,0 9. Michael Blackburn AUS 112,0 10. Luis Martinez ESP 120,0 11. Maciej Grabowski POL 125,0 12. Diego Emilio Romero ARG 134,0 13. Diego Negri ITA 139,0 14. Mate Arapov CRO 139,0 15. Felix Pruvot FRA 143,0 16. Evangelos Chimonas GRE 155,0 17. Gareth James Blanckenberg AFS 156,0 18. Philippe Bergmans BEL 159,0 19. Roope Suomalainen FIN 160,0 20. Allan Julie SEY 166,0 21. Peer Moberg NOR 198,0 22. Anders Nyholm DAN 203,0 23. Matias del Solar CHI 216,0 24. Kevin Lim MAL 220,0 25. Martin Trcka TCH 231,0 26. Maxim Semerkhanov RUS 235,0 27. Giedrius Guzys LIT 239,0 28. Haris Papadopoulos CHY 244,0 29. Bernard Luttmer CAN 245,0 30. Rory Fitzpatrick EIR 248,0 31. Qiang Chi CHN 251,0 32. Ho Kon Kim CDS 255,0 33. Kemal Muslubas TUR 256,0 34. Alejandro Foglia URU 277,0 35. Kunio Suzuki JAP 281,0 36. Yuriy Orlov UKR 314,0 37. Stanley Tan Kheng Siong SIN 322,0 38. Augusto Nicolini PER 329,0 39. Mario Aquilina MLT 339,0 40. Hafsteinn Geirsson ISL 344,0 41. Timothy Pitts ISV 381,0 42. Sami Kooheji BHN 384,0 Europe 22 août La Norvégienne a assuré lors de cette dernière manche chez les filles en contrôlant son adversaire directe la Tchèque Lenka Smidova. Les deux jeunes femmes terminent 10e et 12e. Deux place derrière et le tour est joué pour la sirène des jeux qui apporte l’Or à son pays. Blandine Roulle termine son chapionnat par une belle sixième place et se classe finalement 11e. OR Siren SUNDBY NOR "après ma disqualification dans le manche 3 et ma 19e place dans la 5e, j’ai pensé que tout allait dans le mauvais sens. Puis j’ai gagné trois manches d’affilée. Toutes les filles sont vraiment bonnes et toutes veulent gagner la médaille d’or. Peut-être que la raison pour laquelle j’ai gagné c’est que je me vois au devant de tous les autres. Je pense que je m’entraîne plus que toutes. C’est un plaisir pour moi de sortir et de naviguer tout le temps. Les conditions sont légères à Athènes et cela aurait pu être un peu plus venté. C’est plus fun de naviguer quand il y a du vent ! C’est plus excitant. Pour l’avenir, je vais continuer à naviguer mais je ne sais pas dans quelle série. Je déciderai après le meeting de l’ISAF en novembre. Le 470 féminin est une classe qui m’intéresse. Mais c’est dur de trouver une équipière. Je préfère quand même cette série au Yngling qui est un bateau lent." La médaillée d’Or Siren SUNDBY Norvégienne Née le 02/12/1982 à Loerenskog Norvège Palmarès Jeux Olympiques 1re 2004 ; Championnats du monde 1re 2003, 2004, 2e 2002, 7e 2001 Classement général final après 11 régates 1. Siren Sundby NOR 47,0 pts 2. Lenka Smidova TCH 65,0 3. Signe Livbjerg DAN 74,0 4. Sarah Blanck AUS 75,0 5. Sari Multala FIN 85,0 6. Serena Amato ARG 86,0 7. Shen Xiaoying CHN 88,0 8. Sarah Macky NZL 91,0 9. Virginia Kravarioti GRE 94,0 10. Petra Niemann ALL 96,0 11. Blandine Rouille FRA 97,0 12. Tania Elias Calles Wolf MEX 98,0 13. Neus Garriga ESP 108,0 14. Meg Galliard USA 113,0 15. Min Dezillie BEL 133,0 16. Larissa Nevierov ITA 144,0 17. Teja Cerne SLO 145,0 18. Maria Coleman EIR 147,0 19. Carolijn Brouwer PBS 151,0 20. Tatiana Drozdovskaya BLR 152,0 21. Monika Bronicka POL 162,0 22. Joana Pratas POR 169,0 23. Laura Baldwin GBR 178,0 24. Maiko Sato JAP 192,0 25. Natalia Ivanova RUS 204,0 Mistral Hommes 25 août Journée terrible pour Ricardo Santos en tête du classement avant cette manche mais qui craque ce midi et termine 17e. Il dégringole au classement général de la première à la plus mauvaise place. Le Brésilien est quatrième. Cela fait les affaires de Gal Fridman. Deuxième aujourd’hui, l’Israëlien remporte la médaille d’or. Le Grec Kaklamnankis prend la médaille d’argent. Vainqueur de la dernière manche, Nick Dempsey monte sur le podium et apporte une nouvelle médaille à la fantastique équipe de Grande Bretagne. 18e, julein Bontemps perd une place au général. OR Gal FRIDMAN ISR "Je suis très heureux car cette médaille d’or est la première de l’histoire Histoire histoire de mon pays. Alors tous mes compatriotes doivent faire la fête ! Les Israëliens n’ont pas arrêter de demander des retransmissions télé des régates de Mistral ce qui a été fait aujourd’hui. Alors tout le pays était en train de regarder la manche. Quand, juste après le départ, je me suis senti un peu fatigué, c’était comme si tout le pays me poussait pour gagner." ARGENT Nikos KAKLAMANAKIS GRE "Remporter une médaille d’argent pour mon pays lors de la dernière régate de ma carrière marque une fin idéale. C’est un grand honneur et je suis très heureux d’apporter cette médaille à mon pays." BRONZE Nick DEMPSEY GBR "Je suis très heureux aujourd’hui. Ce fut une grande journée puisque j’obtiens la médaille de bronze et que c’est quelque chose que je n’espérait pas il y a quelques jours de cela." Le médaillé d’Or Gal Fridman Israëlien Né le 16/09/1975 à Hadera Israël Palmarès Jeux Olympiques 1er 2004 ; Championnats du monde 1er en 2002, 2e en 1996, 3e en 2003, 4e en 2001 ; Championnats d’Europe 2e en 1995, 2002, 3e en 1997, 2001, 4e en 2003. Classement général final après 11 régates 1. Gal Fridman ISR 42,0 pts 2. Nikolaos Kaklamanakis GRE 52,0 3. Nick Dempsey GBR 53,0 4. Ricardo Santos BRE 54,0 5. Przemyslaw Miarczynski POL 73,0 6. Joao Rodrigues POR 78,0 7. Zhou Yuanguo CHN 84,0 8. Lars Kleppich AUS 84,0 9. Julien Bontemps FRA 89,0 10. Thomas Ashley NZL 98,0 11. Ertugrul Icingir TUR 105,0 12. Ivan Pastor ESP 112,0 13. Andreas Cariolou CHY 136,0 14. Chi Ho Ho HKG 138,0 15. Mariano Reutemann ARG 140,0 16. David Mauricio Mier Y Teran Cuevas MEX 142,0 17. Maxim Oberemko UKR 146,0 18. I Gusti Made Oka Sulaksana INA 167,0 19. Motokazu Kenjo JAP 170,0 20. Joeri van Dijk PBS 177,0 21. Arun Homraruen THA 189,0 22. Aron Gadorfalvi HUN 192,0 23. Foued Ourabi TUN 211,0 24. Richard Stauffacher SUI 222,0 25. Carlos Julio Flores Perez VEN 232,0 26. Riccardo Giordano ITA 234,0 27. Ok Duck-pil CDS 236,0 28. Peter Wells USA 241,0 29. Vladimir Moiseev RUS 252,0 30. Toni Wilhelm ALL 260,0 31. Tom Malina TCH 285,0 32. Angel Segura URU 294,0 33. Liyubomirov Nanev BUL 305,0 34. Martin Lapos SVQ 309,0 Mistral Femmes 25 août Quel final ! Dans du petit temps, Faustine Merret a maîtrisé parfaitement cette dernière manche en prenant le tableau arrière de sa concurrente principale, la Chinois Jian Yin. Cette dernière passe toutes les bouées en tête devant Faustine qui assure alors sa médaille d’argent. Mais derrière, c’est l’Italienne Sensini, championne olympique et du monde en titre qui craque. Elle se fait passer par Lee, Kendall et Lux, les autres grandes stars de la série. En terminant septième, Alessandra perd donc l’or mais rétrograde à la troisième place pour ne garder que l’argent. A noter que si les maîtres de l’ISAF étaient parvenus à faire passer un nouveau règlement interdisant les manches joker, Sensini avec un total de 41 points serait championne olympique. Mais lors de ces Jeux, les navigateurs ont pu retirer leur plus mauvaise manche, c’est donc Faustine qui s’impose ! A noter encore que la Française n’a remporté qu’une manche alors que Yin en a remporté 4, Sensini 2 et Kendall donc un grand succès pour la sociétaire des Crocodils de l’Elorn qui offre une première médaille à l’équipe de France depuis 1992 ! En plus c’est de l’or. Deuxième des sélections pour Sydney, Faustine avait toujours terminé sur un podium lors des derniers championnats du monde. Avant le début des Jeux elle avoit “avoir battu toutes ses concurrentes mais jamais toutes en même temps”. C’est chose faite. OR Faustine MERRET FRA "Je crois que l’émotion est présente depuis le début du championnat, c’est -à -dire dès le moment où j’ai accédé aux trois premières places. Depuis quatre ou cinq jours, j’ai l’impression de courir à chaque fois une finale. Cette denière manche était particulièrement difficile car nous étions près des Mistral Hommes. Or, ils ont terminé avant nous et il y a eu beaucoup d’agitation après la victoire de Gal Fridman. C’était difficile de faire abstraction de l’émotion qui régnait autour de cette victoire. J’ai eu une pensée pour Franck David - médaille d’or en planche en 1992, ndr-. Je me rends compte de mon challenge et j’en suis très fière. J’espère que cela va "booster" ceux qui sont toujours en course." ARGENT Jian YIN CHN "Peut-être que lors des précédents championnats, Faustine a eu des hauts et des bas. Mais lors de ce championnat, elle a été très régulière. Elle est plus mature et je pense qu’elle mérite cette médaille d’or." BRONZE Alessandra SENSINI ITA "J’ai pris un mauvais départ et beaucoup de filles me sont passé devant. Il a alors été très difficile pour moi de revenir sur celles de devant. Lors du deuxième bord de près, j’ai mal lu les oscillations et j’ai rétrogradé de la 2e à la 7e place. Mais ce la fait plaisir d’entendre que j’ai obtenu la médaille en l’honneur de la vieille garde. Plaisanterie à part, ce fut très physique et difficile pour moi dans les conditions de vent léger que l’on a rencontré ici. Dans ces conditions, on passait plus de temps à pomper qu’à tactiquer." La médaillée d’Or Faustine Merret Française Née le 13/03/1978 à Brest Brest brest France Palmarès Jeux Olympiques 1re 2004 ; Championnats du monde 2e en 1999, 2001, 3e en 1998, 2000, 2002, 2003, 2004 ; Championnats d’Europe 2e en 1999, 2000, 2003, 3e en 1997, 5e en 2001 Classement général final après 11 régates 1. Faustine Merret FRA 31,0 pts 2. Yin Jian CHN 33,0 3. Alessandra Sensini ITA 34,0 4. Lai Shan Lee HKG 42,0 5. Barbara Kendall NZL 58,0 6. Jessica Crisp AUS 74,0 7. Amelie Lux ALL 87,0 8. Blanca Manchon ESP 95,0 9. Natasha Sturges GBR 103,0 10. Olga Maslivets UKR 103,0 11. Jannicke Staalstrom NOR 107,0 12. Zofia Klepacka POL 113,0 13. Lee Korzits ISR 117,0 14. Anja Kaeser SUI 121,0 15. Athina Frai GRE 123,0 16. Lanee Beashel USA 126,0 17. Masako Imai JAP 135,0 18. Sigrid Rondelez BEL 148,0 19. Irina Konstantinova BUL 152,0 20. Vita Matise LET 193,0 21. Gabriella Hadjidamianou CHY 195,0 22. Catalina Walther ARG 208,0 23. Rosa Irene Campos Perez MEX 220,0 24. Livia Gyorbiro HUN 227,0 25. Carolina Borges BRE 229,0 26. Karla Barrera PUR 250,0 49ers 26 août Il fallait que les Ukrainiens Luka et Leonchuck terminent à une des deux premières places pour espérer prendre l’or aux Espagnols. Mais ceux-ci devaient, dans le même temps terminer au delà de la 12e place qui correspond à leurs plus mauvaises manches. Le suspens tient un temps puisque les Ukrainiens qui s’entraînent en Mer Noire réalisent un beau départ et sont même seconds un moment derrière le duo allemand. Mais Martinez et Fernadez remontent du milieu de peloton pour assurer leur première place finale sur le podium. Le classement avant la 16e et dernière manche ne change donc pas et sacre les Espagnols devant les Ukrainiens et les Anglais Draper & Hiscocks qui offrent une 5e médaille à l’équipe de Grande Bretagne. OR Iker MARTINEZ ESP "Ce fut une journée un peu difficile et ce fut probablement la régate la plus importante de notre vie... Si nous avions navigué dans des vents plus forts, les résultats seraient sans doute à peu près les mêmes. Alors je pense que nous Espagne, Ukraine et Grande Bretagne étions bien les meilleurs équipages." OR Xavier FERNANDEZ ESP "Aujourd’hui, nos concurrents ont été très fort mais nous gagnons la compétition et nous sommes très heureux ! ARGENT Rodion LUKA UKR "Pour être honnète, j’avoue que j’ai ressenti beaucoup de pression lors de cette dernière journée alors que nous avions assuré notre place sur le podium. C’est parce que nous pensions qu’il était possible de gagner et de jouer pour l’or. ALors, même si nous avions fini deuxièmes de cette dernière régate ils finissent 3e, je suis rassuré que cela n’aurait rien changé." ARGENT George LEONCHUK UKR "J’ai vraiment pris du plaisir sur ces régates. La compétition a été fair play et je suis heureux que nous ayons terminé les jeux avec succès tant le niveau de compétition était élevé. Nous allons continuer à naviguer ensemble même s’il est difficile d’en être sur. J’imagine que 40 pour-cent des équipages qui ont participé aux jeux vont faire de même." BRONZE Chris DRAPER GBR "Nous sommes quand même contents. La flotte des 49ers est fantastique. Tout le monde est bon et nous avons pris beaucoup de plaisir." BRONZE Simon HISCOCKS GBR "Nous sommes contents de finir troisièmes car les deux espagnols ont vraiment bien navigué. Ils ont navigué au dessus de notre niveau et ils méritent cette médaille d’or." Les médaillés d’Or Iker Martinez & Xabier Fernandez Iker Martinez Espagnol Né le 16/06/1977 à Saint-Sebastien Espagne Palmarès Jeux Olympiques 1er 2004 ; Championnats du monde 1er en 2004 et 2e en 2001 Xabier Fernandez Espagnol Né le 19/10/1976 à Ibarra Espagne Palmarès Jeux Olympiques 1er 2004 ; Championnats du monde 1er en 2004 et 2002, 2e en 2001 Classement général final après 16 régates 1. Espagne 67,0 pts Xavier Fernandez, Iker Martinez 2. Ukraine 72,0 George Leonchuk, Rodion Luka 3. Grande-Bretagne 77,0 Chris Draper, Simon Hiscocks 4. Norvège 88,0 Frode Bovim, Christoffer Sundby 5. Etats-Unis 92,0 Pete Spaulding, Tim Wadlow 6. Brésil 104,0 Rodrigo Duarte, Andre Fonseca 7. Australie 105,0 Gary Boyd, Chris Nicholson 8. Finlande 111,0 Thomas Johanson, Jukka Piirainen 9. Allemagne 116,0 Marcus Baur, Max Groy 10. Autriche 122,0 Nico Delle-Karth, Nikolaus Resch 11. France 130,0 Marc Audineau, Stephane Christidis 12. Suisse 137,0 Christopher Rast, Christian Steiger 13. Danemark 138,0 Dennis Dengsoe Andersen, Michael Hestbaek 14. Italie 138,0 Gianfranco Sibello, Piero Sibello 15. Japon 146,0 Kenji Nakamura, Masato Takaki 16. Eire 152,0 Fraser Brown, Tom Fitzpatrick 17. Grèce 181,4 Athanasios Pachoumas, Vasileios Portosalte 18. Pologne 190,0 Marcin Czajkowski, Krzysztof Kierkowski 19. Inde 253,0 Sumeet Patel, Malav Shroff Tornado 28 août Les Autrichiens Hagara et Steinacher n’ont pas tremblé lors de la dernière manche des Tornado. Premiers, tout simplement ! Ils terminent ainsi avec 11 points d’avance sur les seconds, les Américains Lovell et Ogeltree. Les Argentins Lange et Espinola sont neuvièmes, juste devant le tandem américain lors de cette dernière manche et assurent la médaille de bronze de trois petits points sur les super frenchies qui font deux lors de cette dernière manche. Superbe résultat pour une nouvelle médaille en chocolat en Tornado mais revenir sur le podium alors qu’ils étaient sixièmes avant cette dernière manche était quasiment mission impossible. OR Roman HAGARA AUT "Ce fut une compétition vraiment serrée ici à Athènes. Nous nous y attendions et nous savions que nous allions vivre des moments difficiles face aux Américains et aux Argentiniens. Pays Bas, France et Australie devient aussi être de sérieux concurrents. Nous avons pris de très bons départ lors des quatre premières manches. Ensuite les deux jours suivants ont été bons et le final vraiment fabuleux. Cette médaille a vraiment été plus difficile à obtenir que celle de Sydney. Huit équipages pouvaient remporter une médaille. Les régates ont donc été très serrées et il fallait être très attentifs aux variations du vent. En plus cette course a été rendue difficile avec deux types de vents différents, le Mételm et la brise thermique." OR Hans Peter STEINACHER AUT "Avant les Jeux, nous nous attendions à des problèmes techniques. Mais maintenant nous pouvons dire que tout a été parfaitement préparé. Les bateaux ont été parfaits et il n’y a pas eu de problème de jauge." ARGENT John LOVELL USA "Ici c’était super. J’ai vraiment pris du plaisir à naviguer à Athènes. Le plan d’eau était bon mais parfois rendu difficile par la brise du nord et de nord-ouest. Nous nous y étions pas préparés. Nous avons navigué ici trois mois et nous avions rencontré ces conditions que deux ou trois fois. Nous préférions le thermique et c’est dans ces conditions que nous avons fait nos meilleurs résultats. Finalement, c’est bien pour moi ! J’ai mis douze ans à essayer d’obtenir une médaille et j’ai enfin atteint mon but." BRONZE Santiago LANGE ARG "Ce fut agréable de naviguer en Tornado lors des dernières années. Ce fut super d’être ici et j’attendais ce moment depuis longtemps." Les médaillés d’Or Roman Hagara & Hans Peter Steinacher Roman Hagara Autrichien Né le 30/04/1966 à Vienne Autriche Palmarès Jeux Olympiques 1er en 2004 et 2000 ; Championnats du monde 2e en 2001 et 4e en 2002 Peter Steinacher Autrichien Né le 9/09/1968 à Zell am See Autriche Palmarès Jeux Olympiques 1er en 2004 et 2000 ; Championnats du monde 2e en 2001 et 4e en 2002 Classement général final après 11 régates 1. Autriche 34,0 pts Roman Hagara, Hans Peter Steinacher 2. Etats-Unis 45,0 John Lovell, Charlie Ogletree 3. Argentine 54,0 Santiago Lange, Carlos Espinola 4. France 57,0 Olivier Backes, Laurent Voiron 5. Pays-Bas 61,0 Mitch Booth, Herbert Dercksen 6. Australie 62,0 Darren Bundock, John Forbes 7. Porto Rico 72,0 Enrique Figueroa, Jorge Hernandez 8. Espagne 74,8 Fernando Echavarri, Anton Paz 9. Russie 76,0 Andrey Kirilyuk, Valery Ushkov 10. Italie 78,0 Francesco Marcolini, Edoardo Bianchi 11. Allemagne 94,0 Roland Gaebler, Gunnar Struckmann 12. Grèce 95,0 Iordanis Paschalidis, Christos Garefis 13. Grande-Bretagne 112,0 Leigh McMillan, Mark Bulkeley 14. Suède 113,0 Martin Strandberg, Kristian Mattsson 15. Canada 114,0 Oskar Johansson, John Curtis 16. Portugal 122,0 Diogo Cayolla, Nuno Barreto 17. Brésil 155,0 Maurico Santa Cruz Oliveira, Joao Carlos Jordao Star 28 août Les Brésiliens Grael et Ferreira n’avaient pas à régater lors de cette dernière manche pour remporter l’or. Ils se sont donc abstenus. La onzième manche a donc distribué les deux médailles restantes. En terminant deuxième, le duo canadien Macdonald et Wolfs prend donc la médaille d’argent. Les Français sont septièmes et sauvent une médaille de bronze ce qui reste un excellent résultat. La bonne opération du jour revient aux Suisses Marazzi et De Maria qui, même s’ils ne terminent que neuvièmes, prennent une honorable 4e place devant la star Paul Cayard. OR Torben GRAEL BRA "Je veux féliciter Ross MACDONALD - CAN et Mike WOLFS - CAN ainsi que Xavier ROHART - FRA et Pascal RAMBEAU - FRA pour leur places sur le podium..." ARGENT Ross MACDONALD CAN "Je veux juste dire combien je suis heureux de remporter la médaille d’argent. Ce fut difficile à cause des conditions changeantes et cela donne encore plus de valeur à notre surccès." BRONZE Xavier ROHART FRA "Je suis fier d’être aux côtés de Torben. C’est un régatier fantastique. Je me souviens quand j’ai participé à ma première régate, chez moi à Marseille. Le résultat était le même qu’aujourd’hui avec Torben qui gagne avec une sacrée avance. J’ai navigué sur différents types de bateaux et cela m’a apporté beaucoup d’expérience." Les médaillés d’Or Torben Grael et Marcelo Ferreira Torben Grael Brésilien Né le 22/07/1960 à São Paulo Brésil Palmarès Jeux Olympiques 1er en 2004 et 1996 en Star, 2e en 1984 en Soling et 3e en 2000 en Star Marcelo Ferreira Brésilien Né le 26/09/1965 à Niterói Brésil Palmarès Jeux Olympiques 1er en 2004 et 1996 en Star et 3e en 2000 en Star Classement général final après 11 régates 1. Brésil 42,0 pts Torben Grael, Marcelo Ferreira 2. Canada 51,2 Ross McDonald, Mike Wolfs 3. France 54,0 Xavier Rohart, Pascal Rambeau 4. Suisse 70,0 Flavio Marazzi, Enrico De Maria 5. Etats-Unis 71,0 Paul Cayard, Phil Trinter 6. Grande-Bretagne 73,0 Iain Percy, Steve Mitchell 7. Italie 75,0 Francesco Bruni, Guido Vigna 8. Bermudes 82,0 Peter Bromby, Lee White 9. Danemark 83,0 Nicklas Holm, Claus Olesen 10. Espagne 85,0 Roberto Bermudez, Pablo Arrarte 11. Grèce 86,0 Leonidas Pelekanakis, Georgios Kontogouris 12. Suède 96,0 Fredrik Loof, Anders Ekstrom 13. Autriche 97,0 Hans Spitzauer, Andreas Hanakamp 14. Pays-Bas 98,0 Mark Neeleman, Peter van Niekerk 15. Australie 98,0 Colin Beashel, David Giles 16. Allemagne 110,0 Alexander Hagen, Jochen Wolfram 17. Eire 125,0 Mark Mansfield, Killian Collins
Bonjourje bloque sur une question de Pix : Gary réalise un classement des champions olympiques. Complétez le tableau à télécharger à l'aide du texte suivant. La kayakiste française Émilie Fer a remporté l'or lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Elle a devancé l'australienne Jessica Fox qui est repartie avec l'argent.
Live terminé A la perche, Armand Duplantis est champion olympique. De son côté, l’équipe de France messieurs de vitesse en cyclisme sur piste a décroché la médaille de bronze. Longtemps incertaine, Simone Biles a également arraché le bronze à la poutre. LIVE PROGRAMME C’est tout pour nous ! Les volleyeurs français nous auront tenus en éveil jusque tard dans la journée, mais il est temps pour nous de tirer notre révérence… jusqu’à demain. Dormez bien, car mercredi un beau programme nous attend et pas question de voir vos paupières trembler ! A demain, même lieu, même heure, même bonne humeur. Le 03/08 à 1757 À retenir Le programme de demain Les Français en athlétisme Début du décathlon de Kévin Mayer avec le 100 m hommes à partir de 2h30 ; Les demies du 110m haies hommes avec Pascal Martinot-Lagarde en 1ere serie et Aurel Manga lors de la deuxième à partir de 4h ;En lancer de marteau, Quentin Bigot sera la seule chance française de médaille 13h15 avec Quentin Bigot ;Finale du 800 m avec Gabriel Tual 14h05. Autres finales majeures d’athlétismeLa finale du 400m femmes 4h30 ;La finale du 3000m steeple femmes 13h ; Finale du 200m hommes 14h55 ; ; Les autres grands rendez-vous du mercredi 4 août En natation en eau libre 10 km, la finale avec L. Grangeon-De Villèle dès minuit heure de Paris ; En Skate Park, Madeleine Larcheron sera la seule française présente en finale à partir de 5h30 ; En cyclisme sur piste, début des qualifications en vitesse hommes 8h30 et keirin femmes 9h15 avec les entrées en lice de Ryan Helal, Coralie Demay et Mathilde Gros. En finale de Voile 470 femmes, les Françaises Camille Lecointre et Aloïse Retornaz sont deuxièmes au classement avant l’ultime régate, et peuvent espérér une médaille en cloture des épreuves de voile 08h33 ;En équitation, Nicolas Delmotte en finale individuelle de saut d’obstacles à partir de 12h ;La finale duo femmes en natation synchronisée avec les soeurs Charlotte et Laura Tremble 12h30 ; En handball féminin, les Bleues seront opposées aux Pays-Bas , toujours pour une place en demies 13h45 ; Les basketteuses affrontent l’Espagne pour un ticket dans le dernier carré 14h. Le 03/08 à 1749 À retenir Le récap de la journée ! Ce qu’il s’est passé En volley, la France l’a emporté face à la Pologne au terme d’un match héroïque 3 sets à 2. La Team Yavbou » retrouvera l’Argentine en demies jeudi 5 août. Les basketteurs français ont éliminé l’Italie 84-75 et joueront contre la Slovénie en demi-finales 6h15, heure de Paris, ce jeudi ; A la perche, Renaud Lavillenie, diminué par une blessure à la cheville, n’a passé qu’un seul saut à 5,70 m et termine 8e de l’épreuve, remportée par le grand favori Suédois Armand Duplantis, qui a passé une barre à 6,02 m. En escalade, les frères Mawem sont en finale. Michaël a terminé premier des qualifs 3e vitesse, 1er du bloc et 11e en difficulté tandis que son frère aîné Bassa a terminé en 7e position, mais il s’est déchiré le biceps lors de l’épreuve de difficulté. Au lancer de marteau, Alexandra Tavernier échoue au pied du podium à la 4e place avec un jet à 74m49, à un mètre du bronze. En boxe, la finale hommes des poids welters est programmée à 12h05 ; Les handballeurs français sont en demi-finales. Victoire large et attendue contre le Bahreïn 42-28. Ils affronteront l’Egypte en demi-finales, surprenant vainqueur de l’Allemagne 31-26 ; L’équipe de France messieurs de vitesse de cyclisme sur piste a décroché la médaille de bronze olympique en battant l’Australie dans le match de classement ; Quatre bonnes nouvelles en athlétisme la qualification en finale du triple saut de Melvin Raffin 16m83, onzième performance des qualifications et de Jimmy Gressier au 5000 mètres ; le passage en demi-finales du 400 mètres d’Amandine Brossier deuxième de sa série en 51’’65 et d’Azeddine Habz sur 1500 mètres 4e temps de sa série ; Karsten Warholm a réalisé un 400 m haies canon avec un nouveau record du monde à 45’’94. Son poursuivant, l’Américain Benjamin a lui aussi battu le précédent record du monde dans une course exceptionnelle. Le Brésilien Dos Santos complète le podium. L’Allemande Malaika Mihambo, championne d’Europe et du monde de la longueur, ajoute l’or olympique à sa collection grâce à un saut de 7 mètres ; En kayak biplace 500 mètres, Sarah Guyot et Manon Hostens n’ont pas pu faire mieux qu’une septième place dans une course remportée par le duo néo-zélandais Carrington / Regal. Une heure plus tôt, Lisa Carrington remportait sa troisième médaille d’or en 3 JO en monoplace 200 m ; Les basketteurs américains, portés par un grand Kevin Durant, ont tenu leur rang de triples champions olympiques en titre, en battant l’Espagne 95-81 dans le choc des quarts de finale des Jeux de Tokyo, où ils demeurent bien les favoris, mardi à Saitama ; En voile, les Françaises Camille Lecointre et Aloïse Retornaz sont deuxièmes au classement avant l’ultime régate olympique de 470 prévue mercredi, au terme des deux manches disputées mardi aux JO de Tokyo ; La superstar de la gymnastique Simone Biles a remporté mardi la médaille de bronze lors de la finale de la poutre aux JO de Tokyo, derrière la Chinoise Guan Chenchen qui devient championne olympique et succède à l’Américaine ; En plongeon, Alexis Jandard, 24 ans, s’est arrêté en demi-finales du tremplin à 3 m ce mardi 16e avec 357,85 points. Le Français disputait ses premiers Jeux Olympiques. Une dernière réaction avant de vous livrer le programme de mercredi, celle du perchiste Renaud Lavillenie, forcément déçu de son résultat mais déjà le regard tourné vers les Jeux de Paris Et demain, les handballeuses affrontent les Pays-Bas pour elles aussi rejoindre les demies ! Avec le même objectif, les basketteuses françaises tacheront de se défaire des redoutables Espagnoles. En attendant demain, vous pouvez revivre la finale de la perche remportée sans surpise par le Suédois Armand Duplantis. Blessé à la cheville lors de l’échauffement, le Français Renaud Lavillenie n’a pas pu accrocher de médaillle. Lire aussi JO de Tokyo 2021 le perchiste Armand Duplantis à l’aube d’un règne olympique Le 03/08 à 1717 Sur le terrain Les Bleus ont exulté après leur victoire ! Laurent Tillie, soulagé On ne veut pas que ça s’arrête parce qu’on est vaiment des survivants. C’est une belle victoire, on a eu des ressources insoupçonnés parce qu’ils nous ont mis beaucoup de pression au service, en attaque. On a fait des choix simples et c’est eux qui ont craqué. Le sélectionneur de l’équipe de France n’a pas manqué de rappeler que les Bleus ont toujours été menés depuis le début des JO, mais ont à chaque fois su trouver les ressources nécessaires pour revenir au score et l’emporter. Des Survivants. Il devra nous lire pour en connaître le dénouement ! Tard dans la nuit ou tôt dans la matinée, le décathlon avec Kévin Mayen à 2 h du matin ! Comme toujours, on vous concocte le résumé des épreuves du jour et le programme de demain. Le 03/08 à 1701 Volley-ball Les survivants » n’ont jamais aussi bien porté leur nom. Menés 1 set à 0 25-21, les joueurs de Laurent Tillie ont égalisé dans la deuxième manche 22-25 avant de concéder la troisième 25-21. Dans le cinquième décisif, les Français ont pris l’ascendant psychologique pour l’emporter 15-9 ! Direction la demi-finale ! Le 03/08 à 1657 Volley-ball Quel match, mais quel match ! L’aventure continue pour les volleyeurs français qui disputeront leur première demi-finale olympique contre l’Argentine jeudi, à 6 heures heure de Paris ! Le 03/08 à 1655 Volley-ball Les Bleus sont en demi-finales des Jeux olympiques ! Le 03/08 à 1655 Volley-ball La première est effacée par la Pologne... Le 03/08 à 1655 Volley-ball Six balles de match pour la France ! ! ! ! Le 03/08 à 1653 Volley-ball Le plongeon de Laurent Tillie pour sauver en vain un point des Polonais. Image surréaliste ! Le coach des Bleus a plongé pour rattraper une bale polonaise qui filait dehors. Les Bleus mènent 13-8 ! Le 03/08 à 1652 Volley-ball Quelle bataille entre les deux pays ! Le 03/08 à 1652 Volley-ball Smash de Barthelemy Chinenyeze ! Le programme Live animé par Ruben Curiel, Mélanie Guiraud et Walid Kachour Image de couverture Poland's Wilfredo Leon Venero L hits the ball in front of France's Antoine Brizard top and Barthelemy Chinenyeze in the men's quarter-final volleyball match between Poland and France during the Tokyo 2020 Olympic Games at Ariake Arena in Tokyo on August 3, 2021. Photo by Antonin THUILLIER / AFP ANTONIN THUILLIER / AFP Bienvenue dans ce direct consacré à la onzième journée de compétition des Jeux olympiques 2021, XXXIIᵉ édition de l’ère moderne. De quoi s’agit-il ? De la onzième journée des Jeux olympiques de Tokyo 2021, avec, au programme de la matinée, notamment, de l’athlétisme, de la voile, du basket, du handball, du kayak, de l’escalade et du volley-ball. » Pour revivre l’incroyable record de Karsten Warholm et les épreuves du début de journée, c’est ici. Où ? Au Japon. Quand ? Mardi 3 août, à partir de 2 heures. Sur quelles chaînes ? Sur France Télévisions et Eurosport. De quoi ne parlera-t-on pas ? Du pique-nique régressif d’Arbelaez et Lechat. Un peu de lecture en attendant La gazette des JO de Tokyo pistolet en or, bras en X et blessure cachée Laurent Tillie, une première pour une dernière à la tête du volley français Sifan Hassan remporte facilement le 5 000 mètres Le Marocain Soufiane El-Bakkali met fin à trente-sept ans de domination kényane sur le 3 000 mètres steeple Le village olympique à l’heure des Jeux du Covid » Entre rebond de l’épidémie et maintien des compétitions, la fuite en avant du gouvernement de Yoshihide Suga Podcast ces Jeux dont les Japonais ne veulent pas Le calendrier des épreuves, les résultats, le tableau des médailles Le Monde évolue donnez-nous votre avis sur notre nouvel outil de live. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
PREMIERLEAGUE - Leeds a battu Crystal Palace (2-0) grâce à des buts de Harrison et Bamford, lundi soir, pour le compte de la 23e journée du championnat. Au classement, les Peacocks éjectent
A comme arbitrageCelui de la boxe laisse toujours aussi pantois. Noble art, mon œil. Alexis Vastine, le Français, a été volé comme au coin du bois pour la deuxième fois après Pékin, entre autres scandales» du ring. Les soupçons de corruption collent à la discipline qui aurait un besoin urgent de faire son aggiornamento. L’épéiste coréenne Shin Alam, battue en demi-finale sur une touche portée au-delà du temps réglementaire selon elle et refusant longtemps de quitter la piste, restera aussi comme le symbole des approximations pour rester poli arbitrales. Pour ne pas parler des faveurs dont ont bénéficié certains Britanniques…B comme BoltEt même trois fois Bolt. Comme à Pékin, le sprinteur jamaïcain a mis le Stade olympique à ses pieds en survolant les 100 m et 200 m il est le premier à réaliser deux fois le doublé et en offrant à son pays un hallucinant record du monde du 4 × 100 36"84 au bout d’une ligne droite de folie. Usain Bolt pèse désormais 6 médailles d’or olympique. La perspective de rejoindre, avec 9 titres, Carl Lewis, qui l’a profondément agacé en mettant en doute la probité des Jamaïcains, l’incitera-t-elle à courir jusqu’à Rio 2014 ? Rien n’est moins Usain Bolt celebrates after receiving his gold medal at the men's 4x100m relay victory ceremony at the London 2012 Olympic Games at the Olympic Stadium August 11, 2012. REUTERS/Gary Hershorn BRITAIN - Tags SPORT OLYMPICS SPORT ATHLETICS REUTERSPhoto ReutersC comme CamerounNe cherchez pas les Camerounais sur la scène olympique 0 médaille, c’est loin des projecteurs qu’ils se sont distingués, avec la disparition ou plutôt la fugue de sept athlètes sur les trente-sept de la délégation cinq boxeurs, un nageur et une footballeuse ont filé à l’anglaise. Fin de l’escapade probable en novembre avec l’expiration de leur comme dopageOfficiellement, un seul sportif a été jusqu'à présent contrôlé positif à Londres à l'issue d'une compétition le judoka américain Nicholas Delpopolo qui, avant de s'envoler pour Londres, s'était laissé aller sur un gâteau dont il ignorait, a-t-il dit, qu'il contenait du cannabis. Pour le reste, une bonne vingtaine d'athlètes dans le collimateur des autorités antidopage ont été exclus pour des contrôles réalisés hors Jeux. Mais les échantillons de Londres n'ont pas délivré tous leurs secrets. Et comme le dit Victor Conte, qui fit les beaux jours de certains sportifs américains en créant le produit dopant THG Les contrôles aux JO sont plus des tests de QI que des contrôles antidopage.» Sous-titre seuls les plus cons se font comme EspagneJe t’aime, moi non plus.» La relation franco-espagnole a connu deux nouveaux épisodes dans sa riche histoire. Si les handballeurs français ont puni leurs homologues ibériques à deux secondes de la fin, les basketteurs espagnols ont admirablement joué leur coup, choisissant la France en perdant face au Brésil en match de poule, avant de nous exécuter en quart. Un partout balle au centre, pas tout à fait si on regarde le tableau des médailles le mythe de l’Espagne hyperpuissance de la planète sport en prend un sérieux comme France TélévisionsChauvinisme échevelé, ringardise crasse, voire incompétence notoire. Pendant deux semaines, les présentateurs vedettes du service public Gérard Holtz, Nelson Monfort et Jean-René Godart en première ligne se sont fait assaisonner sur Internet. Pas de quoi s'inquiéter, a rassuré leur patron, Daniel Bilalian, conforté par les audiences Les gens qui sont en place sont compétents, sinon je ne les aurais pas choisis.» Foutue comme GuatémaltèquePour cette phrase du marcheur Erick Barrondo, en argent sur 20 km J'espère que cette médaille [la première de l'histoire de son pays, ndlr] encouragera les enfants dans mon pays à poser leurs pistolets et couteaux, et à enfiler une paire de baskets à la place.»Guatemala's Erick Bernabe Barrondo celebrates after winning the men's 20 km walk at the Pan American Games in Guadalajara October 23, 2011. REUTERS/Jorge Silva MEXICO - Tags SPORT ATHLETICS REUTERSPhoto ReutersH comme haiesLa discipline la plus cruelle et la plus aléatoire de l’athlétisme. A Londres, Liu Xiang, quatre ans après avoir provoqué un drame national à Pékin, n’en a même pas franchi une, se rompant le tendon d’Achille sur la première de sa série du 110 m. Les haies auront aussi jeté à terre son successeur et champion olympique en titre, le Cubain Dayron Robles. Mais elles auront aussi titré l’Australienne Sally Pearson, dont la pureté technique émerveille les comme interminablesLes tennismen avaient visiblement envie de profiter des courts de Wimbledon. Jo-Wilfried Tsonga a lancé les hostilités face au Canadien Milos Raonic, avec pas moins de 48 jeux dans le troisième set 25-23. Le même Tsonga récidive en double avec Michaël Llodra face aux Espagnols 18-16 au troisième set. La palme reviendra toutefois au Suisse Roger Federer 4 h 26 pour se débarrasser de l’Argentin Juan Martin Del Potro en demie pour ce qui est le plus long match de l’histoire en deux sets gagnants 3-6, 7-6, 19-17.J comme JohnsonPas Michael, mais Boris. Le fantasque maire de Londres a pu faire le cirque durant ces Jeux. Il s'est, par exemple, retrouvé coincé sur une tyrolienne au milieu de Victoria Park. Chroniqueur pour le Daily Telegraph, il s'est exclamé d'un onomatopéique et incompréhensible honk… proot… sob» après la victoire d'Andy Murray en tennis. Et a chambré François Hollande parce que la Grande-Bretagne a surclassé la France au tableau des médailles. Monsieur le Président, mettez ça dans votre pipe et fumez-le !» En français dans le texte. comme Kim Jong-il ou Kim Jong-un Le dirigeant défunt de Corée du Nord et son fils qui lui a succédé ont guidé les sportifs du pays 6 médailles, dont 4 d’or sur la voie du succès. Il n’y a pas de secret. […] La raison de mes progrès et de ma médaille d’or est l’amour affectueux prodigué par le dirigeant suprême Kim Jong-il et le camarade suprême Kim Jong-un», a confessé l’haltérophile Om Yun-chol. Dopée également au culte de la personnalité, Rim Jong-sim, haltérophile également, qui ne rêve désormais que de courir auprès de l’honorable maréchal Kim Jong-un avec [s]a médaille d’or dans [s]a main». L comme larmes Le sang-froid légendaire des British les a totalement abandonnés pendant ces Jeux. L'effet d'un trop-plein de médailles. Les athlètes de Team GB ont passé leur temps à pleurer devant les caméras, des durs à cuire aguerris, à l'instar de sir Chris Hoy 36 ans, sextuple médaillé d'or en cyclisme sur piste, aux petites nouvelles fluettes comme Laura Trott 20 ans, double médaillée d'or en cyclisme sur piste.M comme ManaudouLa grande sœur, Laure, rentre bredouille pas une médaille, même pas une finale. Pas grave. La championne olympique 2004 a pris du plaisir, et elle a pu encourager son petit frère Florent. Aligné sur 50 m nage libre, le dernier des Manaudou rêvait d’un métal, il rentre avec l’or. Une affaire de comme NiceNouvelle place forte de la natation française, les membres de l'Olympic Nice Natation, entraînés par Fabrice Pellerin, ont amassé 9 médailles. A commencer par Yannick Agnel, 20 ans, double médaillé d'or sur 200 m et 4 × 100 m nage libre pour ses premiers JO. Idem pour Camille Muffat, trois breloques au compteur. C'était bien. Jusqu'à ce que le maire UMP, Christian Estrosi, prenne le boulard et autoproclame Nice ville la plus médaillée au monde».O comme OlympeAucun rapport avec la Grèce. Pour comprendre, il faut aller en Biélorussie discuter avec Sergeï Martynov, champion olympique de la carabine à 50 m. J'utilise des cartouches Olympe. Les cartouches soviétiques sont toujours de meilleure qualité que les cartouches modernes.» Avec un record du monde à la clé, on veut bien le comme phénomènesMichael Phelps pour commencer le nageur américain met un terme à sa carrière avec 22 médailles olympiques record absolu, dont 18 d’or record toujours. Teddy Riner ensuite enfin titré - on dit ça, mais il n’a que 23 ans - champion olympique à Londres à l’issue d’un tournoi où il aura sacrifié au pragmatisme. Allez, encore un titre olympique dans quatre ans à Rio, et l’actuel quintuple champion du monde sera le judoka le plus titré de tous les comme Queen Elizabeth IILa reine a soufflé son monde en se prêtant à une parodie de James Bond et en prétendant sauter en parachute au-dessus du Stade olympique lors de la cérémonie d’ouverture. Le tout diamantée, en robe saumon, bibi assorti, gants et sac à main noirs. Particulièrement impliquée, elle a ouvert le 27 juillet ses deuxièmes Jeux olympiques, fait inédit dans l’ Olympic Sports Confederation Deutscher Olympischer Sportbund, DOSB President Thomas Bach L stands beside Britain's Queen Elizabeth as she declares the London 2012 Olympic Games open during the opening ceremony at the Olympic Stadium July 27, 2012. Archbishop of Canterbury Rowan Williams is seen in the background R. REUTERS/Pool BRITAIN - Tags SPORT OLYMPICS ENTERTAINMENT ROYALS REUTERSPhoto ReutersR comme RioProchaine étape des Jeux, dans quatre ans. Beaucoup d’athlètes l’ont déjà en tête. Les vainqueurs, comme le cycliste britannique Bradley Wiggins, quatre médailles d’or au compteur, dont la victoire au contre-la-montre sur route cette année. Mais surtout les losers. Tony Parker, 34 ans en 2016, veut boucler sa carrière sur une médaille olympique. Idem pour Yelena Isinbayeva, qui avait pourtant annoncé qu’elle arrêtait après Londres ; mais c’était avant que la perchiste russe n’échoue dans sa conquête d’un troisième titre comme Sebastian CoeTout à sa joie de Jeux parfaits, le président du Comité d'organisation n'a pu s'empêcher d'asséner ses vérités, un poil aigres. Ainsi, selon lui, Phelps n'est probablement pas» le plus grand athlète de tous les temps, en dépit de ses 22 médailles. Usain Bolt et son triplé réédité sur les épreuves de sprint ? Pas mal, mais la star de ces Jeux, c'est David Rudisha, a expliqué lord Sebastian Coe, ex-spécialiste du 800 m… comme le Kényan, qui a battu le record du comme TwitterLe réseau social a fait deux victimes. La triple sauteuse grecque Paraskevi Papahristou a été exclue avant même le début des Jeux pour son tweet Avec autant d'Africains en Grèce, au moins les moustiques du Nil occidental mangeront de la nourriture maison.» La deuxième victime est suisse. Le capitaine de l'équipe de football, Michel Morganella, n'a pas été très cool après sa défaite contre les Coréens Je défonce tous les Coréens, allez tous vous brûler. Ahahahhahahaah bande de trisos.»U comme USA TeamSi en 2008, à la maison, la Chine avait dicté sa loi, à Londres, le Team USA a parfaitement négocié sa quinzaine et a ramené le concurrent chinois à la raison, la sienne. Avec 104 breloques dont 46 en or, les Etats-Unis trônent en haut du classement des médailles. Mais les sprinteurs se sont à nouveau fait fesser par les Jamaïcains en ne remportant que 2 titres 200 m et 4 × 100 m femmes contre 4 à Bolt et sa comme vélodromeAvec sa piste en pin de Sibérie, il a été le théâtre du triomphe britannique en cyclisme sur piste. Sept médailles d'or sur dix possibles, des stars comme Jason Kenny vitesse hommes au rendez-vous et des records à la pelle. Une domination qui a éveillé les soupçons français mais que prennent les British au breakfast pour pédaler si vite ? Et quel est le secret de leurs roues magiques» ? Elles sont made in France», a répondu le Premier ministre, David Chris Hoy celebrates after the track cycling men's keirin finals at the Velodrome during the London 2012 Olympic Games August 7, 2012. Hoy won the gold medal. REUTERS/Paul Hanna BRITAIN - Tags OLYMPICS SPORT CYCLING TPX IMAGES OF THE DAY REUTERSPhoto ReutersW comme Wodjan Ali Seraj Abdulrahim ShahrkhaniStar malgré elle, la Saoudienne a été instrumentalisée par son pays et le Comité international olympique qui avait décidé de faire de ces JO ceux des femmes en inscrivant la boxe féminine au programme et en convainquant Brunei, le Qatar et l’Arabie Saoudite d’envoyer des femmes athlètes pour la première fois aux Jeux. Après une semaine de négociations, la jeune judokate est autorisée à combattre, non pas voilée mais la tête couverte d’une sorte de bonnet de bain. Affluence journalistique assurée pour la première apparition d’une Saoudienne sur la scène olympique, même si sportivement c’était complètement comme le label qui pourrait accompagner le village olympique Les organisateurs ont mis à disposition 150 000 capotes pour les 10 000 athlètes présents. De l'avis général, le lieu de vie des athlètes est un lupanar géant. Mais, selon la formule consacrée Ce qui se passe au village reste au village.»Y comme Yu YangNuméro 1 mondiale en double, elle a été exclue des Jeux avec sept autres joueuses, en plein milieu du tournoi, par la Fédération internationale de badminton. Motif avoir balancé son dernier match de poules pour s’éviter une partie de tableau trop compliquée. Deux poids, deux mesures les basketteurs espagnols n’ont pas été inquiétés après une parodie de match contre le … et zéro médaille pour l’escrime françaiseUne première depuis les JO de 1960. On est en fin de cycle», estime Frédéric Pietruszka, président de la Fédération française d'escrime, pas loin de crier au complot interne à quelques mois des élections fédérales. Si la France rentre fanny, la mondialisation va bon train sur les pistes d'escrime, avec le titre à l'épée du Vénézuélien Rubèn Limardo Gascon, et l'argent au fleuret de l'Egyptien Alaaeldin Abouelkassem, premier médaillé africain de l'histoire de l'escrime.
Leprésident de la République Emmanuel Macron réunira autour de la Première ministre les acteurs des Jeux olympiques et paralympiques de
Quatre membres de l’équipe canadienne de soccer qui a remporté l’or aux Jeux olympiques de Tokyo l’été dernier occuperont le devant de la scène lors des quarts de finale de la Ligue des champions féminine de l’UEFA cette semaine. Mardi, une équipe du Paris Saint-Germain composée de l’arrière Ashley Lawrence et de l’attaquant Jordyn Huitema se rendra en Allemagne pour affronter le Bayern Munich lors du premier match de leur série de deux matchs. Mercredi, l’équipe italienne de la Juventus avec la milieu de terrain canadienne Julia Grosso accueille le club français de l’Olympique Lyonnais, avec qui le vétéran défenseur Kadeisha Buchanan a déjà remporté quatre titres en Ligue des champions. Dans les autres matches aller de cette semaine, les rivaux espagnols du Real Madrid et de Barcelone s’affrontent, tandis que le club anglais d’Arsenal accueille les Allemands de Wolfsburg à Londres. Cette compétition annuelle qui réunit les meilleurs clubs de toute l’Europe a été organisée pour la première fois en 2001-02 sous le nom de Coupe féminine de l’UEFA », avant d’être rebaptisée Ligue des champions en 2009-10. La Women’s Champions League a progressé à pas de géant depuis lors, le plus grand changement intervenant au début de cette saison avec l’introduction d’une véritable phase de groupes au premier tour. Le nouveau format signifie que pour la première fois, les tournois féminin et masculin sont alignés l’un sur l’autre. Cela signifie également des revenus plus importants pour les clubs impliqués avec une augmentation des matchs au calendrier, ce qui est un autre avantage pour l’avancement du jeu féminin au niveau professionnel. Avoir plus de matches est toujours un plus. Le nouveau format, avec une phase de groupes, il permet plus de matchs, il permet à plus d’équipes de jouer à travers l’Europe, donc ce n’est que positif en termes de progression et de croissance du jeu féminin sur à l’échelle mondiale », a déclaré Lawrence à CBC Sports. REGARDER Lawrence nominé pour le Ballon d’Or 3 Canadiennes nominées pour le Ballon d’Or Les médaillées d’or olympiques canadiennes Christine Sinclair, Ashley Lawrence et Jessie Fleming sont sur la liste restreinte pour le Ballon d’Or cette année après des campagnes nationales et internationales réussies. Apprenez-en plus sur les 3 Canadiens qui pourraient remporter le Ballon d’Or, l’individu le plus prestigieux du soccer 211 Lawrence, un Torontois de 26 ans, a été l’un des joueurs les plus importants et les plus durables du Canada aux Jeux olympiques, commençant les six matchs et enregistrant 591 minutes sur une possibilité de 600 de temps de jeu. Comme elle l’a fait pendant la majeure partie de sa carrière en équipe nationale, elle s’est avérée être une option polyvalente pour l’entraîneur national Bev Priestman, car elle a été déployée à la fois comme arrière et milieu de terrain à Tokyo. Elle a également été un contributeur majeur pour une équipe du PSG qui a remporté un championnat de France historique la saison dernière mettant fin à la série de 14 titres consécutifs de l’Olympique Lyonnais et a atteint les demi-finales de l’UEFA Women’s Champions League pour la deuxième année consécutive. La course aux quatre derniers a été particulièrement douce pour Lawrence et le PSG alors qu’ils battaient Lyon qui était le quintuple champion d’Europe en titre en quart de finale. Ancienne star de la NCAA à l’Université de Virginie-Occidentale, Lawrence s’est imposée depuis sa signature avec le PSG dès sa sortie des rangs universitaires en 2017. C’était un pas énorme à franchir à l’époque pour un joueur aussi jeune et non éprouvé. Mais Lawrence a été l’un des contributeurs les plus réguliers du PSG depuis son arrivée. Jouer en première division française et en UEFA Women’s Champions League a permis à son jeu de se développer et de grandir. L’équipe féminine canadienne en a également profité, car Lawrence est devenue une joueuse plus complète et est largement considérée comme l’une des meilleures arrières latérales au monde. Être dans ce club depuis plusieurs années maintenant, j’ai vu le développement du football féminin et faire partie de la Ligue des champions, ça a été la clé. C’est connu dans le monde entier », a déclaré Lawrence. J’ai participé à des matchs contre les meilleurs clubs – Lyon, Barcelone et le Bayern Munich – et ils sont toujours au coude à coude pendant 90 minutes. Cela vous pousse, et c’est ce qui me pousse en tant que joueur et m’a aidé moi je progresse. Cela m’a aidé à sortir de ma zone de confort et au PSG, nous avons vraiment dû améliorer notre jeu au fil des ans. Nous nous sommes améliorés dans la compétition, en atteignant les demi-finales l’année dernière, donc cela montre juste la quantité de travail et l’attention aux détails qu’il faut pour le gagner. » Le jeu de Buchanan a évolué Buchanan, une Torontoise de 26 ans, a également évolué au cours de son mandat en France avec l’Olympique Lyonnais, et en se testant régulièrement contre certaines des meilleures joueuses du monde en Ligue des champions. À la sortie de l’université et avec quelques sélections pour le Canada, la plupart de mon jeu était physique », a déclaré Buchanan à CBC Sports. J’étais très dominant physiquement, rapide, fort sur le ballon et fort dans mes tacles. Quand je suis arrivé en France, ce n’était pas le style de jeu. C’était plus basé sur la possession, très solide techniquement. Cela m’a aidé à acquérir un meilleur contrôle du ballon et de la précision avec ma capacité de passe, et à vraiment regarder différents types de passes, comme frapper une diagonale sur un sou ou une passe divisée. Donc, mon jeu s’est amélioré par rapport au fait d’être un joueur physique à l’endroit où je me sens au cours de la dernière [few] années, je me suis beaucoup amélioré sur le plan technique. »
Originairesde Dieppe, Jade et Naïs Gillet poursuivent leur préparation pour les JO 2024. L’aînée des deux sœurs vient d’être sacrée vice-championne du monde en Hongrie.
Comme d’autres équipes, les Warriors ont dû faire des choix cet été, en laissant partir quelques joueurs. Néanmoins, le front office a su se montrer malin au moment de compenser les pertes, au point de réaliser un énorme coup à 61 millions de dollars. Une belle manoeuvre de la part des dirigeants, mais surtout des économies pour Joe Lacob. Champions ou pas, les Warriors n’allaient pas échapper à un certain ménage durant l’été, la faute à des fins de contrat. Gary Payton II cherchait logiquement à être payé après une belle saison, tout comme Otto Porter Jr, qui voulait se relancer. Les deux joueurs ont finalement quitté le navire, le premier pour Portland, le second pour les Raptors. Deux départs qui font mal, même si Golden State a parfaitement répondu sur le papier. Dans ces conditions, il faut souvent faire confiance au front office afin de réaliser de belles affaires, et on peut dire que le GM Bob Myers a réussi son coup. Donte DiVincenzo a renforcé les Dubs dès les premiers jours de la free agency, lui qui était à 9 points et 4 rebonds de moyenne l’an dernier. En début de semaine ? C’est JaMychal Green, vétéran très prisé, qui a trouvé un accord pour rejoindre la Californie. L’énorme coup des Warriors sur le marché Même si Payton II va manquer avec sa défense redoutable, on peut dire que Golden State s’en sort sur le papier. L’apport promet d’être intéressant de la part des deux joueurs, d’autant que Joe Lacob, le propriétaire, peut avoir le sourire. En remplaçant ces deux joueurs ainsi, le management va économiser beaucoup d’argent, plus de 60 millions à vrai dire. Comme quoi, il faut voir le positif. REPORT The Golden State Warriors saved $61M in luxury tax and salary by letting Gary Payton II and Otto Porter walk and replacing them with Donte DiVincenzo and JaMychal Green. via gswcba Legion Hoops LegionHoops July 20, 2022 Les Warriors ont économisé 61 millions de dollars en luxury tax et salaires, en laissant partir Gary Payton II et Otto Porter pour les remplacer par Donte DiVincenzo et JaMychal Green. Niveau argent, on peut dire que le move est très solide pour les Warriors. Sur les parquets, est-ce que le manque va se faire ressentir ? En défense, sans aucun doute, mais pour le reste ? Probablement pas. Une bonne manoeuvre pour les Dubs et Joe Lacob, qui se frotte les mains. Reste à savoir désormais si la franchise parviendra à prendre un nouveau titre. Les Warriors ont encore réalisé un joli coup sur le marché, du moins d’un point de vue économique. Les arrivées de DiVincenzo et Green sont bien vues par les fans, eux qui auront un gros rôle à jouer en sortie de banc la saison prochaine. En attendant, c’est Joe Lacob qui peut sourire.
RemcoEvenepoel, né le 25 janvier 2000 à Schepdael, est un coureur cycliste belge, membre de l'équipe Quick-Step Alpha Vinyl.Considéré comme l'un des principaux espoirs du cyclisme, il fait ses débuts professionnels en 2019. Il a notamment remporté la Classique de Saint-Sébastien en 2019 et 2022, le championnat d'Europe du contre-la-montre en 2019, le Tour de Pologne en
J'arrive pas à la retrouver, quelqu'un aurait un lien siouplez ? ca ? Le 02 mars 2018 à 220123 RengarPasToxic a écrit ca ?Mwé presque, c'est pas une vidéo / Vous voyez pas ? Avec une prononciation plutôt drôle, il parle de Tryndameure, et il termine en disant que Aatrox c'est complètement "chité" Le 02 mars 2018 à 220612 VaalHazak a écrit cimer bro Gunshorgun Mundo et son mana infini ? kennen il court vite avec sa boule électrique chin chaho très dur a manier Le 02 mars 2018 à 222227 TwinDisciplines a écrit chin chaho très dur a manierIl a le mérite de bien le prononcer En première position on sait bien c'est qui, c'est Aétrox le normal avec son nil...et.... l'op qu'il a mais bon il sra pas op pendant quelque temps Sujet fermé pour la raison suivante Sujet sans activité
PREMIERLEAGUE - Manchester United s'est réveillé. Les Red Devils étaient survoltés et se sont logiquerment imposés, ce lundi soir face à Liverpool (2-1).
Pour son entrée sur la scène des Jeux Olympiques de la Jeunesse, le kitesurf twin tip racing ou TTR a fait grosse impression. C’était surement l’épreuve de voile la plus attendue mais également la plus méconnue du grand public, le kitesurf s’offrait son baptême olympique à Buenos Aires. Et c’est sous un format de course d’obstacle qu’elle se présentait. En effet, le twin tip racing ne récompense pas le kitesurfeur réalisant le plus de figures et de tricks comme souvent dans cette discipline. Au terme d’une course parsemée de bouées et autres obstacles, le plus rapide se voit couronné. Dans la catégorie hommes, tout semblant de suspense a été emporté par la fougue du jeune dominicain Deury Corniel. Il a surclassé tous ses adversaires, pointant à la première place du classement de la 1ère à la 7ème course. Ses poursuivants ne sont, quant à eux, pas parvenus à se départager. Le philippin Christian Tio et le slovène Toni Vodisek se partagent la médaille d’argent, privant l’américain Maramenides, 2ème avant la dernière course, d’une hypothétique médaille de bronze. La déception vient du suisse Maxime Chabloz, double champion du monde junior, qui cristallisait tous les espoirs helvètes, faisant figure de favori. Dans cette catégorie qui n’est pas celle qu’il préfère, il termine 8ème. Le français Benoit Gomez déchu lors de la dernière course de la 6ème place par l’argentin Lutteral, surement transcendé par le public venu l’encourager, termine à une frustrante 7ème place. Chez les femmes, c’est l’italienne Sofia Tomasoni qui se pare d’or. La française Poema Newland partage l’argent avec l’espagnole Nina Font. Elle remporte cette médaille à l’issue d’une lutte acharnée qui la présentait pourtant 4ème avant la dernière course. La contre-performance de l’allemande Kornelli 1ère avant la dernière course et 4ème après combinée à sa bonne course lui permet de rattraper son retard et d’offrir à la France sa première médaille olympique en kitesurf. Un sport impressionnant qui a réussi son entrée en matière sous l’égide olympique, offrant aux spectateurs un spectacle inédit et spectaculaire. Le CIO pourra se targuer d’avoir prédit le succès de cette discipline en l’inscrivant aux Jeux Olympiques de la Jeunesse de Buenos Aires mais également aux Jeux Olympiques de Paris de 2024. Tom Dépériers
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vendredi, 20 avr. 2001. 1215 LONDRES, AFP - Il bombe le torse sous son maillot, les flashs crépitent Karl Power, un Britannique sans emploi "depuis toujours", supporteur acharné de Manchester United, vient de passer du statut d'inconnu à celui de héros après "la plus belle arnaque de football de tous les temps".Il pose, en tenue réglementaire, aux côtés des vrais joueurs de l'équipe, qui s'apprêtaient mercredi à affronter à Munich le Bayern en quart de finale retour de la Ligue des champions, perdu 2-1 par ne bouge. La séance de photo officielle terminée, il repart d'une foulée souple vers les photographes massés derrière un but et s'installe pour regarder le Power, 33 ans, vient de réaliser "sans doute la plus belle et la plus grande arnaque de football de tous les temps", comme il le clame fièrement vendredi dans le tabloïde The Sun, qui a payé, sans doute fort cher, l'exclusivité du récit de son aventure."Bien qu'il n'ait jamais travaillé, il s'est toujours débrouillé pour assister à tous les matches européens de l'équipe, il a beaucoup d'amis qui lui donnent un coup de main", raconte Gloria, sa soeur, dans le Daily CantonaLe parfait inconnu, que ses copains de pubs ont surnommé "cou trapu" en raison de sa stature, est presque devenu une gloire presse britannique regorgeait vendredi de dizaines de photos, montrant Karl Power posant à côté de l'équipe juste avant le coup d'envoi du match. Il porte un maillot portant au dos le numéro 7 et le nom du Français Eric Cantona, ancien joueur vedette du club, dont il reste un fan il avait prévu de poser avec un masque d'Eric Cantona, mais, dans l'excitation du moment, il l'a oublié."Alors que je courais, le bruit était incroyable, comme si je me trouvais dans une immense boîte de nuit, avec des lumières flashant partout. Et soudain, voilà , j'y étais, là , avec mes potes", a-t-il raconté, encore affirme avoir planifié son coup avec des amis pendant "plus de deux ans, comme pour une opération militaire"."Tu la fermes""Mes copains et moi, on fait des trucs comme ça depuis des années, mais ce coup là est le meilleur", a-t-il à la complicité d'un magazine, Front, qui lui avait obtenu un laissez-passer, il a réussi à entrer dans le stade olympique de Munich, se faisant passer pour un membre d'une équipe de télévision. Après avoir suivi la séance d'échauffement, il a traversé d'un pas décidé la pelouse, débarrassé de son survêtement."Alors que je courais sur la pelouse, le défenseur de Manchester Gary Neville a essayé de me stopper", a raconté Power, originaire, évidemment, de Manchester. "Il savait exactement de quoi il retournait et a commencé à agiter son doigt et à me dire de dégager"."Mais je lui ai crié Je fais ça pour Eric Cantona, alors maintenant, tu la fermes» et j'ai été très surpris qu'il le fasse", a-t-il la photo, Karl Power a expliqué avoir sans le vouloir pris la place de l'attaquant Andy Cole, qui l'a bousculé pour récupérer son dû. Mais l'attaquant Dwight Yorke "m'a lancé un formidable sourire". "Il m'a donné la confiance dont j'avais besoin pour rester jusqu'au bout de la séance de photos", a-t-il dit."Plutôt drôle", a été le commentaire laconique d'un porte-parole de Manchester United.
LAméricain Willie Steele, considéré comme l'un des meilleurs sauteurs en longueur de l'après-guerre après la fin de carrière sportive de Jesse Owens, remporte les Jeux olympiques de 1948 à Londres.Blessé à la cheville, il ne réalise que deux sauts en finale, 7,82 m à son premier essai puis 7,68 m à son deuxième essai, la première marque lui permettant de s'adjuger la médaille d'or.
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gary réaliser un classement des champions olympiques