Fondation iFRAP Vous venez de publier les rĂ©sultats d'une enquĂȘte assez inĂ©dite sur les moyens et le financement des Ă©coles primaires. Quels sont vos constats ? L'argent de l'Ă©cole En quĂȘte d'Ă©galitĂ© Snuipp Notre enquĂȘte rĂ©vĂšle de fortes inĂ©galitĂ©s dans les crĂ©dits scolaires allouĂ©s aux Ă©coles. D'une Ă©cole Ă l'autre, les Ă©carts sont de un Ă dix ! C'est ainsi que le montant des commandes passĂ©es par les enseignants pour mettre en Ćuvre leurs enseignements renouvellement des manuels scolaires, fournitures,⊠peuvent varier de 13 euros Ă 130 euros par Ă©lĂšve et par an. Quant aux sorties scolaires, leur financement tourne souvent au casse-tĂȘte pour les Ă©coles. Certaines bĂ©nĂ©ficient d'une mise Ă disposition gratuite, d'autres de financements supplĂ©mentaires, alors que d'autres encore n'ont rien. En ce qui concerne l'Ă©quipement informatique, lĂ encore les inĂ©galitĂ©s sont criantes. Le taux d'Ă©quipement qui est en moyenne trĂšs bas en comparaison avec nos voisins europĂ©ens 8 ordinateurs pour 100 Ă©lĂšves est Ă©galement trĂšs variable d'une Ă©cole Ă l'autre. A l'heure oĂč tous les Ă©lĂšves doivent maĂźtriser leur Brevet informatique B2i Ă la fin du CM2, cette situation va pĂ©naliser les Ă©lĂšves scolarisĂ©s dans des Ă©coles peu et mal dotĂ©es. Au final, avec cette enquĂȘte, nous tirons la sonnette d'alarme. Nous craignons que ces disparitĂ©s ne deviennent un facteur croissant d'inĂ©galitĂ©s mais aussi un point de rupture dans le principe de gratuitĂ© devant l'Ă©cole. Fondation iFRAP Comment expliquez-vous ces diffĂ©rences ? Snuipp Il n'y a jamais eu Ă©galitĂ© totale entre les Ă©coles et cela tient aux liens historiques entre l'Ă©cole et la commune. Mais aujourd'hui, alors que les besoins se multiplient, ces inĂ©galitĂ©s s'accroissent. On peut lier cette montĂ©e en charge des inĂ©galitĂ©s Ă la fois aux moyens financiers dont disposent les communes et Ă leur volontĂ© en matiĂšre Ă©ducative, aux choix qu'elles opĂšrent, la ligne de partage ne se situant pas seulement entre communes riches ou pauvres, ni entre rural et urbain. La loi fixe la responsabilitĂ© des communes pour certaines dĂ©penses comme la construction et l'entretien des Ă©coles, leur Ă©quipement mobilier, chauffage, Ă©clairage et une partie des fournitures pĂ©dagogiques. D'autres obligations restent trĂšs imprĂ©cises, d'autant qu'il a Ă©tĂ© assignĂ© sans cesse de nouvelles missions Ă l'Ă©cole sans prendre la mesure des investissements nĂ©cessaires ni dĂ©finir les responsabilitĂ©s des uns et des autres. Photocopies, maintenance et Ă©quipement informatique, manuels scolaires, abonnement internet, logiciels Ă©ducatifs, classes dĂ©couverte⊠sont autant d'exemples de domaines reposant sur les capacitĂ©s de financement des communes. Certaines ont du mal Ă assumer. D'autres n'y voient pas une prioritĂ©. Fondation iFRAP Que faudrait-il faire pour corriger les inĂ©galitĂ©s de financement entre Ă©coles pour le fonctionnement, l'investissement ? Snuipp Les communes se retrouvent trop souvent Ă assumer des coĂ»ts humains et financiers de mesures dĂ©cidĂ©es par l'Ătat. Ainsi par exemple, la lecture intĂ©grale d'ouvrages de classiques de l'enfance et de la littĂ©rature jeunesse dĂšs le CE2, qui va dans un sens positif pour doter les Ă©lĂšves de solides bases culturelles, nĂ©cessite de disposer de multiples exemplaires pour mener un travail sĂ©rieux. De mĂȘme les Ă©coles ont besoin de documents spĂ©cifiques pour enseigner l'histoire des arts rĂ©cemment introduite dans les programmes, d'ordinateurs pour valider le B2i, de bus pour aller Ă la piscine⊠Le ministĂšre ne peut plus faire l'impasse sur ces nouveaux besoins et sur la maniĂšre dont l'Ă©cole doit les prendre en charge. Il est temps de poser publiquement le dĂ©bat, de sortir des systĂšmes permanents de dĂ©brouille ». Parmi nos propositions, nous suggĂ©rons l'Ă©laboration d'une charte d'Ă©quipement minimal pour dĂ©finir un cartable de base indispensable Ă chaque Ă©lĂšve. Celui-ci serait en partie financĂ© par la crĂ©ation d'un fonds de pĂ©rĂ©quation pour venir en aide aux communes dĂ©shĂ©ritĂ©es. Une mutualisation des moyens par l'intercommunalitĂ© est dĂ©jĂ parfois opĂ©rationnelle, quelle place prend l'Ătat dans la mise en Ćuvre de dispositifs garantissant plus d'Ă©galitĂ© dans l'accĂšs aux savoirs ? Fondation iFRAP Les communes ou les Ă©tablissements eux-mĂȘmes devraient-ils avoir la maĂźtrise de leur budget total rĂ©munĂ©ration des personnels enseignants inclus, afin de clarifier le financement des Ă©coles ? Snuipp La maĂźtrise du budget total ne garantit en rien contre la disparitĂ© de moyens. Celle-ci pourrait mĂȘme s'aggraver en s'Ă©tendant aux rĂ©munĂ©rations des personnels enseignants ! Pour les Ă©coles, ce que dit l'enquĂȘte, c'est que pour la quasi totalitĂ© 96,16% il faut dĂ©finir un cadre recensant l'intĂ©gralitĂ© des moyens nĂ©cessaires au bon fonctionnement des Ă©coles. 97,25% estiment qu'une remise Ă plat des responsabilitĂ©s et de la rĂ©partition des charges en matiĂšre Ă©ducative entre Ătat et communes est indispensable. Il s'agit de dire enfin qui fait quoi, qui paye quoi. C'est d'autant plus crucial que l'Ătat, Ă la fois multiplie ses demandes et se dĂ©sengage aujourd'hui de certaines de ses obligations. Les crĂ©dits pĂ©dagogiques Ăducation nationale, destinĂ©s Ă financer la mise en Ćuvre des projets d'Ă©cole ont Ă©tĂ© divisĂ©s par 13 depuis 2007. Fondation iFRAP Pensez-vous qu'il existe ces mĂȘmes disparitĂ©s de financement pour les Ă©coles privĂ©es sous contrat ? Snuipp Notons d'abord que les disparitĂ©s de financement entre public-privĂ© ne sont pas en faveur du secteur public, on l'a encore vu rĂ©cemment avec les suppressions de postes qui touchaient plus fortement le secteur public. Mais les Ă©coles privĂ©es, soumises aux mĂȘmes programmes, pourraient sans doute Ă©galement trouver un intĂ©rĂȘt Ă la mise Ă plat de l'Ă©quipement minimal dont devrait disposer toute Ă©cole, par un cahier des charges national qui permettrait aussi de rationaliser les demandes des Ă©quipes et de concevoir des outils d'Ă©valuation des dĂ©penses. Puisque vous ĂȘtes là ⊠DĂ©diĂ©e Ă la recherche sur les politiques publiques, la Fondation iFRAP est financĂ©e par la gĂ©nĂ©rositĂ© privĂ©e dĂ©ductible des impĂŽts. Câest ce financement privĂ© qui la rend libre de parole, libre de ses axes de recherches et libre de ses propositions de avancer la France utilisez votre IFI, votre IR ou votre IS pour soutenir la Fondation iFRAP ! Je fais un don pour soutenir la Fondation IFRAP
Financementpar les communes des dĂ©penses de fonctionnement des Ă©coles privĂ©es sous contrat Articles L. 442-5-1 et L. 442-5-2 du code de lâĂ©ducation Circulaire n° 2005-206 du 2 dĂ©cembre 2005. Transports scolaires. Articles L. 214-18 et L. 214-19 du Code de lâĂ©ducation Articles L. 3111-7 et L. 3111-9 du Code des transports . Mise Ă jour : Juillet 2022. Partager
PubliĂ© le 30/09/2009 Ă 0348 Charles seve >>> Je rĂ©agis Ă l'annonce dans votre quotidien du mardi 29 septembre du vote de la loi de financement des Ă©coles privĂ©es. En tant qu'ancien prĂ©sident de l'Association de parents d'Ă©lĂšves d'un Ă©tablissement privĂ© sous contrat d'association Decazeville, je tiens Ă faire connaĂźtre ma position personnelle sur cette loi. La rĂ©daction de l'ancienne loi me convenait ; par contre, la nouvelle loi, en imposant des contraintes financiĂšres supplĂ©mentaires Ă une commune pour le financement d'Ă©lĂšves frĂ©quentant des Ă©coles privĂ©es dans une autre commune est inacceptable exemples Nanterre pour Neuilly, Decazeville pour RodezâŠ. La libertĂ© du choix des parents, Ă©voquĂ©e par le secrĂ©tariat de l'enseignement catholique, doit s'exercer dans la commune d'origine. Pourquoi le ministre de l'Ă©ducation nationale a-t-il relancĂ© une querelle qui Ă©tait terminĂ©e ?
7milliards 997 millions âŹ* pour le financement de lâenseignement privĂ© des 1er et 2 nd degrĂ©s A la rentrĂ©e 2020, lâenseignement privĂ© sous contrat scolarisait 17 % des Ă©lĂšves, soit 2 090 472 Ă©lĂšves (838 385 dans le 1er degrĂ© (13%), 1 207 858 dans le 2nd degrĂ© et le post-bac (21 %) et 44 229 dans lâenseignement agricole, au sein de 4 687 Ă©coles et 2 905 Ă©tablissements du
Outil dtou1862 Cet extrait du Bulletin juridique des collectivitĂ©s locales n° 8-9 reproduit lâarrĂȘt rendu par la Cour administrative dâappel de Lyon du 30 dĂ©cembre 2008 Ă propos des contentieux opposant la ville de Clermont-Ferrand Ă six OGEC ainsi que les conclusions du rapporteur public, faisant Ă©tat de la jurisprudence antĂ©rieure. Type ModĂšle de document Taille 86 KB La lecture complĂšte de cette fiche et le tĂ©lĂ©chargement du pdf sont rĂ©servĂ©s aux abonnĂ©s Se connecter Vous ĂȘtes abonnĂ© Ă cette offre ?Connectez-vous ! Faire un essai gratuit Pas encore abonnĂ© ?Cette fiche est incluse dans l'offre L'action Ă©ducative en pratique
Financementpar les communes des Ă©coles privĂ©es 13 e de M. le ministre de l'Ă©ducation nationale sur la mise en Ćuvre de la circulaire du 2 dĂ©cembre 2005 relative au financement
Une nouvelle disposition lĂ©gale a vu le jour pour le calcul des contributions des communes aux dĂ©penses obligatoires concernant les classes des Ă©coles privĂ©es ». Une petite merveille due Ă Michel Charasse, SĂ©nateur socialiste, qui a fait adopter un amendement Ă lâarticle 89 de la loi de dĂ©centralisation dâaoĂ»t 2004 Circulaire du 2 dĂ©cembre 2005 parue au Bulletin Officiel de lâEducation Nationale n° 46 du 15-12-05 !!!Sur le site dâAttac France Une nouvelle disposition lĂ©gale a vu le jour pour le calcul des contributions des communes aux dĂ©penses obligatoires concernant les classes des Ă©coles privĂ©es ». Une petite merveille due Ă Michel Charasse, SĂ©nateur socialiste, qui a fait adopter un amendement Ă lâarticle 89 de la loi de dĂ©centralisation dâaoĂ»t 2004 Circulaire du 2 dĂ©cembre 2005 parue au Bulletin Officiel de lâEducation Nationale n° 46 du 15-12-05 !!! Cet amendement fait obligation aux communes de payer les frais de scolaritĂ© des enfants frĂ©quentant une Ă©cole privĂ©e hors commune alors que jusquâalors elles nâĂ©taient tenues Ă rien dans cette circonstance. Le gouvernement sâest empressĂ© dâallonger la liste des dĂ©penses obligatoires imposĂ©es aux communes de rĂ©sidence lâentretien des locaux classes, aires de rĂ©crĂ©ation, locaux sportifs, culturels et administratifs⊠le fonctionnement des locaux chauffage, eau, Ă©lectricitĂ©, nettoyage, produits dâentretien, contrats de maintenance, contrĂŽles techniques, assurances⊠lâentretien et le remplacement du mobilier scolaire, du matĂ©riel pĂ©dagogique et des frais de connexion et dâutilisation des rĂ©seaux⊠la rĂ©munĂ©ration des agents territoriaux des Ă©coles maternelles et celle des intervenants extĂ©rieurs le coĂ»t des transports pour les activitĂ©s scolaires gymnase, piscine⊠et de lâutilisation de ces Ă©quipements Ces nouvelles dispositions conduisent Ă une disparitĂ© de traitement entre lâĂ©cole publique et lâĂ©cole privĂ©e. En effet, si des enfants sont scolarisĂ©s dans une Ă©cole publique hors de leur commune, le paiement des frais de scolaritĂ© par leur commune de rĂ©sidence nâest pas obligatoire. Câest de la concurrence libre et faussĂ©e ! Un recours en Conseil dâEtat a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©, demandant lâannulation de cette circulaire par le CNAL. LâAssociation des Maires de France sâest inquiĂ©tĂ©e des incidences financiĂšres pour les communes. De nombreuses municipalitĂ©s ont fait savoir quâelles refuseraient dâobĂ©ir en sachant que le PrĂ©fet peut autoritairement inscrire ces dĂ©penses aux budgets des communes. Attac dĂ©nonce cette nouvelle atteinte Ă lâĂ©cole publique et Ă la laĂŻcitĂ© et sâoppose Ă tout financement public de lâĂ©cole privĂ©e. Le Bureau dâAttac France Montreuil, le 13 juin 2006
DaprÚs un rapport de la Cour des Comptes, les versements du forfait communal aux écoles privées sous contrat sont trÚs variables selon les communes : pour les maternelles en
Si les lois DebrĂ© de 1959 ont apaisĂ© les esprits sur la question scolaire, tout nâest pas rĂ©glĂ©. Certaines difficultĂ©s, nĂ©es des âdisparitĂ©s et des imprĂ©cisions de la rĂ©glementation en matiĂšre de dĂ©penses occasionnĂ©es aux communes par lâĂ©cole privĂ©eâ, demeurent, comme le relĂšve la Cour des comptes dans un rĂ©cent rapport. Comment les communes procĂšdent-elles pour calculer le montant de leurs dĂ©penses? Et comment le versent-elles ? Ces questions font-elles vraiment dĂ©bat ? RĂ©ponses Ă t...
Questionsoumise le 11 mai 2006. M. Michel Mercier attire l'attention de M. le ministre délégué aux collectivités territoriales sur la question de la participation des communes au financement des écoles privées sous contrat d'association.L'article 89 de la loi n° 2004-809 du 13 août 2004 sur les libertés et les responsabilités locales a rendu obligatoire le financement de la
Enseignements Ă©lĂ©mentaire et secondaire ENSEIGNEMENT PRIVĂ SOUS CONTRAT Financement par les communes des dĂ©penses de fonctionnement des Ă©coles privĂ©es sous contrat NOR MENB0502677C RLR 531-5 CIRCULAIRE N°2005-206 DU 2-12-2005 MEN - BDC INT Texte adressĂ© aux prĂ©fĂštes et prĂ©fets ; aux inspectrices et inspecteurs dâacadĂ©mie, directrices et directeurs des services dĂ©partementaux de lâĂ©ducation nationale La loi n° 2004-809 du 13 aoĂ»t 2004 relative aux libertĂ©s et responsabilitĂ©s locales comporte plusieurs dispositions relatives aux conditions de financement par les communes des dĂ©penses de fonctionnement des Ă©tablissements dâenseignement privĂ©s du premier degrĂ© par les communes. Ces nouvelles dispositions concernent en particulier - les modalitĂ©s de rĂ©partition de la contribution des communes au fonctionnement des Ă©coles privĂ©es recevant des Ă©lĂšves nâhabitant pas la commune siĂšge, prĂ©cisĂ©es par lâarticle 89 de la loi du 13 aoĂ»t 2004 ; - la compĂ©tence des Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale EPCI en matiĂšre de financement des Ă©coles privĂ©es sur le fondement de lâarticle L. 442-13-1 nouveau du code lâĂ©ducation. I - Les modifications introduites par lâarticle 89 de la loi du 13 aoĂ»t 2004 a Les nouvelles dispositions sâinscrivent dans le cadre gĂ©nĂ©ral du principe de paritĂ© tel quâil rĂ©sulte de lâarticle L. 442-5 du code de lâĂ©ducation Lâarticle 89 de la loi du 13 aoĂ»t 2004 rend les trois premiers alinĂ©as de lâarticle L. 212-8 du code de lâĂ©ducation âapplicables pour le calcul des contributions des communes aux dĂ©penses obligatoires concernant les classes des Ă©coles privĂ©es sous contrat dâassociationâ. En rĂ©alitĂ©, le premier alinĂ©a de lâarticle L. 212-8, qui prĂ©voit que la rĂ©partition des dĂ©penses de fonctionnement entre la commune dâaccueil et la commune de rĂ©sidence se fait par accord entre ces deux communes, Ă©tait dĂ©jĂ applicable au financement des Ă©coles privĂ©es sous contrat dâassociation en vertu de lâarticle L. 442-9 du code de lâĂ©ducation. Toutefois, en lâabsence de tout mĂ©canisme permettant de surmonter un Ă©ventuel dĂ©saccord entre les communes, la participation de la commune de rĂ©sidence au fonctionnement de lâĂ©cole privĂ©e implantĂ©e sur le territoire dâune autre commune restait purement facultative. Lâarticle 89 de la loi du 13 aoĂ»t 2004 Ă©tend au financement des Ă©coles privĂ©es sous contrat les procĂ©dures qui rĂ©gissent la rĂ©partition entre les communes des dĂ©penses de fonctionnement des Ă©coles publiques. Il prĂ©cise quâĂ dĂ©faut dâaccord entre les communes sur les modalitĂ©s de rĂ©partition des dĂ©penses de fonctionnement des classes sous contrat, le prĂ©fet fixe leurs contributions respectives, aprĂšs avis du conseil dĂ©partemental de lâĂ©ducation nationale, comme il le fait dĂ©jĂ pour la rĂ©partition de la contribution des communes au financement des Ă©coles publiques. Lâarticle 89 de la loi du 13 aoĂ»t 2004 ne rend pas applicables les autres alinĂ©as de lâarticle L. 212-8 qui Ă©numĂšrent un certain nombre de cas dans lesquels la commune de rĂ©sidence nâest pas tenue de contribuer au financement des Ă©coles de la commune dâaccueil, parce quâil nâĂ©tait pas possible dâĂ©tendre en lâĂ©tat les dispositions du quatriĂšme alinĂ©a qui Ă©voquent un accord du maire de la commune de rĂ©sidence Ă la scolarisation dans une autre commune. Il importe cependant de souligner que les dispositions de lâarticle 89 doivent ĂȘtre combinĂ©es avec le principe gĂ©nĂ©ral Ă©noncĂ© Ă lâarticle L. 442-5 selon lequel âles dĂ©penses de fonctionnement des classes sous contrat sont prises en charge dans les mĂȘmes conditions que celles des classes correspondantes de lâenseignement publicâ. Il en rĂ©sulte que la loi ne peut ĂȘtre lue comme imposant aux communes une charge plus importante pour le financement des Ă©coles privĂ©es que pour celui des Ă©coles de lâarticle 89 de la loi du 13 aoĂ»t 2004 ne saurait donc conduire Ă mettre Ă la charge de la commune de rĂ©sidence une contribution supĂ©rieure par Ă©lĂšve Ă celle qui lui incomberait si lâĂ©lĂšve concernĂ© Ă©tait scolarisĂ© dans une Ă©cole publique. En revanche, et conformĂ©ment au principe de paritĂ© qui doit guider lâapplication de la loi, la commune de rĂ©sidence doit participer au financement de lâĂ©tablissement privĂ© sous contrat dans tous les cas oĂč elle devrait participer au financement dâune Ă©cole publique qui accueillerait le mĂȘme Ă©lĂšve. En dâautres termes, la commune de rĂ©sidence, lorsquâelle se prononce sur le montant de sa participation aux dĂ©penses de fonctionnement liĂ©es Ă une scolarisation en dehors de la commune, ne peut traiter diffĂ©remment le cas des Ă©lĂšves scolarisĂ©s dans un Ă©tablissement privĂ© et celui des Ă©lĂšves scolarisĂ©s dans une Ă©cole publique dâune autre commune. b La mise en Ćuvre des nouvelles dispositions lĂ©gislatives doit privilĂ©gier lâaccord des communes intĂ©ressĂ©es ConformĂ©ment au premier alinĂ©a de lâarticle L. 212-8, lâaccord des communes intĂ©ressĂ©es doit ĂȘtre recherchĂ©. Il appartient en particulier aux communes intĂ©ressĂ©es de dĂ©terminer les modalitĂ©s concrĂštes de la prise en charge des dĂ©penses de fonctionnement liĂ©es Ă lâaccueil dâĂ©lĂšves ne rĂ©sidant pas dans la commune oĂč est implantĂ© lâĂ©tablissement. Elles peuvent prĂ©voir que la commune dâimplantation verse une contribution pour lâensemble des Ă©lĂšves qui frĂ©quentent lâĂ©tablissement et que les communes de rĂ©sidence versent Ă la commune dâimplantation la contribution prĂ©vue par lâarticle 89 de la loi du 13 aoĂ»t 2004. En lâabsence dâaccord sur de telles modalitĂ©s de coopĂ©ration entre les communes intĂ©ressĂ©es, la commune de rĂ©sidence pourra verser sa contribution directement Ă lâĂ©tablissement privĂ©. Dans les cas oĂč elle est due en application de lâarticle 89 de la loi du 13 aoĂ»t 2004, la contribution de la commune de rĂ©sidence sera calculĂ©e selon les rĂšgles prĂ©vues Ă lâarticle L. 212-8 du code de lâĂ©ducation pour le financement des Ă©coles Ă©lĂ©mentaires publiques. Le montant dĂ» par la commune de rĂ©sidence ne pourra excĂ©der le montant du forfait communal versĂ© par la commune dâimplantation, qui coĂŻncide avec le coĂ»t moyen de fonctionnement par Ă©lĂšve des Ă©coles Ă©lĂ©mentaires publiques de cette commune et tiendra compte des ressources de la commune de rĂ©sidence. En outre, lâarticle 89 de la loi du 23 avril 2005 dâorientation et de programme pour lâavenir de lâĂ©cole a modifiĂ© lâarticle 89 de la loi du 13 aoĂ»t 2004 pour prĂ©ciser que la contribution de la commune de rĂ©sidence, calculĂ©e sur la base des Ă©lĂ©ments dĂ©crits ci-dessus, ne pouvait en tout Ă©tat de cause pas dĂ©passer le coĂ»t quâaurait reprĂ©sentĂ© le mĂȘme Ă©lĂšve sâil avait Ă©tĂ© scolarisĂ© dans une Ă©cole publique de la commune de rĂ©sidence ou, en lâabsence dâĂ©cole publique dans cette commune, le coĂ»t moyen des classes Ă©lĂ©mentaires publiques du dĂ©partement. Afin de dĂ©terminer ce coĂ»t, lâinspection acadĂ©mique demandera Ă chaque commune du dĂ©partement ayant une ou plusieurs Ă©coles Ă©lĂ©mentaires publiques de lui communiquer le montant des dĂ©penses scolaires, Ă©valuĂ©es Ă lâannexe ci-jointe, inscrit au budget communal pour ses Ă©coles publiques Ă©lĂ©mentaires ainsi que le nombre dâĂ©lĂšves scolarisĂ©s dans ces mĂȘmes aux dispositions de lâarticle R. 131-3 du code de lâĂ©ducation, les directeurs des Ă©tablissements dâenseignement privĂ©s communiqueront aux maires des communes concernĂ©es, sans attendre la date limite fixĂ©e par lâarticle R. 131-3 du code de lâĂ©ducation, la liste des enfants qui sont inscrits dans une classe Ă©lĂ©mentaire placĂ©e sous contrat dâassociation. II - Les modifications introduites par lâarticle 87 de la loi du 13 aoĂ»t 2004 Lâarticle 87 de la loi du 13 aoĂ»t 2004 codifiĂ© par lâarticle L. 442-13-1 du code de lâĂ©ducation dispose que lorsquâun EPCI est compĂ©tent pour le fonctionnement des Ă©coles publiques, cet Ă©tablissement est substituĂ© aux communes dans leurs droits et obligations Ă lâĂ©gard des Ă©tablissements dâenseignement privĂ©s ayant passĂ© avec lâĂtat un contrat. ConformĂ©ment aux articles L. 5211-5 et L. 5211-17 du CGCT, lâEPCI est tenu de respecter les engagements pris par les communes jusquâĂ lâĂ©chĂ©ance des conventions signĂ©es entre les communes et les Ă©coles Ă lâarticle L. 212-8 du code de lâĂ©ducation, lorsque les compĂ©tences relatives au fonctionnement des Ă©coles publiques ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©es Ă un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale, le territoire de lâensemble des communes constituant cet Ă©tablissement est assimilĂ© au territoire de la commune dâaccueil ou de la commune de rĂ©sidence. Pour les besoins de lâapplication de lâarticle 89, il convient de rappeler que le critĂšre de rĂ©sidence ne sâapprĂ©cie plus par rapport Ă la commune mais par rapport au territoire de lâ contribution mise Ă la charge de lâEPCI, siĂšge de lâĂ©tablissement privĂ©, est au plus Ă©gale au produit du nombre dâĂ©lĂšves de lâEPCI scolarisĂ©s dans cet Ă©tablissement par le montant moyen de la dĂ©pense de fonctionnement constatĂ©e pour les classes Ă©lĂ©mentaires publiques situĂ©es sur le territoire de lâEPCI ou en lâabsence dâĂ©cole publique de mĂȘme nature, par le montant moyen de la dĂ©pense de fonctionnement constatĂ©e pour les classes Ă©lĂ©mentaires publiques du dĂ©partement. Dans cette hypothĂšse, on considĂšre, par analogie avec lâenseignement public, que tous les Ă©lĂšves de lâĂ©cole privĂ©e habitent sur un mĂȘme territoire, celui de lâEPCI conformĂ©ment aux dispositions de lâarticle L. 212-8 du code de lâĂ©ducation qui prĂ©voit que lorsque les compĂ©tences relatives au fonctionnement des Ă©coles publiques ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©es Ă un EPCI, le territoire de lâensemble des communes constituant cet Ă©tablissement est assimilĂ©, pour lâapplication du prĂ©sent article, au territoire de la commune dâaccueil ou de la commune de rĂ©sidence et lâaccord sur la rĂ©partition des dĂ©penses de fonctionnement relĂšve de lâEPCI. LâEPCI mentionnĂ© Ă lâarticle L. 442-13-1 prĂ©citĂ© du code de lâĂ©ducation peut ĂȘtre - soit un syndicat intercommunal article L. 5212-1 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales - CGCT ; - soit une communautĂ© de communes article L. 5214-1 du CGCT, soit une communautĂ© urbaine article L. 5215-1 du CGCT ; - soit un syndicat dâagglomĂ©ration nouvelle article L. 5332-1 du CGCT ; - soit, enfin, une communautĂ© dâagglomĂ©ration article L. 5216-1 du CGCT.Les regroupements pĂ©dagogiques intercommunaux RPI ou les rĂ©seaux dâĂ©coles ne constituent pas des EPCI car ne disposant pas de la personnalitĂ© morale. Ils continuent donc Ă relever, en consĂ©quence, de la compĂ©tence des communes sur lesquels est organisĂ© le RPI. En revanche, les regroupements pĂ©dagogiques intercommunaux ou les rĂ©seaux dâĂ©coles existant ou créés dans le ressort dâun EPCI ressortissent bien Ă sa compĂ©tence lorsque ce dernier est compĂ©tent en matiĂšre scolaire. Les prĂ©fets veilleront Ă ce que la prĂ©sente circulaire soit appliquĂ©e dans les meilleures conditions dĂšs la prĂ©sente rentrĂ©e le ministre de lâĂ©ducation nationale, de lâenseignement supĂ©rieur et de la rechercheet par dĂ©lĂ©gation,Le directeur du CabinetPatrick GĂRARD Pour le ministre de lâintĂ©rieur et de lâamĂ©nagement du territoireet par dĂ©lĂ©gation,Le prĂ©fet, directeur du Cabinet Claude GUĂANT Annexe RAPPEL DES DĂPENSES Ă PRENDRE EN COMPTE POUR LA CONTRIBUTION COMMUNALE OU INTERCOMMUNALE DĂ©penses obligatoires Les dĂ©penses de fonctionnement dâune classe Ă©lĂ©mentaire sous contrat dâassociation constituent une dĂ©pense obligatoire Ă la charge de la commune ou de lâEPCI compĂ©tent. Le montant de la contribution communale sâĂ©value Ă partir des dĂ©penses de fonctionnement relative Ă lâexternat des Ă©coles publiques correspondantes inscrites dans les comptes de la commune ou de lâEPCI et qui correspondent, notamment Ă - lâentretien des locaux liĂ©s aux activitĂ©s dâenseignement, ce qui inclut outre la classe et ses accessoires, les aires de rĂ©crĂ©ation, les locaux sportifs, culturels ou administratifs... ;- lâensemble des dĂ©penses de fonctionnement des locaux dĂ©signĂ©s ci-dessus telles que chauffage, eau, Ă©lectricitĂ©, nettoyage, produits dâentretien mĂ©nager, fournitures de petit Ă©quipement, autres matiĂšres et fournitures, fournitures pour lâentretien des bĂątiments, contrats de maintenance, assurances... ; - lâentretien et, sâil y a lieu, le remplacement du mobilier scolaire et du matĂ©riel collectif dâenseignement ; - la location et la maintenance de matĂ©riels informatiques pĂ©dagogiques ainsi que les frais de connexion et dâutilisation de rĂ©seaux affĂ©rents ; - les dĂ©penses de contrĂŽle technique rĂ©glementaire ; - les fournitures scolaires, les dĂ©penses pĂ©dagogiques et administratives nĂ©cessaires au fonctionnement des Ă©coles publiques ; - la rĂ©munĂ©ration des agents territoriaux de service des Ă©coles maternelles ; - la rĂ©munĂ©ration des intervenants extĂ©rieurs, recrutĂ©s par la commune, chargĂ©s dâassister les enseignants pendant les heures dâenseignement prĂ©vues dans les programmes officiels de lâĂ©ducation nationale ; - la quote-part des services gĂ©nĂ©raux de lâadministration communale ou intercommunale nĂ©cessaire au fonctionnement des Ă©coles publiques ; - le coĂ»t des transports pour emmener les Ă©lĂšves de leur Ă©cole aux diffĂ©rents sites pour les activitĂ©s scolaires piscine, gymnase, ... ainsi que le coĂ»t dâutilisation de ces Ă©quipements ; la participation aux dĂ©penses relatives aux activitĂ©s extrascolaires prĂ©sentant un caractĂšre facultatif, elle peut ĂȘtre prise en compte pour la dĂ©termination de la contribution communale mais elle ne saurait ĂȘtre opposable aux communes qui, pour leurs propres Ă©coles publiques, ne participent pas Ă de telles lâabsence de prĂ©cisions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires, les communes ou les EPCI compĂ©tents en matiĂšre scolaire peuvent soit verser une subvention forfaitaire, soit prendre en charge directement tout ou partie des dĂ©penses sous forme de fourniture de prestations directes livraisons de fuel ou matĂ©riels pĂ©dagogiques, intervention de personnels communaux ou intercommunaux, par exemple, soit payer sur factures, soit combiner les diffĂ©rentes formes termes de la jurisprudence, la nomenclature comptable utilisĂ©e par les communes nâest pas opposable aux Ă©tablissements et seul compte le point de savoir si les dĂ©penses en cause doivent ĂȘtre vĂ©ritablement regardĂ©es comme des investissements ou au contraire comme des charges ordinaires. Aussi, la seule inscription en section de fonctionnement ou, au contraire, en section dâinvestissement dâune dĂ©pense engagĂ©e par la commune ou lâEPCI au profit des Ă©coles publiques situĂ©es sur son territoire ne saurait suffire Ă justifier sa prise en compte ou non dans le montant des dĂ©penses consacrĂ©es aux classes de lâenseignement public du premier lâopposĂ©, ne sont pas prises en compte, pour le calcul du coĂ»t moyen de lâĂ©lĂšve du public servant de rĂ©fĂ©rence Ă la contribution communale, les dĂ©penses dâinvestissement. DĂ©penses facultatives Les dĂ©penses de fonctionnement des classes sous contrat simple peuvent ĂȘtre prises en charge par les communes, dans les conditions fixĂ©es par convention, passĂ©e entre la commune et lâĂ©cole privĂ©e, qui contient des clauses fixant les modalitĂ©s de sa reconduction et de sa rĂ©siliation. Ainsi, Il peut toujours ĂȘtre mis fin Ă la convention en respectant la procĂ©dure prĂ©vue. Cette contribution, facultative, demeure toujours soumise Ă la rĂšgle selon laquelle elle ne peut en aucun cas ĂȘtre proportionnellement supĂ©rieure aux avantages consentis par la commune Ă son Ă©cole publique ou ses Ă©coles publiques. Aussi, si une commune ou un EPCI souhaite financer des classes sous contrat simple malgrĂ© lâabsence dâĂ©cole publique sur son territoire, il doit demander au prĂ©fet de lui indiquer le coĂ»t moyen dâun Ă©lĂšve des Ă©coles publiques du dĂ©partement, pour les classes de mĂȘme en est de mĂȘme pour la prise en charge des dĂ©penses de fonctionnement des classes préélĂ©mentaires sous contrat dâassociation qui constituent une dĂ©pense facultative pour la commune, sauf si cette derniĂšre a donnĂ© un avis favorable Ă la conclusion du contrat dâassociation ou sâest engagĂ©e ultĂ©rieurement Ă les et toujours de maniĂšre facultative, la commune ou lâEPCI peut dĂ©cider de financer pour ses Ă©lĂšves scolarisĂ©s Ă lâextĂ©rieur les dĂ©penses de fonctionnement des classes sous contrat simple situĂ©es dans la commune ou lâEPCI-siĂšge. haut de page
Education-. Financement des écoles privées : pas de décret, mais une circulaire imminente. En étendant aux écoles privées l'obligation de participation des communes au financement de la scolarité des enfants fréquentant une école située dans une autre commune, l'"amendement Charasse", devenu l'article 89 de la loi Libertés et
LâEnseignement privĂ© en France Quelle est la place de lâenseignement privĂ© en France ? LâEnseignement privĂ© compte approximativement 12 500 Ă©tablissements qui reçoivent environ 2 200 000 Ă©lĂšves, soit 17% de la totalitĂ© des effectifs scolarisĂ©s en France. Par niveau scolaire, la rĂ©partition sâĂ©tablit comme suit. Lâenseignement primaire privĂ© scolarise 900 000 enfants 320 000 en Ă©coles maternelles privĂ©es, 580 000 en Ă©coles privĂ©es Ă©lĂ©mentaires. Dans lâenseignement secondaire, nous comptons 670 000 Ă©lĂšves scolarisĂ©s dans un collĂšge privĂ© et 320 000 dans un lycĂ©e privĂ© dâenseignement gĂ©nĂ©ral et technologique. Le solde des effectifs, soit 250 000 Ă©lĂšves, est intĂ©grĂ© dans les lycĂ©es privĂ©s professionnels et agricoles. Lâenseignement supĂ©rieur privĂ© est en proportion beaucoup moins important puisquâil ne propose une formation quâĂ 3% des effectifs totaux de lâenseignement supĂ©rieur, soit 85 000 Ă©tudiants. Les Ă©tablissements privĂ©s dâenseignement supĂ©rieur sont principalement des lycĂ©es prĂ©parant Ă lâobtention du Brevet de Technicien SupĂ©rieur BTS, des classes prĂ©paratoires aux concours dâentrĂ©e des Grandes Ă©coles de commerce et de management, ou des Ă©coles dâingĂ©nieurs et enfin des UniversitĂ©s catholiques qui sont au nombre de 5 en France. Concernant les internats pour accueillir sur place au sein des Ă©tablissements, les Ă©lĂšves pendant leur scolaritĂ©, lâenseignement privĂ© propose une offre consistante et diversifiĂ©e. En effet, lâenseignement privĂ© reprĂ©sente le tiers de la globalitĂ© des places offertes en internat sur le territoire national. PrĂšs de 600 Ă©tablissements dâenseignement privĂ© disposent dâun internat, pouvant recevoir au total plus de 63 000 Ă©lĂšves. Ils existent pour tous les niveaux, Ă©coles, collĂšges, lycĂ©es, supĂ©rieur et proposent des formules Ă la semaine ou en internat permanent. Comment est organisĂ© lâEnseignement privĂ© ? Lâenseignement privĂ© est principalement gĂ©rĂ© par lâenseignement catholique qui reprĂ©sente 85% des Ă©tablissements privĂ©s des niveaux primaires et secondaires. Le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral de lâEnseignement Catholique gĂšre indirectement via les Directions DiocĂ©saines de lâEnseignement Catholique une par Ă©vĂȘchĂ© et sous lâautoritĂ© de la ConfĂ©rence des Ă©vĂȘques de France, reprĂ©sentĂ©e par le ComitĂ© National de lâEnseignement Catholique, les 7 500 Ă©tablissements privĂ©s catholiques. Le solde des Ă©tablissements privĂ©s est donc en majoritĂ© laĂŻc, bien que lâon compte Ă©galement environ 300 Ă©tablissements privĂ©s de confession juive et une trentaine dâĂ©tablissements privĂ©s musulmans. Comment est rĂ©gi et contrĂŽlĂ© lâenseignement privĂ© par le MinistĂšre de lâEducation Nationale ? La crĂ©ation dâun Ă©tablissement privĂ© dâenseignement est libre, et ceci est garanti par la Constitution Française. Cependant toute ouverture dâun nouvel Ă©tablissement dâenseignement privĂ© est soumise Ă une dĂ©claration, mais qui ne constitue pas une autorisation prĂ©alable. Un contrĂŽle est exercĂ© Ă postĂ©riori par les autoritĂ©s officielles pour veiller aux respects au sein de lâĂ©tablissement des lois de la RĂ©publique et pour prĂ©venir toute activitĂ© sectaire ou dâendoctrinement. Un Ă©tablissement dâenseignement privĂ© peut demander au bout de 5 ans dâexercice de son activitĂ©, a bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun contrat dâassociation avec lâĂtat. Celui-ci consiste Ă un engagement pour lâĂ©tablissement dâenseignement privĂ© de suivre les programmes scolaires de lâEducation Nationale et pour lâĂtat de financer les salaires des personnels enseignant. Ce rĂ©gime de contrat dâassociation a Ă©tĂ© mis en Ćuvre en 1959 par la loi DEBRE. Les Ă©tablissements dâenseignement privĂ© peuvent conserver leur caractĂšre propre, en particulier la libertĂ© de conscience, mais ils ne doivent faire preuve dâaucune discrimination dans lâadmission des Ă©lĂšves pour leur origine, leurs opinions ou leur croyance. La quasi-totalitĂ© des Ă©tablissements privĂ©s catholiques sont sous contrat dâassociation avec lâĂtat Les Ă©tablissements hors contrat dâassociation, ne reprĂ©sentant que 15% des Ă©tablissements privĂ©s, se trouvent principalement dans lâenseignement primaire ou bien dans lâenseignement supĂ©rieur. Ils sont soumis Ă©galement Ă inspection pour contrĂŽler les titres des directeurs et professeurs, les respects de lâobligation scolaire et des bonnes mĆurs, de lâordre public et de la prĂ©vention sanitaire et sociale. Le Financement de lâenseignement privĂ© Pour les Ă©tablissements dâenseignement privĂ© sous contrat, comme nous lâavons vu, les professeurs sont directement payĂ©s par le MinistĂšre de lâEducation Nationale. Pour les personnels pĂ©dagogiques et dâencadrement, les Ă©tablissements dâenseignement privĂ© bĂ©nĂ©ficient Ă©galement dâune prise en charge Ă 100% sous forme dâun forfait dâexternat » dont le montant a Ă©tĂ© fixĂ© par un arrĂȘtĂ© du 15 octobre 2009. La gestion de ce forfait a Ă©tĂ© dĂ©lĂ©guĂ©e par lâĂtat aux collectivitĂ©s locales, respectivement les Communes pour les Ă©coles primaires privĂ©es, les DĂ©partements pour les collĂšges privĂ©s et les RĂ©gions pour les lycĂ©es privĂ©s. Le seul reste Ă charge pour les Ă©tablissements privĂ©s dâenseignement demeure lâinvestissement immobilier et lâentretien des locaux qui reprĂ©sentent des frais de scolaritĂ© dans lâenseignement privĂ© compris entre 300 et 1000 euros par an. Comment Trouver un Ă©tablissement dâenseignement privĂ© en France ? Avec lâAnnuaire Officiel de lâEnseignement PrivĂ© et son site WEB vous disposez dâoutils dâinformation fiables, exhaustifs et complets dans la description des Ă©tablissements. Ils vous proposent la liste exhaustive et trĂšs rĂ©guliĂšrement mise Ă jour des 12 500 Ă©tablissements dâenseignement privĂ©, pour tous les niveaux scolaires, quâils soient laĂŻques ou catholiques, sous ou hors contrat dâassociation, proposant un internat ou non. Toutes ces caractĂ©ristiques sont des critĂšres de sĂ©lection et de choix des Ă©tablissements dâenseignement privĂ© lors de vos recherches. A partir de listes rĂ©ponses dâĂ©tablissements rĂ©partis par rĂ©gion, dĂ©partement ou par ville, selon vos critĂšres gĂ©ographiques vous pourrez consulter des fiches dâinformation comportant, outre les coordonnĂ©es, les adresses mail et liens vers les sites WEB des Ă©tablissements, un descriptif complet des conditions dâaccueil, des langues enseignĂ©es, des diffĂ©rentes classes spĂ©cifiques bi-langues, europĂ©ennes, CLIS, ULIS,âŠ, des diplĂŽmes prĂ©parĂ©s, des spĂ©cificitĂ©s pĂ©dagogiques ou des activitĂ©s de dĂ©couverte et sportives. Ces informations sont mises Ă jour en permanence par des spĂ©cialistes des Ă©tablissements dâenseignement privĂ©, sur le terrain et auprĂšs des chefs dâĂ©tablissement eux-mĂȘmes ou de leurs Ă©quipes. Missions pour lesquelles, ils ont toutes les habilitations nĂ©cessaires. Les informations sont ensuite traitĂ©es par des Ă©quipes techniques et Ă©ditoriales qui en assurent la fiabilitĂ©, lâexactitude et la qualitĂ© de consultation. Pour un choix Ă©clairĂ© du prochain Ă©tablissement dâenseignement privĂ© de vos enfants, vous pouvez utiliser lâAnnuaire National Officiel de lâEnseignement PrivĂ© en toute confiance.
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financement des écoles privées par les communes