Ainsi lors de la saison 2013-2014, le RB a attirĂ© en moyenne prĂšs de 16 000 spectateurs par match en troisiĂšme division et plus de 25 000 lors de la saison derniĂšre en Bundesliga 2. À titre de comparaison, ce chiffre placerait le club allemand au 7e rang des affluences moyennes de Ligue 1 sur la mĂȘme saison. Pas si mal pour un club dĂ©criĂ© pour son Sur les glaciers de la Meije, entre Hautes-Alpes et IsĂšre, il n’est jamais loin ce sentiment, chez un ĂȘtre humain, qu’on ne devrait pas se trouver lĂ . Le lieu est aussi beau qu’hostile. Les alpinistes qui font la Meije » dĂ©marrent en gĂ©nĂ©ral du refuge du Promontoire pour ensuite se diriger vers le refuge de l’Aigle. Les gardiens se tĂ©lĂ©phonent d’un refuge Ă  l’autre pour se prĂ©venir J’ai tant de cordĂ©es qui ont dĂ©marrĂ©. » Ce sont un peu nos anges gardiens, ils nous regardent partir aux jumelles et se parlent entre eux », explique Flore Dabat, 33 ans, passionnĂ©e de montagne depuis l’enfance et adhĂ©rente au Club alpin français CAF d’Île-de-France.→ BALADE EN MONTAGNE. BouffĂ©e d’oxygĂšne pour les refugesLa jeune femme se souvient de sa premiĂšre randonnĂ©e au dĂ©part du refuge du Promontoire et de l’arrivĂ©e au second refuge par le couloir du Serret du Savon, Ă  3 400 mĂštres d’altitude, un passage de 150 mĂštres Ă  45 degrĂ©s. Elle l’a pratiquĂ© en plein hiver, en ski de randonnĂ©e, crampons aux pieds, accompagnĂ©e d’un guide. Le couloir Ă©tant trĂšs exposĂ©, la chute y aurait Ă©tĂ© mortelle, elle le du refuge de l’Aigle. / Pascal Tournaire ArrivĂ©e en haut, sur un plateau blanc immaculĂ©, elle a aperçu le refuge de l’Aigle pour la premiĂšre fois, suspendu sur son rocher, un bijou d’architecture, dĂ©crit-elle. On ne voyait que lui. À l’intĂ©rieur, tout Ă©tait ouvert sur la salle de vie, Ă  commencer par le dortoir, avec une succession de couchettes jusqu’au plafond. Je suis arrivĂ©e encore terrorisĂ©e par ce que je venais de vivre, et avec la perspective du lendemain, oĂč l’on devait faire le sommet de la Meije orientale. Je me suis prĂ©sentĂ©e au gardien du refuge et je lui ai demandĂ© de mettre de l’eau dans ma gourde pour me laver. Il a sorti une Ă©norme marmite, dans laquelle il a fait chauffer de l’eau. Il me l’a posĂ©e dehors, derriĂšre le refuge. Je me suis retrouvĂ©e lĂ  avec une partenaire de cordĂ©e, nous nous sommes mises nues et nous sommes lavĂ©es au gant et Ă  l’eau chaude, la vue sur le sommet du Doigt de Dieu. » Ce jour-lĂ , le gardien avait du temps, il avait fini de prĂ©parer le repas du soir. C’est, pour Flore, sa plus belle dĂ©finition de l’hospitalitĂ©. Aujourd’hui, elle encadre bĂ©nĂ©volement des groupes lors de sorties en alpinisme pour le CAF d’ l’Homme a-t-il ce besoin de partir dormir si haut ? Pour quoi faire ? Pour s’approcher le premier jour 
 et conclure le lendemain », Ă©crivait le guide et Ă©crivain Dominique Potard. Cette soif a Ă©tĂ© Ă©prouvĂ©e, depuis la fin du XVIIIe siĂšcle, par des pionniers de la conquĂȘte des sommets qui firent d’abord amĂ©nager des abris-sous-roche. Suivront la maison d’alpage transformĂ©e, le refuge pionnier, le chalet-hĂŽtel, le refuge hĂ©liportĂ©, le refuge bioclimatique
 Un refuge, il faut le partager et faire avec l’autre. »Quelle serait alors la devise de ces habitations si diverses, qui tiennent une place Ă  part dans l’imaginaire des territoires d’altitude, figures emblĂ©matiques des paysages des massifs montagneux ? RĂ©confort, autonomie et solidaritĂ©, avance Jean-François Lyon-Caen, fondateur de l’équipe de recherche Architecture, paysage, montagne Ă  l’École nationale supĂ©rieure d’architecture de Grenoble. Pour moi, un refuge se dĂ©finit d’abord par ses aspects humains, pas par la technique. Il est lĂ  pour nous abriter. Ce n’est pas le lieu du chacun pour soi. Il faut le partager et faire avec l’autre. »→ ThĂ©venet La montagne est un territoire qui se partage »Pas de chambres individuelles donc, sauf parfois pour le gardien et le guide de haute montagne. Les dortoirs alignent des matelas sur des bat-flanc ou des couchettes sĂ©parĂ©es. Pas non plus de petites tables rondes dans la salle Ă  manger, plutĂŽt une grande tablĂ©e oĂč l’on s’assoit pour dĂ©guster ensemble le menu unique du repas du soir. Le dĂźner y est un rendez-vous immanquable, oĂč chacun raconte ses faits d’armes sur les flancs de la Promontoire en 2014, causerie mĂ©tĂ©o du soir avec FrĂ©di Meignan. / Pascal Tournaire La positive altitudePour Romain Fontaine, 35 ans, initiateur en ski de randonnĂ©e et alpinisme, c’est le repas qui constitue le cƓur des traditions des refuges. Il songe Ă  ce gardien, FrĂ©di Meignan, figure iconique du monde de la montagne, qui a gardĂ© pendant dix ans avec sa femme Nathalie le refuge du Promontoire. FrĂ©di aimait mĂȘler les gens et les groupes autour de grandes tablĂ©es. C’est quand nous Ă©tions tous Ă  table que FrĂ©di annonçait la mĂ©tĂ©o. “Alors demain
”, lançait-il. Et lĂ , tout le monde retenait sa respiration. Quand la sentence Ă©tait tombĂ©e, tous les groupes murmuraient. La mĂ©tĂ©o confirmait ou changeait les plans. »→ CAS DE CONSCIENCE. Secours en montagne, est-ce un dĂ» ?En tant qu’encadrant, Romain Fontaine voit Ă©galement dans les refuges des lieux d’éducation. Le lieu, dans sa simplicitĂ©, permet la transmission. Il marque un moment de pause, ce moment oĂč tu peux rĂ©flĂ©chir Ă  ton itinĂ©raire, oĂč tu vois souvent ton objectif depuis la terrasse, aussi. Il y a des lois implicites dans les refuges tu manges ce qu’on te donne, tu ne demandes pas la douche s’il n’y en a pas, tu n’exiges pas de rab s’il n’y a plus Ă  manger. Tu prends ce qu’on te donne. »Autre consensus ne pas accepter les dĂ©chets des clients. S’abriter en refuge, c’est accepter de changer, et mĂȘme prendre le risque d’ĂȘtre changĂ©, par l’effort de la marche d’approche ou par une rencontre fortuite. Chaque moment est une leçon. Il y a des lois implicites dans les refuges tu prends ce qu’on te donne. »Romain Fontaine va jusqu’à y voir une sorte de passage initiatique. Pour lui, l’idĂ©e d’ apprendre la montagne » est essentielle, quel que soit l’ñge ou le niveau de familiaritĂ© des usagers avec l’environnement. Apprendre Ă  connaĂźtre les milieux naturels, les techniques de prĂ©vention, les bons gestes liĂ©s Ă  la sĂ©curitĂ©, mais aussi apprendre Ă  vivre avec les autres. Autant de principes que cultivent les refuges.→ À LIRE. Alpinisme le jour oĂč j’ai gravi mon premier 8 000 » Une des questions que doit se poser le concepteur est de savoir comment faire pour que ces valeurs s’expriment dans le programme de rĂ©novation ou de construction. Cela pose la question de la dimension du bĂątiment et de sa compacitĂ©. La notion de rĂ©confort est plus subjective et complexe que celle de confort, qui renvoie Ă  des aspects matĂ©riels et quantifiables – chauffage, tempĂ©rature, prĂ©sence de douche ou de WC. Le rĂ©confort interroge l’ambiance, et il est Ă  rechercher dans une simplicitĂ© et l’évidence d’un lieu Ă  taille humaine », explique Jean-François au refuge du Promontoire. / Julien Dorol Face Ă  la natureSi le mĂ©tier de gardien s’ouvre aujourd’hui Ă  des jeunes urbains et se fĂ©minise, il fallait autrefois ĂȘtre originaire de la vallĂ©e pour y devenir restaurateur ou hĂŽtelier, guide ou gardien de refuge, ces deux derniers emplois allant d’ailleurs souvent de pair. Certains gardiens, parmi les anciens », sont devenus des institutions. Ils sont tout Ă  la fois cuisiniers, montagnards et passeurs de rĂ©cits. Surtout, ils pĂ©rennisent une forme de savoir-vivre qui peut presque sembler archaĂŻque. Par principe, un gardien de refuge ne refusera jamais un marcheur, il ne dira jamais L’hĂŽtel est plein ! » Au titre de sa fonction d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral d’abri », selon les termes du code du tourisme, et parce qu’il est situĂ© en altitude dans un site isolĂ© », le refuge se doit de proposer un abri ouvert en permanence Ă  tout usager, mĂȘme arrivĂ© lĂ  accidentellement. En revanche, tous les refuges ne sont pas gardĂ©s. Certains n’offrent qu’un hĂ©bergement sommaire, et parfois trĂšs peu d’équipement. Il y a un monde entre certains refuges d’origine, trĂšs rudimentaires, qui subsistent encore dans leur jus », et ceux rĂ©cemment rĂ©novĂ©s, qui ont gagnĂ© en confort, voire en sophistication.→ ENTRETIEN. Paolo Cognetti Il y a lĂ -haut la quĂȘte d’une relation plus vraie »À l’extrĂ©mitĂ© du Valgaudemar Hautes-Alpes, le refuge de ChabournĂ©ou a, lui, conservĂ© son allure des annĂ©es 1970. C’est un espace tout petit oĂč l’on se frĂŽle, dĂ©crit Dominique Luquet, sa gardienne. Il faut accepter cette promiscuitĂ©, se dire “pardon”. Il n’y a pas de douche et les WC sont Ă  l’extĂ©rieur. Par contre, je tiens Ă  ce que les couettes soient impeccablement pliĂ©es et l’oreiller bien disposĂ©. Ce type d’hĂ©bergement est appelĂ© Ă  disparaĂźtre, mais moi, je souhaite conserver son caractĂšre rustique, pour faire dĂ©couvrir Ă  une clientĂšle une vie qu’elle ne connaĂźt peut-ĂȘtre pas. »​C’est que le temps avance plus lentement dans les refuges. En dehors des pĂ©riodes d’ouverture, Dominique Luquet restaure des dĂ©cors peints dans toute la France. C’est son refuge que Michel Serres a amoureusement dĂ©crit dans Le Contrat naturel Champs Essais, 240 p., 9 €, ce petit bĂąti, au voisinage du glacier, sert de guichet, de porte, de sas, d’accĂšs, de passage 
 ». Le philosophe dĂ©peignait avec poĂ©sie le moment du dĂ©part en pleine nuit Dehors, l’ombre se pique de petites lucioles dansantes, les lampes frontales qui prĂ©cĂšdent et remplacent l’aube ivres de nuit, chacun se rĂ©fugie dans sa lueur personnelle et son dĂ©cimĂštre de chemin. Tous des solitaires. » Elle aime relire ces longues pages de Michel Serres, Dominique FĂ©lix-Faure, architecte, et sa maquette de l’Aigle. / Pascal Tournaire Pour FrĂ©di Meignan, l’ancien gardien du Promontoire devenu vice-prĂ©sident de Mountain Wilderness, une association de protection de l’environnement, le refuge a Ă©galement un rĂŽle majeur dans la prise de conscience de la place de l’Homme dans la nature, pour aider Ă  se questionner sur les vertus d’une vie plus sobre. C’est une base de vie idĂ©ale pour se reconnecter aux Ă©lĂ©ments. Pour l’investissement d’un nouveau tĂ©lĂ©siĂšge de 10 millions d’euros Ă  Chamrousse, prĂšs de Grenoble, j’aime rappeler que l’on pouvait construire cinq petits refuges et faire venir plus de 15 000 jeunes Ă  l’annĂ©e. J’imagine des lieux de rĂ©sidence pour des professionnels – accompagnateurs en montagne, botanistes, Ă©crivains, astronomes
 – qui nous partageraient des Ă©motions et des connaissances. Nous devons devenir des ĂȘtres sensibles, et non plus ĂȘtre des dominateurs de la nature. » Le refuge porte Ă  trois rencontres avec soi-mĂȘme, avec l’autre et avec le site. Comme un lieu spirituel »L’architecte Jacques FĂ©lix-Faure, concepteur des deux cĂ©lĂšbres refuges alpins du Presset et de l’Aigle, va dans ce sens C’est pour moi, symboliquement, un lieu dans lequel l’Homme se repositionne par rapport Ă  la nature. Et quand je parle de la nature, je parle de l’Univers et j’y mets aussi les Ă©toiles. J’aime beaucoup cette idĂ©e d’une mise Ă  l’échelle de l’Homme. Nous en avons absolument besoin pour nous placer en modestie. » Jacques FĂ©lix-Faure a par ailleurs bĂąti plusieurs lieux ƓcumĂ©niques, dont une petite chapelle pour une communautĂ© de l’Arche. Je dis souvent que le refuge porte Ă  trois rencontres rencontre avec soi-mĂȘme, avec l’autre et avec le site. Il en est de mĂȘme d’un lieu spirituel. Et il y a aussi de nombreux traits communs dans leur architecture une forme de dĂ©nuement, une simplicitĂ© de matĂ©riaux, un travail avec l’ombre et la lumiĂšre. »MontĂ©e par le glacier du Tabuchet. Au fond les arĂȘtes de la Meije. / Pascal Tournaire En pente verteCes derniĂšres dĂ©cennies, les gestionnaires de refuges ont portĂ© une attention de plus en plus importante Ă  la protection de l’environnement Ă©conomies d’énergie et production d’énergie renouvelable, prĂ©servation de l’eau, amĂ©lioration de l’assainissement et gestion des dĂ©chets. Les progrĂšs rĂ©alisĂ©s en la matiĂšre ont Ă©tĂ© considĂ©rables. Les nouvelles technologies, du photovoltaĂŻque Ă  la pile Ă  hydrogĂšne, en passant par le retour des toilettes sĂšches, ont permis de diminuer l’empreinte Ă©cologique des bĂątiments tout en en amĂ©liorant le confort.→ REPORTAGE. En haute AriĂšge, le confinement serein en zone de montagne À chaque rĂ©novation ou construction, il y a des discussions pour savoir oĂč positionner le curseur en termes de confort et de services, explique Valentine Pellizari, nouvelle gardienne du refuge d’Espingo Haute-Garonne, aprĂšs ĂȘtre passĂ©e par ceux de Larribet et de la BrĂšche de Roland, oĂč elle a fait Ă©quipe avec son compagnon, guide de haute montagne. On tient Ă  offrir les conditions les plus favorables pour que les gens se restaurent, se reposent et passent un moment convivial. Mais pas Ă  n’importe quel prix. Je reste trĂšs attachĂ©e Ă  l’identitĂ© du refuge. Nous sommes, par exemple, de nombreux gardiens Ă  ne pas souhaiter l’installation du wi-fi. Pour nous, le refuge, c’est le partage. »Le refuge de l’Aigle, en 2013 avant sa transformation. / Pascal Tournaire L’attrait pour le refuge tient aussi au fait que les gens peuvent y ĂȘtre plus acteurs que consommateurs », complĂšte Jacques FĂ©lix-Faure. Au menu mettre la table, donner un coup de main Ă  la vaisselle, faire un portage de poubelles Ă  la descente, monter des produits frais quand on connaĂźt les gardiens
 Il vient mĂȘme d’ĂȘtre installĂ© dans le Vercors, au dĂ©part de sentiers, des tas de bĂ»ches de bois Ă  apporter vers de petites cabanes non gardĂ©es afin de limiter les hĂ©liportages. L’attrait pour le refuge tient aussi au fait que les gens peuvent y ĂȘtre plus acteurs que consommateurs. »Malheureusement, ces lieux – et la montagne en gĂ©nĂ©ral – restent hors de portĂ©e financiĂšre et culturelle de nombreux Français, y compris de certains habitants de proximitĂ©, notamment en raison des coĂ»ts d’équipement. Car les prix des nuitĂ©es, eux, restent relativement accessibles, variant entre 45 et 65 € en demi-pension, en fonction notamment de la difficultĂ© d’accĂšs et d’approvisionnement du lieu. À titre d’exemple, il faudra s’acquitter de 55 € par personne pour une nuitĂ©e en demi-pension au col de la Vanoise.→ REPORTAGE. Exclusion une cordĂ©e pour reprendre confiance en soiDes associations, telles qu’ En passant par la montagne », et des communes, comme Grenoble avec son programme Jeunes en montagne », s’emploient autant que possible Ă  rapprocher les sommets des publics qu’on dit pudiquement Ă©loignĂ©s ». Pour que chacun, un jour, ait la chance de ressentir la magie d’une nuit passĂ©e de randonneurs pour le tour de la Meije, aprĂšs une nuit au refuge du Promontoire. / Julien Dorol Sommets distanciĂ©sD’un autre cĂŽtĂ©, la forte affluence dans les refuges les plus facilement accessibles dĂ©courage certains visiteurs, qui prĂ©fĂšrent rĂȘver d’arpenter la montagne sur la pointe des pieds, s’abriter dans les petites cabanes du Vercors ou se contenter d’un bivouac sous les Ă©toiles des PyrĂ©nĂ©es. Qu’importent le froid et le mal de dos
→ RELIRE. Au Mont-Blanc, les alpinistes indĂ©licats bientĂŽt mis Ă  l’amendeD’autant que dans nombre de refuges non gardĂ©s, la frĂ©quentation se traduit Ă©galement par des installations abĂźmĂ©es. Alors qu’il y est en gĂ©nĂ©ral demandĂ© aux usagers de dĂ©poser 8 € par nuit dans un tronc, ou d’envoyer un chĂšque Ă  la FĂ©dĂ©ration française des clubs alpins et de montagne FFCAM, ce principe de confiance est de moins en moins honorĂ©. Ces derniers mois, la FFCAM n’a pas cachĂ© sa dĂ©solation devant des comportements d’incivilitĂ©. Notamment cet hiver, oĂč plusieurs lieux ont Ă©tĂ© massacrĂ©s par des usagers. C’est la nature humaine », regrette Romain Fontaine. Ce n’est pas parce que le paysage est beau que les gens qui y vivent le sont monde de la montagne a Ă©galement Ă©tĂ© violemment Ă©branlĂ© par la crise du Covid-19. Les stations de sports d’hiver ont connu deux saisons blanches », tandis que les refuges ont dĂ» s’adapter Ă  une jauge rĂ©duite et Ă  une convivialitĂ© dĂ©gradĂ©e l’étĂ© dernier. Si les usagers n’ont jamais eu Ă  se demander si un refuge Ă©tait ouvert, ils ont en revanche dĂ» s’interroger sur la disponibilitĂ© de certains services. La crise actuelle joue un rĂŽle de rĂ©vĂ©lateur et d’accĂ©lĂ©rateur pour penser un nouveau modĂšle de dĂ©veloppement touristique. L’écoute et la disponibilitĂ© de tous, domaines skiables comme acteurs de la montagne non amĂ©nagĂ©e, sont inĂ©dites. Pour la premiĂšre fois, dans le cadre des Ă©tats gĂ©nĂ©raux de la transition du tourisme en montagne, qui se tiendront en septembre, nous allons travailler ensemble. C’est inespĂ©rĂ© », analyse FrĂ©di Meignan, qui porte la dĂ©marche avec son association.→ GRAND FORMAT. Sports d’hiver et confinement Ă  Avoriaz, coup de froid sur la saisonFlore Dabat, elle, espĂšre des lendemains meilleurs et reconnaĂźt en tant qu’usagĂšre que la magie des refuges a Ă©tĂ© rompue ces derniers mois. Nous n’avons plus de voisin de table ». Pour elle, l’aventure de la montagne a Ă©tĂ© mise entre parenthĂšses cette annĂ©e. Au refuge, tout est aux antipodes des mesures anti-Covid. On y cherche la proximitĂ©, la convivialitĂ© l’antinomie de la distanciation sociale. Alors si tu ne peux plus partager ni ton pain, ni les histoires de montagne, ni les nuits entourĂ©es de gros ronfleurs, ça n’a plus d’intĂ©rĂȘt. »De gauche Ă  droite le refuge du Col de la Vanoise 2515 m, le refuge de ChabournĂ©ou 2000 m, le refuge de Campana de Cloutou 2 700 m et le refuge de Bayssellance 2651 m. / P. JACQUES/F. GUIZIOU/J. SIERPINSKI/ Laurens/Hans Lucas Quatre destins de refugesÉcolo, contemporain, centenaire ou assemblĂ© sur place, chaque refuge possĂšde des caractĂ©ristiques et une identitĂ© qui lui sont propres. Petit tour d’horizon.â–ș Refuge du col de la Vanoise la quatriĂšme gĂ©nĂ©rationSituĂ© au cƓur du parc national de la Vanoise, sur un itinĂ©raire historique entre les vallĂ©es de la Maurienne et de la Tarentaise, ce refuge flambant neuf, signĂ© par l’architecte Philippe Caire, a mobilisĂ© les derniĂšres technologies du bĂątiment pour en faire un Ă©difice classĂ© trĂšs basse consommation », combinant plusieurs sources d’énergie renouvelables. C’est aujourd’hui le premier en France par la frĂ©quentation 11 600 nuitĂ©es en 2019 pour 129 jouxte l’ancien refuge FĂ©lix-Faure, typique chalet-hĂŽtel du dĂ©but du XXe siĂšcle 1902. À l’époque, le Club alpin construisit ses premiers refuges gardĂ©s, avec cuisine et dortoirs sĂ©parĂ©s, tĂ©lĂ©phone, plus l’écurie pour les mulets. Avant cela, seule une petite cabane maçonnĂ©e bĂątie entre 1876 et 1879, dont les ruines sont encore visibles prĂšs du lac des Assiettes, pouvait servir d’abri. Reste Ă  Ă©voquer un bĂątiment de 1971 rĂ©cemment dĂ©montĂ©, d’un seul niveau et Ă  l’esthĂ©tique trĂšs contemporaine. Il Ă©tait le tĂ©moin de l’Ɠuvre de l’architecte Guy Rey-Millet et de l’ingĂ©nieur Jean ProuvĂ©, qui appliquĂšrent une technique associant une ossature mĂ©tallique et des panneaux de matĂ©riau pratiques SavoieAltitude 2 515 mCarte IGN 3 534 OTAccĂšs 3 heures de marche par un sentier facile, au dĂ©partdu parking des Fontanettes, Ă  Pralogna Refuge de ChabournĂ©ou un intime belvĂ©dĂšreLe 26 septembre 1970, jour de l’inauguration du refuge de ChabournĂ©ou, Mgr Coffy, Ă©vĂȘque de Gap, est montĂ© avec les officiels pour bĂ©nir le bĂątiment. PosĂ© sur un belvĂ©dĂšre au-dessus d’un vallon de La Chapelle-en-Valgaudemar, le refuge s’est installĂ© prĂšs d’une modeste cabane six places sans confort. Le Club alpin français avait trouvĂ© des financements auprĂšs du Fonds national de rĂ©novation rurale Ă  l’heure oĂč la montagne haut-alpine vivait des mutations profondes. La clientĂšle attendue est celle des alpinistes en quĂȘte de courses rocheuses, mais la randonnĂ©e pĂ©destre est alors en plein dĂ©veloppement le GR54 du Tour de l’Oisans et des Écrins est nĂ© en 1964 et le parc national est en architecture, le refuge est du type ossature hĂ©liportĂ©e ». L’hĂ©licoptĂšre permet depuis les annĂ©es 1950 d’acheminer des Ă©lĂ©ments prĂ©fabriquĂ©s. Ici, pour abriter les trente-deux couchettes initiales, l’architecte François Lederlin et le charpentier Michel Georges ont fait le choix de piĂšces de bois assemblĂ©es sur place. Hormis un petit agrandissement pour amĂ©nager une cuisine et la construction d’un abri extĂ©rieur pour les sanitaires, ChabournĂ©ou a gardĂ© le visage de sa pratiques Hautes-AlpesAltitude 2 000 mCarte IGN 3 437 ETAccĂšs 2 heures de marche en partant du parking du CrĂ©pon,sur la route d’accĂšs au chalet-hĂŽtel du Refuge de Campana de Cloutou la fin d’une Ă©poqueÀ quelques kilomĂštres de BagnĂšres-de-Bigorre, comme un delta posĂ© entre deux lacs, le refuge de Campana de Cloutou est depuis l’origine un produit local il a Ă©tĂ© entiĂšrement fabriquĂ© Ă  la fin des annĂ©es 1970 dans des ateliers de la commune de BagnĂšres-de-Bigorre. Il ne reste, depuis septembre 2020, que son nom, Campana », qui signifie clocher en bĂątiment, lieu de passage idĂ©al pour des randonnĂ©es vers le massif du NĂ©ouvielle Ă  pied, et l’hiver en skis ou en raquettes, Ă©tait devenu vĂ©tuste. Il a Ă©tĂ© dĂ©moli. À l’étĂ© 2022, un nouveau refuge ouvrira ses portes au mĂȘme endroit. Toute la charpente a Ă©tĂ© construite cet hiver. Les travaux reprennent fin mai et finiront en novembre, pour une inauguration en mai 2022. La construction est rĂ©alisĂ©e selon une charte Ă©cologique qui prĂ©voit un approvisionnement Ă©nergĂ©tique par une pico- centrale, des panneaux solaires et une chaudiĂšre. Lors de sa dĂ©molition en septembre dernier, certains morceaux de charpente ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©s par un privĂ© qui a dĂ©cidĂ© de reconstruire, plus bas dans la vallĂ©e de Campan, un petit refuge qui en rappellera la pratiques Hautes-PyrĂ©nĂ©esAltitude 2 700 mCarte IGN 1 748 ETAccĂšs 3 heures de marche depuis le parking du virage de Garet, dans la vallĂ©e de Refuge de Bayssellance le Doyen des PyrĂ©nĂ©esAvec sa vue imprenable sur le cirque de Gavarnie, au pied du Vignemale, le refuge de Bayssellance, c’est l’univers de la haute montagne. Ce perchoir, qui surplombe rĂ©guliĂšrement une mer de nuages, fait face au glacier d’Ossoue. Le soir, aprĂšs une longue marche, on y trouve la chaleur et la convivialitĂ©. En dehors des pĂ©riodes de Covid, il peut accueillir jusqu’à 58 personnes de mai Ă  octobre, avec un mot d’ordre chaque randonneur redescend ses propres dĂ©chets !Construit en 1899 et rĂ©novĂ© en 2003, il doit son nom Ă  un certain Adrien Bayssellance, aristocrate pyrĂ©nĂ©iste chevronnĂ©, qui fut Ă©galement maire de Bordeaux Ă  la fin du XIXe siĂšcle. C’est lui qui a pris l’initiative de sa construction. En plus de cent ans d’histoire, le refuge de Bayssellance a conservĂ© sa particularitĂ© architecturale toit en cuivre et structure en voĂ»te. Il est situĂ© au cƓur du parc national des PyrĂ©nĂ©es et reprĂ©sente une Ă©tape essentielle du GR10 ou de la Haute Route pyrĂ©nĂ©enne HRP. Bayssellance est le plus haut refuge gardĂ© des PyrĂ©nĂ©es, et le second plus haut refuge aprĂšs celui de Tuquerouye, qui lui n’est pas pratiques Hautes-PyrĂ©nĂ©esAltitude 2 651 mCarte IGN 1 647 OT ou 1 748 OTAccĂšs 2 h 45 de marche depuis le barrage d’Ossoue, par le GR10, balisĂ© rouge et blanc Ă  la droite du Ces lieux ont un sens, car ils combinent plusieurs approches de la montagne, ils sont bien plus qu’un lieu d’habitation. » / J. CHAVY Les refuges français devront s’adapter aux mutations climatiques »Nicolas Raynaud, 49 ans, est le prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration française des clubs alpins et de montagne FFCAM, successeur du Club alpin français CAF, créé en 1874. Ce professeur de mathĂ©matiques agrĂ©gĂ© siĂšge au conseil national de la montagne comme reprĂ©sentant de tous les propriĂ©taires de refuges de Croix Pourquoi la FFCAM dĂ©tient autant de refuges ?Nicolas Raynaud Si la fĂ©dĂ©ration est la seule de France Ă  ĂȘtre propriĂ©taire de ses Ă©quipements sportifs, c’est pour une raison historique, parce que le Club alpin français a Ă©tĂ© l’une des premiĂšres associations Ă  s’occuper des accĂšs Ă  la montagne. À l’époque, elle s’occupait aussi des sentiers, et avant la crĂ©ation de l’École nationale de ski et d’alpinisme Ă  Chamonix, c’était aussi le Club alpin qui formait les guides en France.→ ENTRETIEN. Tourisme hivernal Aucun pays ne dispose d’une telle diversitĂ© de massifs »La gestion des refuges par le Club alpin remonte Ă  sa crĂ©ation il y a cent cinquante ans, aprĂšs la guerre franco-allemande de 1870. Le mouvement Ă  l’origine des clubs alpins Ă  la fin du XIXe siĂšcle Ă©tait un mouvement europĂ©en, plus spĂ©cifiquement liĂ© Ă  l’arc alpin. Le Club arc alpin CAA regroupe d’ailleurs tous les clubs alpins des Alpes les SlovĂšnes, les Italiens, les Autrichiens, les Suisses, les Allemands et les nous partageons cette mĂȘme vision, entre dĂ©veloppement de la pratique de montagne et amĂ©nagement du territoire. La FFCAM a une propriĂ©tĂ© fonciĂšre pour le tiers des refuges qu’elle gĂšre, elle jouit de baux emphytĂ©otiques pour un deuxiĂšme tiers et se trouve en convention d’utilisation prĂ©caire pour le dernier tiers, comme c’est le cas avec l’Organisation nationale des forĂȘts. Ça ne lui rapporte pas d’argent mais la vocation est autre ces lieux ont un sens, car ils combinent plusieurs approches de la montagne, ils sont bien plus qu’un lieu d’ plan de rĂ©novation dĂ©cennal du parc des refuges français a Ă©tĂ© lancĂ© en 2017. Qu’est-ce qui cause la dĂ©tĂ©rioration de ces lieux ? Principalement les modifications de l’écosystĂšme qui vont jusqu’à compromettre l’accĂšs Ă  certains refuges. Par exemple, la piste forestiĂšre qui remontait jusqu’au refuge des Merveilles, dans le massif du Mercantour-Argentera, n’existe plus aujourd’hui. Ces modifications menacent certains bĂątiments sur le plan structurel, notamment par le phĂ©nomĂšne du permafrost les lentilles de glace enterrĂ©es trĂšs profond fondent et fragilisent les fondations. Dans un affaissement de terrain, le refuge se coupe en deux. C’est ce qu’il s’est passĂ© au refuge de la Pilatte, dont la fissure est surveillĂ©e et mesurĂ©e rĂ©guliĂšrement. Il n’existera peut-ĂȘtre plus dans un an, on ne sait pas.→ CRITIQUE. GuĂ©rin, le petit livre rouge de l’alpinismeEnfin, les mutations climatiques menacent les activitĂ©s avec des accĂšs de plus en plus difficiles. Si par exemple l’accĂšs Ă  la voie normale du dĂŽme de neige des Écrins est compromis, la question de rĂ©nover le refuge des Écrins, Ă  3 170 mĂštres d’altitude se enfin, c’est la technologie autour de ces bĂątiments qui est perturbĂ©e. En particulier la question de l’eau, notamment dans des refuges de plus de vingt places. Le sujet de l’eau est le plus compliquĂ© parmi tous ceux auxquels nous sommes confrontĂ©s. MĂȘme si cela a un coĂ»t, nous savons assainir, nous savons gĂ©nĂ©rer de l’énergie. En revanche, s’il n’y a plus de glacier, qu’il n’y a donc plus d’eau, et qu’il faut faire vivre un refuge sans eau, ce n’est pas anticipĂ© les enjeux climatiques qui pĂšseraient sur les refuges ? Absolument pas. Il y a mĂȘme vingt ans de ça, on ne les prĂ©voyait pas, la montagne Ă©volue plus vite que ce qu’on aurait pu imaginer. Dans le temps, le refuge Ă©tait pensĂ© de façon relativement basique. Aujourd’hui, c’est un lieu qui nĂ©cessite une expertise pointue. C’est d’autant plus vrai que les refuges se trouvent sur un segment trĂšs mince, en site isolĂ©. De nombreux colloques se sont tenus sur ces questions, Ă  l’échelle europĂ©enne notamment. La FFCAM travaille avec des bureaux d’études, des maĂźtres d’Ɠuvre extĂ©rieurs Ă  la fĂ©dĂ©ration. Des compĂ©tences trĂšs rares sont mobilisĂ©es dans le grand chantier dĂ©cennal entrepris.→ ANALYSE. Sous l’effet du rĂ©chauffement, la montagne ne tient plus debout »DiffĂ©rentes expĂ©rimentations ont pu ĂȘtre faites. Il faut calculer le coĂ»t global d’une innovation en termes d’impact, penser les investissements en termes de maintenance Ă  long terme. Plus on est en milieu extrĂȘme, plus les enjeux environnementaux sont saillants. Tout comme la mer est un laboratoire sur les questions de dĂ©chets en plastique, la montagne est le lieu oĂč la pollution monte, c’est lĂ  qu’elle se fait le plus sentir. Les montagnards, comme les marins, sont lĂ  pour alerter, comme des imaginez-vous les refuges dans vingt ans ? Je souhaite qu’ils restent des lieux d’habitat collectif sobres, qu’on ne transforme pas les dortoirs en chambres individuelles. Ça me paraĂźt aussi important que ces lieux soient dĂ©connectĂ©s. Une des questions le plus souvent posĂ©es aux gardiens de refuge, c’est quel est le code du wi-fi ? » Je suis persuadĂ© que dans quelques annĂ©es, ce sera le contraire, le refuge deviendra un havre de paix numĂ©rique, on sortira mĂȘme un best of » des refuges qui ont le moins de rĂ©seau !En mĂȘme temps que les refuges permettent la pratique de la montagne, ils vont devenir de plus en plus des lieux de retraite au sens spirituel, je le crois. C’est ce qui rend la montagne diffĂ©rente de tous les autres univers, c’est un lieu d’élĂ©vation et de sublime. IlapparaĂźt totalement fallacieux de brandir l’argument de la santĂ© publique pour justifier la hausse du paquet de cigarettes Ă  10 euros, Pitztaler Gletscher Ski
 Martina KellnerovĂĄ Pitztal Pitztal est une vallĂ©e situĂ©e au Tyrol, Ă  l’ouest de l’Autriche, dans laquelle coule la Pitze qui lui donne son nom. Afficher sur la carte parYimou Lee et Sarah Wu. TAIPEI (Reuters) – La prĂ©sidente de la Chambre amĂ©ricaine des reprĂ©sentants Nancy Pelosi est arrivĂ©e mardi Ă  Taiwan dans le cadre d’une tournĂ©e en Asie, la premiĂšre visite sur l’üle d’un responsable amĂ©ricain d’un rang aussi Ă©levĂ© depuis 25 ans, Ă  mĂȘme d’exacerber Ă  un niveau inĂ©dit les tensions entre les Etats-Unis et la

PubliĂ© le 13/06/2017 Ă  0350 , mis Ă  jour Ă  0749 A 18 ans, Julie Cousse dessine des sacs d'Ă©tĂ© pour les jeunes filles et les vend par elle-mĂȘme sous la marque la ptite' Castraise». Un sacrĂ© dĂ©fi pour une lycĂ©enne passionnĂ©e de mode et de photographie qui a scellĂ© un partenariat avec l'entreprise Tarn Sacs. Julie, c'est un concentrĂ© de fraĂźcheur et un bouillonnement permanent d'idĂ©es. A 18 ans, cette lycĂ©enne scolarisĂ©e Ă  Notre-Dame prĂ©pare son bac pro artisanat et mĂ©tiers d'art» et ira l'an prochain poursuivre sa formation dans une Ă©cole de photographie toulousaine. Mais Julie Cousse n'attend pas pour autant la fin des Ă©tudes pour plonger dans la vraie vie. Depuis quelques semaines, elle a dĂ©posĂ© sa propre marque de sacs et vĂȘtements la p'tite Castraise» afin de distribuer -pour commencer- ses propres sacs d'Ă©tĂ© pour filles qu'elle a elle mĂȘme dessinĂ©. J'aime la mode», raconte avec un brin de timiditĂ© Julie qui a dĂ©jĂ  créé une bonne quinzaine de motifs de sacs Mon premier, c'est mon prĂ©fĂ©rĂ©. Ce sont des petits pois Ă©parpillĂ©s bleu et rouge pour faire un clin d'Ɠil Ă  la France» explique la lycĂ©enne qui fait quelques croquis mais travaille surtout Ă  partir d'un logiciel d'infographie vectoriel pour former ses visuels. Pour l'instant, ses crĂ©ations tournent autour de raccourcis trĂšs simples Ceci n'est pas un sac, Baiona, Sex shopping and rock'roll, Summer ...etc imprimĂ©s sur des sacs made in Tarn lire en encadrĂ©. Le tout sent bon la couleur, la jeunesse, la bohĂšme, le surf parfois et surtout beaucoup de fraĂźcheur dans l'approche de son projet. Julie en effet fait tout Ă  la main sauf les sacs bien sĂ»r commandes, envoi Poste, livraisons. PassionnĂ©e de photographie, elle alimente sa page Facebook depuis laquelle elle vend ses sacs, son compte Instagram et ses pages FB dĂ©diĂ©es Ă  la photo. Et avec sa sƓur, elle monte aussi quelques vidĂ©os bien senties. Pour concrĂ©tiser son projet, elle a eu la chance de rencontrer en avril dernier RĂ©nald Maillet et donc la sociĂ©tĂ© Tarn Sacs lire en encadrĂ© au salon Made in France Ă  Albi grĂące Ă  son pĂšre Christophe Cousse lui aussi chef d'entreprise bien connu Ă  Castres. Donc Julie crĂ©e pour l'instant ses sacs et peut ĂȘtre demain des sweat shirts ou pourquoi pas des tee-shirts. Elle s'appuie sur deux ou trois modĂšles en coton ou lin fabriquĂ©s en France par Tarn Sacs et imprimĂ©s chez Jersey CrĂ©ation sur le Causse Ă  LabruguiĂšre. Outre les commandes, on trouve les tote bags de Julie dans le tout nouveau magasin de dĂ©co Pauline et Luce» sur le boulevard MarĂ©chal Foch Ă  Castres et peut ĂȘtre ailleurs demain. C'est tout le mal qu'on lui souhaite ! 1- les sacs de la p'tite Castraise se vendent Ă  partir de 15 € le petit modĂšle, 22 € le grand sac coton et 25 € le grand sac en lin. Plusieurs nouveaux modĂšles Ă  venir pendant l'Ă©tĂ©. Des sacs Ă  100% tarnais Les modĂšles de sacs sur lesquels sont imprimĂ©s les visuels de Julie Cousse sont donc fabriquĂ©s en France pour Tarn Sacs grĂące Ă  la collaboration de plusieurs partenaires Ă  partir de lin et de coton. En fait, la sociĂ©tĂ© Tarn Sacs de Renald Maillet HABC existe depuis 10 ans et distribue des sacs dits tote bags», supports notamment publicitaires imprimĂ©s pour les besoins de ses clients. Depuis peu, elle a dĂ©veloppĂ© une gamme de sacs en lin et coton confectionnĂ©s puis imprimĂ©s chez Jersey CrĂ©ation Ă  LabruguiĂšre. Ce sont ces sacs 100% tarnais qui sont utilisĂ©s par Julie Cousse. RĂ©nald Maillet a d'ailleurs montĂ© une sorte de partenariat avec la p'tite Castraise afin de lui permettre de dĂ©marrer son activitĂ© et distribuer au compte goutte ses crĂ©ations Je suis vraiment impressionnĂ© par sa vision de la mode, ses qualitĂ©s d'infographiste. C'est pour cela que j'ai choisi de l'accompagner.» A noter que la sociĂ©tĂ© HABC et la marque Tarn Sacs propose aussi des supports textiles plus classiques et fabriquĂ©s Ă  l'Ă©tranger Mais il Ă©tait important de monter une production de sacs fabriquĂ©s dans le Tarn. Il y a une vraie demande chez notre clientĂšle et c'est tant mieux.» ajoute le patron de Tarn Sacs.

Pourse mettre encore plus en évidence, les commerçants de ces deux rues ont décidé de s'unir pour créer un espace intitulé «pause gourmande». FiÚrement inscrite sur des banderoles à l
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 et s’adapte Ă  toutes les demandes de ses clients, qu’ils soient particuliers ou industriels comme Zodiac ou Airbus. Avec un atout supplĂ©mentaire par rapport Ă  ses concurrents, une parfaite connaissance des aĂ©ronefs et de l’ingĂ©nierie mĂ©canique qui va avec plomberie, climatisation... Les 10 % restants sont dĂ©diĂ©s Ă  l’outillage aĂ©ronautique. A l’horizon de 2019, le dĂ©veloppement de matĂ©riaux biosourcĂ©s et recyclables sera le cheval de bataille de Car, si SĂ©bastien Kubler reconnait que la demande n’est pas encore au rendez-vous, la recherche de matĂ©riaux innovants, respectant l’écosystĂšme, permettra Ă  l’entreprise de rĂ©pondre favorablement Ă  de futurs appels d’offres qui prendront en compte cette problĂ©matique. Une autre façon d’offrir une plus-value Ă  ses crĂ©ations, tout en gardant une longueur d’avance sur la concurrence. Site Internet L'entreprise dĂ©mĂ©nagera Ă  l'Isle-Jourdain courant janvier 2019

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